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Luttant pour la "dignité de l'Homme noir", elle se fait violer par l'un d'eux, lui exprime sa reconnaissance et blâme l'Homme blanc...

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Message par jipicard Jeu 6 Mai - 16:07

Voici un autre article écrit dans la perspective libérale gauchiste, droit-de-l’hommiste. Il parle de lui-même… ndlr

Nous ne sommes pas vos armes – nous sommes femmes
par Amanda Kijera, journaliste et activiste pour les droits civiques en Haïti, 23 avril 2010

Il y a deux semaines, un lundi matin, je commençai à écrire un article que je croyais très bien sur la violence faite aux femmes en Haïti. Cette cause, selon moi, était exagérée par les organisations de femmes à la recherche de ressources additionnelles. Toujours dédiée à la préservation de la dignité de l’Homme noir dans un monde qui maintien vivant le stéréotype le dépeignant comme un sauvage violent, je vis cet écrit comme une autre opportunité pour lutter contre “l’homme” au profit de mes frères. Cette nuit là, avant que j’aie fini mon article, je fus maintenue sur un toit en Haïti et violée à répétition par l’un de ces hommes pour la cause desquels j’avais consacré l’essentiel de ma vie.

C’est blessant.

L’expérience était pratiquement au-delà de mes limites. Je le suppliai d’arrêter. De peur qu’il me tue, je lui promis d’honorer mon engagement envers Haïti, envers lui comme envers un frère, dans une lutte côte à côte pour la fin de notre oppression commune, mais sans résultat. Il se moquait que je sois spécialiste de Malcolm X. Il me dit de me la fermer et me gifla le visage. Dominée physiquement, j’abandonnai la lutte au milieu de la nuit.

Acceptant ma situation désespérée, je lançai au loin le bracelet haïtien que j’avais porté si fierement pendant un an et avec lui, mes rêves de libération humanitaire. Quelqu’un, me suis-je dit, sera toujours plus gros et plus fort que moi. Comme femme, ma place dans la vie a été déterminée à la naissance. Un proverbe chinois dit bien que “les femmes sont comme l’herbe, faites pour être piétinées”. Cette pensée me réconforta (sic) et à la fois me hérissa.

C’est une idée dangereuse. D’autres comme elles ont fait dérailler des mouvements, décourager les prise de conscience et retarder le progrès pour des siècles. De l’accepter comme une vérité signal le début de la fin d’une vie personnelle -ou celle d’une communauté- et de sa capacité de s’estimer elle-même. La résignation veut dire l’inertie et pour les deux dernières semaines j’ai habité ses entrailles. Mes voisins inclus ici des femmes de tous les horizons, mais ce sont les femmes d’origine africaine et particulièrement haïtienne, pour qui j’écris ceci.

Sincèrement, j’ai été témoin comme journaliste et militante des droits humains, de toutes les injustices infligées à l’Homme noir dans ce monde. La peine, le traumatisme et la rage, née de l’exploitation, sont des horreurs avec lesquels je fut confrontée tous les jours de ma vie. Elles font désirer contre attaquer, combattre corps et âmes pour ce qui reste de leur dignité à la suite de tout cela. L’Homme noir à tout les droit d’être en colère de la position qu’il occupe dans la hiérarchie globale, mais leur colère est mal dirigée.

Les femmes ne sont pas la source de leur oppression; les politiques oppressives et la patriarchie blanche, jamais encore inquiétée, qui domine toujours la scène mondiale, est la source de leur oppression. Parce que les femmes -et particulièrement les femmes de couleur- sont forcées de payer les frais de la réponse de l’Homme noir à son malheur, la communauté internationale et les nations qui ont profité de l’oppression des peuples colonisés ont une responsabilité de fournir aux femmes la protection dont elles ont besoin.

Les Nations Unies, les organisations de femmes en Occident et le gouvernement haïtien doivent immédiatement munir les femmes en Haïti des fonds nécessaires pour bâtir des centres de gestion de la violence domestique et du viol; arrêter de diviser les familles noires en ne distribuant qu’aux femmes, ce qui ne fait qu’exacerber le ressentiment et la frustration en Haïti. Qu’il soit donné autant aux femmes qu’aux hommes des programmes de formation pour l’emploi qui engendrerait l’autosuffisance plutôt que de continuer la dépendance aux Blancs. Finalement, admettre que la question de l’intégration raciale a peut-être besoin d’être posée à une échelle internationale et trouver un moyen de la régler!

Je suis allé en Haïti après le séisme pour donner aux Haïtiens l’autosuffisance. J’y suis allé pour leur rappeler les si nombreuses et grandes contributions des Africains à ce monde, leur incroyable résistance et leur force en tant que peuple. Jamais je ne crus devoir être un jour le réceptacle de la rage d’un homme noir envers le monde blanc, mais c’est ce que je suis devenu. Bien que je déplore le comportement de mon frère, je lui suis reconnaissante pour cette expérience. Elle m’éveilla et me fit comprendre plus profondément, la terreur vécue par mes soeurs quotidiennement. Munie de ce savoir, je me sens plus habilitée à parler pour les femmes haïtiennes et pour moi-même en disant que nous ne sommes pas vos pions, racialement, politiquement, économiquement etc.

Nous sommes femmes, non pas des armes de guerre. Heureusement, il y a des organisations ici en Haïti qui continue de lutter pour les droits humains des femmes.

Plutôt que de permettre d’être utilisée de cette façon et plutôt que de me soumettre à la frustration et l’amertume qui peut naître d’une telle expérience, j’ai choisi de continuer d’aimer et d’éduquer plutôt. Mes frères peuvent être sensibilisés aux réalités des femmes en Haïti et dans le monde entier si elles leurs sont présentées en utilisant leurs propres expériences avec le racisme et l’oppression comme point de départ.

Ils doivent être amenés à comprendre la possibilité dangereuse de voir l’oppressé devenir un oppresseur si aucun changement d’esprit n’advient et si le cycle des traumatismes n’est pas stoppé. J’entends voir à ce qu’il le soit… en continuant de vivre et de travailler sans peur avec la justice en tête, en vue de la création d’un espace sécuritaire pour les femmes en Haïti et en créant des programme pour les hommes haïtiens qui prend en compte leurs besoins aussi. Les armes détruisent, le dialogue porte fruit.

C’est le fruit qui m’intéresse maintenant, peu importe combien étrange ou meurtrie il apparaît
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Message par B14 Jeu 6 Mai - 18:34

Voilà pourquoi une femme ne doit jamais s'occuper de politique.
Femme blanche+negre=viol garanti à 100% (en plus ils en ont une petite, ça doit expliquer en quoi les viols ne traumatisent pas tant, un negre c'est indolore).
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