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L'envers du porno

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Message par Troska Ven 14 Mai - 11:12

http://www.orroz.net/porno.htm

L'envers du porno
Isabelle Sorente

Les témoignages non officiels des coulisses de l'industrie du sexe sont rares. Un film, présenté par une association au parlement suédois dans le cadre d'une réflexion sur la liberté d'expression et la pornographie, rassemble des confidences édifiantes d'actrices, de policiers, de producteurs. "Shocking Truth" est son nom. Attention : visionnage violent. Et vraie colère. **
Dépassée Annabel Chong, qui, en 1995, passait sous 251 partenaires en dix heures… Angela Houston, 30 ans, en 1999, s’est fait 622 hommes en 7 heures, soit un homme toutes les 40 secondes. Candy Appels a pour sa part été interrompue au 742ème par la police de Los Angeles. Quant à Sabrina Johnson, 23 ans, elle s’entraîne pour battre le record du gang bang, 2000 hommes en 24 heures prévus à la Saint-Sylvestre.
Aucune étude ne dresse encore le portrait psychologique de ces candidates au viol collectif. Mais Annabel Chong revivait en direct, dans son film, le traumatisme d’un viol véritable. Et Angela, Sabrina, Candy, qui sont-elles ? Qui sont ces femmes qui se disent heureuses après s’être fait passer dessus par une armée ? Qui sont ces Candy, Cookie et autre Molly ? Qui sont ces êtres humains qui se cachent sous des noms de chiennes ou de friandises ? Aujourd’hui, les témoignages sortent. Nous avons visionné « Shocking Truth », film suédois réalisé à partir d’interviews et de montages de films pornographiques diffusés dans le nord de l’Europe, et présenté au parlement suédois en 2000 dans le cadre d’une réflexion sur la liberté d’expression dans la pornographie.

Aussi dérangeant que cela puisse être, derrière chaque vagin, chaque bouche à pipe, chaque anus, derrière chaque trou rempli de foutre, de doigts, de poings, de centaines de bites d’affilée, se cache un être humain.
Un être humain, un corps qui, souvent, saigne entre les scènes. Qui s’évanouit pendant les plans coupés. Qu’on redresse tant bien que mal pour l’éjac finale dans la gueule. Nous le savons aujourd’hui.
Beaucoup de sang coule de ces culs anonymes, aux noms de gâteaux.
Certes, ne pas penser qu’un être humain, doté du même corps fragile que votre soeur ou votre mère, soit pénétré à la chaîne, saigne, s’effondre, soit marqué à vie, permet de mieux apprécier le spectacle pornographique, d’en jouir plus tranquillement.

Mais ce n’est pas la réalité.
Ne pas y penser, c’était mon cas avant. Avant de m’intéresser à l’envers du décor. Même si l’univers formaté et prévisible des films pornos m’a toujours paru ennuyeux, je ne dédaignais pas une vidéo de temps en temps, quelques scènes un peu crades pouvaient même me mettre en train, par contagion joyeuse de l’effet salope.
Mais c’était avant. Une fois qu’on sait, il faut bien avouer que ça gâche le plaisir. Qui sont-elles ?
J’ai commencé cette enquête sans a priori. Entre filles, c’est vrai qu’on se demande. Après tout, celles qui se font mettre par cinquante mecs dans les pornos, d’accord, elles aiment sûrement pas ça, mais n’ont-elles pas choisi ? Elles sont payées pour ça. Même si elles ont besoin d’argent, elles pourraient quand même faire autre chose, non ? Travailler en usine, vendeuse, autre chose.
Mais est-ce vrai ? Avant les grandes luttes sociales, les filles qui bossaient dans les usines chimiques pourries et maladives se mutilaient en connaissance de cause, tout en rêvant de passer à travers. Ces filles auraient-elles pu choisir autre chose ?
En vérité, qui sont vraiment ces hommes et ces femmes que le spectateur consomme à longueur de vidéo ? Tous des enculeurs fougueux et des salopes qui aiment ça ? Ou encore des fainéantes qui refusent de bosser ?
Réponse d’un producteur de porno suédois* : « Ce sont très souvent d’anciennes victimes de viols ou d’inceste dans l’enfance. » Et puis, après un temps : « Bien sûr, dans ces conditions, on peut se demander si elles choisissent ce métier librement ».
Quant aux hommes ? Réponse du même producteur : « Les hommes ne doivent pas être émotifs pendant. Il ne faut pas, par exemple, qu’ils attendent une réponse de leur partenaire, qu’ils soient attentifs à leurs réactions. Alors, s’ils sont émotifs, ils ne peuvent pas vraiment faire ce travail. En fait, les hommes doivent pouvoir agir comme des machines. »
Réponse d’un ancien commissaire, qui a rencontré d’innombrables prostituées et actrices du hard* : « J’ai connu des milliers de filles. En fait, j’ai plus l’impression d’avoir rempli une fonction de travailleur social. Ce ne sont pas les mêmes filles dans le porno et dans la prostitution. Mais elles ont les mêmes origines. Presque toutes ont été abusées dans l’enfance. »


Voilà un début de réponse sur les être humains qui travaillent dans le porno. Que ce soit en France, aux Etats-Unis ou en Suède, la constatation des associations, après avoir recueilli de nombreux témoignages est la même. Les milieux défavorisés fournissent un vivier de pauvres filles pour la prostitution et la pornographie. Très souvent victimes d'inceste et violées pendant l’enfance. Ou accrochées aux drogues. Or, constatent les associations, les victimes d’inceste ou de viols, les droguées ne sont pas prises en charge par la société pour bénéficier d’un traitement ou d’un processus d’aide. Elles sont alors directement manipulées par des souteneurs ou des producteurs, parfois dès la sortie des foyers. Elles sont récupérées de façon industrielle pour alimenter les productions bas de gamme en tout genre, jusqu’avec des dogues, des ânes, des chevaux, etc. Chacun y trouverait son compte, que ce soit les services sociaux déjà saturés et incapables de répondre à la demande, ou, bien sûr, les boîtes de production du X tout venant, qui font leur beurre sur ces anciens enfants martyrisés, habitués à la douleur comme à la docilité.
Voilà le voile que lèvent les associations sur ces filles. Le corps des plus défavorisés utilement recyclés pour servir de liant social.
Ce n’est pas seulement un scandale mais une horreur. A grande échelle.


Aux USA, l’industrie du porno dégage 4 à 6 milliards de dollars par an. Plus que l’industrie du film et du disque réunie.
La diffusion de "Playboy" et de "Penthouse" (24 millions d’exemplaires) est deux fois plus importante que celles de "Newsweek" et de "Time" réunies… Toujours aux USA, 75 % des magasins de vidéo vendent des K7 ou DVD pornos, qui leur assurent entre 50% et 60 % du chiffre d’affaires. Et 65 % des connexions sur le net concernent des sites pornographiques. Derrière les chiffres, combien de corps ?
Backstage : deux filles interviewées * entre deux scènes, du sperme plein le visage.
La première, sourire figé, terrible, regard fixe : « Je sais que je suis une grosse pute. Mais je ne me rappelle plus quand ça a commencé » . La seconde : « Peut-être… quand je me suis fait enculer par l’avocat de mon père. Enfin, je ne sais plus si c’était son avocat ou un de ses collègues. J’avais douze ans. » Tout cela dit avec l’indispensable sourire caméra et en enfonçant un doigt manucuré dans une chatte épilée et parfaitement sèche.
Voilà la situation d’être humains entrés volontairement dans le bagne moderne du sexe, si on peut considérer comme un acte de volonté l’impossibilité de refuser des violences nouvelles pour les rescapés de violences anciennes. Qu’advient-il d’eux, une fois entrés ? Maladies, suicides… Comment savoir ? On apprend des associations que la plupart des actrices touchant à la zoophilie se sont suicidées. Enfin, celles dont on connaît le nom. La junkie édentée ramassée dans la rue pour se faire mettre par un lévrier afghan, celle qui pose pour la jaquette du dvd bien en évidence dans le bac prés de l’entrée du sex-shop à côté de chez moi, celle-là, où est-elle aujourd’hui, que lui est-il arrivé depuis? Suicide ? Overdose ? Les culs anonymes passent et crèvent. Qu’importe. Le réservoir à paumés et à déchets sociaux est disponible, à la merci des fantasmes érigés en loi. Ce n’est pas la matière première qui manque.
Mais après tout, comme le dit un autre producteur* : « Il n’y a pas de loi interdisant de faire de l’argent dans un système capitaliste. Je n’ai pas inventé le capitalisme. Je suis innocent. » L'écran et la réalité.


Sur l’écran, le spectateur de porno, à quelques stars près, voit finalement des filles qui se ressemblent toutes. A la couleur des cheveux et la grosseur de poitrine près. Difficile après tout de faire la différence entre un anus et un anus, une bouche à pipes et une bouche à pipes. Pas grand chose d’humain là-dedans, mais plutôt l’excitation au spectacle de morceaux de corps, de viandes avides, gémissants et presque toujours anonymes. C’est d’ailleurs justement cet anonymat, cette facilité, ce côté immédiat et à vif de l’acte sexuel qui font l’intérêt de ce genre de film. Alors, où est le problème ? Au nom de quelles idées réactionnaires condamner mon plaisir ? En quoi la vision de ces scènes peut-elle représenter un danger pour moi, pour les jeunes habitués à une telle sexualité mécanisée et mercantile, etc… ?
Telles sont les questions que se pose aujourd’hui le spectateur. Ces questions sont évidemment légitimes, et peuvent faire l’objet d’innombrables débats. D’ailleurs, on les entend partout, de "Max" à l’"Observateur", chez Delarue, sur TF1…
Mais le débat ne peut s'en tenir à la seule logique du spectateur, des fantasmes du spectateur. Parce que la réponse à la question « Qu’arrive-t-il et que deviennent les hommes et les femmes sur le tournage d’un film pornographique » n’est pas entièrement contenue dans les images que vous visionnez tranquillement sur votre vidéo (même si certaines choquent par leur inhumanité ou la souffrance visible des actrices).
Rappelez-vous "Gorges Profondes", le film X culte des années 1970, où tout le sexe se réduit à des pipes, queue à fond dans la gorge, ce qui ferait jouir à coup sûr l’héroïne. Pendant le tournage, Linda Marchiano, alors connue sous le nom de Linda Lovelace, était battue et menacée d’un pistolet par son compagnon afin de pouvoir accomplir les performances buccales qui ont fait du film une des œuvres fondatrices de la pornographie. Pendant les mois qui ont suivi, de nombreuses femmes ont été hospitalisées aux Etats-Unis, qu’elles aient été victimes de viols ou que leurs petits amis aient voulu réitérer à la maison l’exploit que Marchiano n’avait pu signer que menacée, dans un état second.


Tournage X*. Une petite blonde assez mince se fait sodomiser sans ménagement par un mec puis par un autre puis par un troisième. Ils font la queue sans état d’âme, bite à la main. Les larmes font couler le maquillage. Difficile de confondre les cris avec des cris de plaisir. Entre le deuxième et le troisième type, qui la secoue comme un sac, elle chancelle et ses yeux virent au blanc. Plan coupé. Séquence suivante, nouvelle enculade, avec en plus trois mains plongées dans son vagin, la fouillant sans ménagement. Quand son partenaire se retire, elle manque tomber. Une main la redresse par l’épaule et lui plaque le visage sur une bite. Elle doit sucer, tout avaler. Interview backstage de cette fille. Les larmes ne sont pas encore entièrement séchées :
- Q : Si un inconnu vous mettait sa bite dans la bouche en pleine rue, ça vous dérangerait ?
- R : Vous croyez que je les connais bien, les hommes avec qui je viens de tourner ? Je ne les avais jamais rencontrés avant le tournage. Alors si un inconnu jouissait dans ma bouche, non, ça ne me dérangerait pas.
Et puis un sourire caméra, d’autant plus atroce qu’on a encore en mémoire les grimaces de douleur de la scène précédente. Elle ajoute :
« Mais n’oubliez jamais que j’aime ça. J’adore le sexe, je suis une vraie pute et j’aime ça. »
Elle aime vraiment tomber dans les pommes, enculée par tous ces mecs ? Ou est-ce la thèse officielle ? Ou pire : finit-elle par le croire ? Et que penser de celles qui diraient aimer ça avec des chiens ou des mulets ?
Après la servitude volontaire, voici la torture volontaire, ultime horreur moderne.
Backstage, encore. Une autre actrice *, le visage également baigné de sperme.
- Q : De quoi avez vous peur ?
- R : De devenir un animal. Je ne suis plus un être humain. Je me sens comme un animal.
Même question posée à une autre fille *, en train de sucer un gode fluorescent. Elle sort le gode de sa bouche, et d’un coup son regard change. Eteint. Fixe. Perdu.
- Q : De quoi avez vous peur ?
- R : De devenir rien. Et ensuite moins que rien.


Backstage toujours.
Elle a au plus 24 ans *. Elle raconte son expérience d’ex-actrice de porno et s’écroule en larmes. Elle parle de Cookie en disant « elle », comme s’il s’agissait d’un corps étranger, comme si elle ne pouvait pas raconter à la première personne. Car Cookie, c’est elle.
Cookie devait tourner une double pénétration. Elle s’est mise à pisser le sang. Il a fallu couper. Les producteurs et les autres acteurs ont donné des kleenex à Cookie pour qu’elle s’essuie, en la traitant de conne parce qu’elle gâchait le film. Après cinq minutes de pause, le tournage a repris et on lui a fait finir la scène. Elle est payée pour ça, n’est-ce pas. Elle a choisi ça.
Cookie dit encore, parlant toujours d’elle-même à la troisième personne : « Cookie avait une hémorragie qui nécessitait une hospitalisation d’urgence. »
Cookie n’est sans doute pas la seule à avoir été hospitalisée après un tournage. Les histoires sortent. Une fille condamnée à la chaise roulante suite à un gang bang. Une autre passe six mois à l’hôpital. Comme le raconte Raffaëlla Anderson dans son terrible témoignage, "Hard" : « Prenez une fille sans expérience […], loin de chez elle, dormant à l’hôtel ou sur le tournage : faites lui faire une double pénétration, un fist vaginal, agrémenté d’un fist anal, parfois les deux en même temps, une main dans le cul, parfois deux. Tu récoltes une fille en larmes, qui pisse le sang à cause des lésions, et qui généralement se chie dessus parce que personne ne lui explique qu’il faut faire un lavement. De toute façon, c’est pas grave, la merde fait vendre. Après la scène qu’elles n’ont pas le droit d’interrompre, et de toute manière personne ne les écoute, les filles ont deux heures pour se reposer. Elles reprennent le tournage. »


Limiter le débat à la problématique du plaisir du spectateur est dangereux, parce que ce qu’il voit à l’écran n’est pas la réalité.
On parle parfois avec horreur des snuff movies, où les filles seraient torturées à mort. Mais certains films pornographiques se rapprochent des snuffs movies, les tortures sont coupées au montage. Les témoignages sortent des studios. Les images aussi.
Jamais on ne voit un gang bang, une double, triple, multiple pénétration ou un fist-fucking, filmé sans coupe, sans montage. Parce qu’alors, comment ne pas ouvrir les yeux, comment imaginer qu’on puisse infliger une telle violence à un corps sans conséquences et sans séquelles ?
Raffaëlla : « Le matin, tu te lèves, tu te fourres pour la nième fois ta poire de lavement dans le cul et tu nettoies l’intérieur. Tu réitères jusqu’à ce que ce soit propre. Rien que ça, ça fait mal. […] Après ça, j’ai besoin de me mettre sous la couette une heure pour oublier combien j’en souffre. […] Aucune position ne convient. Tu tournes dans tous les sens mais y a rien qui t’apaise. Après quoi, tu te retrouves sur un set et tu suces, tu cambres. On te traite de salope […]. Rien ne vaut une telle souffrance. »


La pornographie tout sourire n’est possible que dans un monde virtuel, où les cris de souffrance sont remplacés par des gémissements de plaisir et des appels à y aller plus fort. Déshumanisation
Voilà pourquoi, il est devenu non seulement stupide mais criminel de faire du débat sur la pornographie un débat « d’idées », où les défenseurs de la censure s’opposent aux soi-disant libres-penseurs sur le thème « quel effet sur le spectateur ? ». Même si j’apprécie le travail de pionnières mené aujourd’hui par les intellectuelles américaines sur la question de la pornographie, je ne partage pas leur opinion d’un racisme exprimé à l’encontre des hommes ou d’une fantasmatique macho insupportable. Il est inutile, et tout aussi criminel, de réduire le débat sur la pornographie à un antagonisme féminisme / pouvoir masculin.
Il est devenu en revanche urgent de s’interroger sur le processus de déshumanisation de milliers d’hommes et de femmes engagés dans la pornographie à la chaîne. Les témoignages sur les coulisses de la pornographie m’ont bouleversée et horrifiée. Il y résonne des échos familiers qu’on aurait bien voulu ne plus jamais entendre. Relisez n’importe quel témoignage de rescapés, consultez n’importe quel document sur la torture. Cela se passe, cela s’est toujours passé de la même manière. En Europe, en Afrique, en Amérique. Le processus de torture vise à priver un être humain de sa qualité d’être humain. La torture vise à le réduire à l’état d’animal, à l’anéantir jusqu’à ce que lui-même ne se considère plus comme humain, mais comme rien, moins que rien.


À chaque fois que l’on visionne un film pornographique, il faut s’en souvenir. Qu’advient-il de ces filles dont la plus grande peur est d’être devenue « un animal » ou « rien, moins que rien » ? Nous le savons. Certaines meurent de cancers, du sida ou d’hémorragie. Beaucoup conservent des séquelles physiques et psychologiques qui les poursuivent longtemps. Rocco Sifredi lui même a reconnu un jour que certaines « actrices » du porno bas de gamme, ultra majoritaire, avaient le sexe et l’anus détruits. L’américaine Catherine Mac Kinnon, qui a recueilli des dizaines de témoignages, décrit une de ces femmes de manière saisissante : « Elle n’a pas de nom. C’est une bouche, un vagin et un anus. Qui a besoin d’elle en particulier quand il y en a tant d’autres ? Si elle meurt, à qui manquera-t-elle ? Qui portera son deuil ? Qui s’en inquiétera si elle disparaît ? Qui est-elle ? Elle n’est personne. Littéralement, personne »
En Australie, beaucoup d’actrices ont recours à des opérations chirurgicales spécifiques. Il ne s’agit plus maintenant de retouches « classiques » (comme augmenter le volume des seins) mais de se faire ôter les grandes lèvres, afin que le vagin soit plus visible à l’écran… Rien qu'un trou. Spectateur bourreau.
Il faudrait traiter les rescapés de ce bagne moderne avec le même respect, les mêmes précautions que les rescapés de la torture. Après cette enquête et avoir visionné les images de « Shocking Truth », je sais que je ne pourrai plus regarder un film porno comme avant. Je ne demande pas la censure, ou l’interdiction des films pornographiques.


Je demande à sortir de la logique du spectateur. Qu’il nous suffise d’écouter notre corps. Il n’y a pas de débat d’idées sur le porno sans un débat de chair. Je ne demande pas l’abolition de la pornographie, dont on retrouvait déjà des traces sur les fresques pompéiennes.
Je demande la création d’un observatoire destiné à veiller au respect des personnes humaines employées sur les tournages. Suis-je « réactionnaire » ? Sexuellement frustrée parce que je demande pour des êtres humains les mêmes égards que pour les animaux ? Nous nous indignons du massacre des bébés phoques, du gavage des poulets, jusqu’aux animaux mal traités dans les tournages X. Citons pour rire, pour le fou- rire car sans folie, il faudrait en pleurer, cet avis d’un internaute sur la zoophilie « [même si j’adore la sexualité filles / animaux] je ne peux cependant, en tant que technicien vétérinaire, défendre l’idée d’une interaction sexuelle entre l’être humain et l’animal, parce que cela ruinerait la psyché de l’animal et le ferait ensuite agir de façon intolérable au regard des règles de politesse de la société humaine. De plus, il serait mal d’encourager un animal innocent à suivre les traces du mâle humain, en quête d’un idéal inaccessible ».


Froid dans le dos. Virtuel mortel
Imaginons un instant qu’ait lieu une campagne d’information des spectateurs, avec diffusion sur une chaîne généraliste d’un film documentaire (du type « Shocking truth ») comportant des images porno tournées « backstage » . Pour la plus grande majorité, le passage d’une représentation virtuelle à une réalité physique atroce contribuerait à une diminution considérable, si ce n’est à une disparition totale de l’excitation provoquée par ces images.
C’est à ce stade, et à ce stade seulement, qu’il faut réintégrer le point de vue du spectateur pour comprendre les résistances que soulèvent aujourd’hui les attaques dirigées contre la pornographie.
Ce spectateur, ces millions de spectateurs, une fois privés de leur jouissance virtuelle, devraient chercher d’autres ressources pour leur plaisir onaniste. Mais combien d’entre eux en sont-ils encore capables ?
Il ne faut pas sous-estimer la terreur et l’agressivité que suscitent chez certains la fin du rêve pornographique, la fin de l’image de la femme-trou, le désarroi que serait pour eux la perte d’un univers fantasmatique virtuel qui est souvent leur principal accès à la jouissance.
Comment jouir dans le monde réel ? Comment jouir de chair et d’odeur et du poids et de la présence vivante et souffrante d’une femme ? Il est urgent de proposer aux adolescents une autre vision du sexe et de l’amour que celle des femmes-orifices et des enculeurs-performance. On peut d’ailleurs se demander quels bons petits soldats dociles, quelles brutes obéissantes et conditionnées on cherche à faire des hommes, pendant qu’on transforme les femmes en animaux / objets méprisables et maltraités. Les chefs de guerre serbes dopaient leurs troupes aux films pornos avant de faire des descentes dans les villages ? Tout est fait pour que le spectateur onaniste reste enfermé dans l’ignorance de son propre corps et donc forcément aussi dans celle du corps de l’autre - en psychopathe qui non seulement ne réagit plus à la souffrance d’autrui, mais en jouit. La question du spectateur est : quelle humanité préparons nous, et voulons nous fabriquer des générations d'individus conditionnés, dociles, économiquement performants, prêts à tolérer n’importe quelle abomination de la part du corps social qui les entretiendra dans leur jouissance maladive?
Amoureux de la chair, des odeurs, de la sueur, des infinis jeux du sexe, nous ne nous devons pas seulement d’informer nos semblables sur les violences de la pornographie industrielle. A nous de témoigner de notre joie de vivre dans le monde réel et de défendre avec délectation les formes infinies de la jouissance incarnée.
La joie, plus forte que le gang bang.


I.S.


Merci de tout cœur à Malka Malkovich et à Solenne Bardé, pour leur aide précieuse, pour leur courage et pour leur joie de vivre. I.S.
* Tous les témoignages marqués d’une * sont filmés dans « Shocking Truth ».
** Une première version de cet article a été publié par le magazine "Blast" dans son numéro 4, en septembre 2002.

Isabelle Sorente, ancienne élève de l'école Polytechnique, est romancière et auteur de théâtre. Elle a publié "Le Coeur de l'ogre" (JC Lattès, 2003), "La Prière de septembre" (JC Lattès, 2002), "L" (JC Lattès, 2001) et "Hard Copy" (Actes Sud, 2001).
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Message par Baptiste Ven 14 Mai - 13:59

« Ce sont très souvent d’anciennes victimes de viols ou d’inceste dans l’enfance. » Et puis, après un temps : « Bien sûr, dans ces conditions, on peut se demander si elles choisissent ce métier librement ».
Il faut distinguer les filles qui viennent de l\'est (principalement), de actrices françaises à la Clara Morgane, Katsuni (diplôme en sciences politiques et en lettres modernes) et compagnie. Dans les deux cas, le choix de faire du porno n\'est pas soumis aux mêmes déterminants et critères. La plupart des actrices françaises ont fait des études dans différents domaines, ne sont pas forcément issus de milieux défavorisés et n\'ont pour la plupart ni été violées, ni droguées, ni rien d\'autres. A la limite, elles ont commencé tôt le sexe, et je doute que ce soit un critère suffisant. Je ne cherche pas à contredire ce qui est dit dans le texte mais à préciser certaines choses.

Trois facteurs sont en cause :

- La société capitaliste marchande du libre-échange qui, sous-prétexte du profit, déshumanise ses acteurs et agents. Par ailleurs, celle-ci est également responsable des flux d\'individus et de réseaux concernés par l\'industrie du porno légal ou illégal, notamment de par l\'immigration clandestine.

- La libéralisation des moeurs qui a placé nos sociétés sous le signe du \"jouir sans entrave\", en somme donner libre cours à tous désirs, envies, fantasmes, ceci se traduisant par des pratiques sexuelles d\'apparence jouissives - qui peuvent l\'être dans la limite du raisonnable, si puisses t-on l\'être dans ce type de société dérégulée - la recherche de ses pratiques sous quelconques formes, visuelles dans le cas présent par le biais du porno.

- Le développement du porno via l\'internet qui a d\'une part mis à mal l\'économie du porno aux formats K7 et DVD, cette dernière étant assurément plus encadrée que le porno du web. De plus, le porno est un devenu une marchandise accessible pour ne pas dire courante. Le porno se forge aujourd\'hui comme un modèle, j\'en prend pour preuve le développement des pratiques exhibitionnistes, du porno amateur ou encore, plus grave, chez la jeunesse du développement de pratiques comparables à du porno soft.

Plusieurs solutions sont envisageables :

- Interdire le porno non-payant sur le web et taxé lourdement le porno payant sur le net ou non. Mettre en place des sanctions conséquentes pour les compagnies, les particuliers, les sites, les serveurs et les réseaux allant l\'encontre de ce principe. Bloqué les réseaux provenant de serveurs étrangers (c\'est possible, la Chine y arrive parfaitement...).

- Établir une rubrique spéciale dans le code du travail relative aux métiers du sexe. Cette dernière établirait entre autres des mesures d\'inspections régulières impromptues et de lourdes sanctions (amendes et peines de prison) pour les établissements qui ne se soumettraient pas à ses règles. Prévoir le bannissement de certaines pratiques dans un cadre publique ou semi-publique. (internet, rue, clubs etc)

- Faire la chasse aux réseaux implicites et / ou occultes profitant très largement de l\'industrie du porno légal ou illégal notamment par le biais de l\'immigration clandestine ou non.

- Favoriser le développement de l\'érotisme plutôt que de la pornographie. Dépassé le courant mais non pas moins ridicule argument du \"on l\'a fait, pourquoi nos enfants n\'en profiteraient pas également\". Enseignons...


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Message par Troska Ven 14 Mai - 15:09

Sincèrement ? Je suis même pas choqué pour toute te dire, pour la simple et bonne raison qu'il faut vraiment être un ignare pour ne pas savoir que les nanas qui se sont prendre à 3-4-5 en double pénétration ou autre, elles sont détruites, malgré les plans de caméras, le maquillage ou autre. Cela dit, j'ai vraiment lu des témoignage qui me laisse perplexe et qui me font littéralement froid dans le dos. Voilà, ceci est là nouvelle marchandisation du corps et pourquoi ? Parce que, finalement, dans un système capitaliste, la marchandise est tout, donc on va marchander le corps, on va marchander le plaisir et qu'importe ceq ue pense celle qui va se faire laminer son cul, tant qu'elle sert d'image de marque et qu'elle fait bander les puceaux et autres névrosés sexuels de la Terre entière ..

Quant à Sabrina Johnson, 23 ans, elle s’entraîne pour battre le record du gang bang, 2000 hommes en 24 heures prévus à la Saint-Sylvestre.
Neutral
Faut vraiment être débile, ou complètement conditionné pour la performance du truc quoi. Non seulement je lui aurais mis une baffe, mais j'aurais coupé la queue à tous les mecs qui sont passé par là. Putain, après on s'étonne pourquoi certaines nanas sont enceintes a 13 ans ou il y a viols collectif sur viol collectif ..
Moi ça me dépasse perso, je veux bien jouer au jeu de celui-qui-fait-la-meilleure-performance-sexuelle, mais y a des limites à ne pas franchir. Je pige pas sincèrement.

« Il n’y a pas de loi interdisant de faire de l’argent dans un système capitaliste. Je n’ai pas inventé le capitalisme. Je suis innocent. »
Voilà et ça c'est scandaleusement immoral, au plus haut point. " J'ai le droit de faire du fric et du profit, c'est mon intérêt, et de mon intérêt de faire des films pornos, je satsifait le besoin de milliers de gars/nanas en chaleur devant leur écran ou dans un salaud. Quoi ? je suis dans la logique du libéralisme, j'ai parfaitement le droit de réunier la vie des autres, vu que je peux faire du fric " :dingue:
On pousse cette logique du " spéctacularo-marchande" , on se retrouve avec des connards qui bousillent la vie de centaines, voir de milliers de nana, ruiné aussi bien psychologiquement,; moralement que physiquement.

La seconde : « Peut-être… quand je me suis fait enculer par l’avocat de mon père. Enfin, je ne sais plus si c’était son avocat ou un de ses collègues. J’avais douze ans. »

Putain, et ça choque personne ? J'arrive pas à comprendre, après ce genre de traumatisme, on te fait suivre une thérapie et on te pousse pas à continuer. Mais, dans quelle monde on vit, sincèrement ? A douze ans en plus, le mec a aucun scrupule quoi, lui il mériterait bien de se faire casser la gueule et toutes ces dents et limite une castration chimique, juste pour montrer l'exemple. Une vie brisée et on fait rien pour l'aider, on continue à lui dire de se laisser enculer par 20 gars à la suite. C'est sûr que ça rapporte plus de fric que faire un suivi psychologique.

Vous croyez que je les connais bien, les hommes avec qui je viens de tourner ? Je ne les avais jamais rencontrés avant le tournage. Alors si un inconnu jouissait dans ma bouche, non, ça ne me dérangerait pas.
« Mais n’oubliez jamais que j’aime ça. J’adore le sexe, je suis une vraie pute et j’aime ça. »
Quand je parlais de marchandisation .. Non seulement son état ne l'inquiète pas - car genre, elle veux absolument se faire traiter de salope et de pute, mais lol - mais ça ne l'inquièterais pas de se faire prendre par 30 gars dans une rame de métro. C'est pervers, car il y a double perte d'identité : aussi bien sexuel que dans sa personnalité. On en oublie toute repère, on devient une machine sans sentiment et si on ose avoir un sentiment, c'est limite la porte. J'ai l'impression d'avoir un discours de réac, pourtant, Dieu sait que je ne le suis pas, je suis même à l'opposé, pour la jouissance, mais pas ce type de jouissance machinisé, calculé et complètement stupide.

De devenir un animal. Je ne suis plus un être humain. Je me sens comme un animal.
De devenir rien. Et ensuite moins que rien.
No comment. Quand on permet la marchandisation des corps à ce niveau, de toute façon, on perd toute notion de ce que l'on est. C'est vraiment hypocrite, de la part des producteurs, d'amassés des millions et de pas faire un suivi psychologique pour les actrices. A force de rabaisser quelqu'un à son niveau d'instinct le plus bas, c'est logique qu'on le transforme en animal et qu'on le pousse à agir comme tel. Y en a certains qui mériteraient de se faire enculer par un âne tien, juste pour ressentir ce que peuvent ressentir certaines actrices après 20 pénétration anale.

Je pourrais commenter tout le texte, qui en fait, ne m'insurge pas autant que ça.
Moi aussi, y m'arrive de faire un tour sur Youporn de temps à autre et je le cache pas, bien qu'il est évident que derrière une scène de cul, tout n'est pas rose non plus. Cela dit, beaucoup en ont rien à foutre, car ils pensent que c'est magique : le pire, c'est ceux qui veulent reproduire ça chez eux et qui finissent à l'hosto car ils ne sont pas adaptés à ce genre de situations. Oui, le porno a été dénaturisé, pour causes de frics et de performance .. Merci qui ?
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Message par B14 Ven 14 Mai - 15:27

Marrant qu'un anar conteste son mode de vie Laughing

L'interdire tout simplement. Ainsi que toute pratique contre nature.

Puis c'est mutlifactoriel, ces truies sont degenerés tout simplement, par la société judeo-materialiste.
On ne me fera jamais croire que même dans la misere, on en vient à faire ça dans la contrainte, c'est encore cet argument du genre "c'est la société" qui excuse tout et rejette la faute sur tout le monde donc personne.
Les femmes battues par exemples, on les oblige pas à rester avec leur mec hein.
Il y en a vraiment qui sont dejantés, et sans contraintes le font parce qu'elles le veulent. Parce qu'elles n'ont pas été eduqués autrement que dans le "jouir sans entraves".
Au final c'est seulement un niveau superieur de la mentalité qu'on peut voir tout les jours avec les poufiasses et putes a negres (c'est pas de la zoophilie ça peut être ?).

Il y a pas 36 choix. A côté de ça comment s'etonner que beaucoup preferent la morale de l'Islam ou le balai dans le cul du catho-tradisme ? (hypocrisie, les monotheismes sont des ramassis de deviant sexuels).
Il nous faut une rigueur morale vrai. Un socialisme de fer basé sur la famille.

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Message par Troska Ven 14 Mai - 15:30

B14 a écrit:Marrant qu'un anar conteste son mode de vie Laughing
bounce bounce
Marrant que tu dises n'importe quoi aussi. Je conteste le fait que le porno soit dénaturisé, tout simplement, le but n'a jamais été de faire du fric ou de briser des vies. Wink
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Message par B14 Ven 14 Mai - 15:35

certaines nanas sont enceintes a 13 ans
si c'est pas due à un viol ou un inceste, c'est plutot normal hein.
C'est precisement l'hypermaterialisme qui fait que l'age du premier enfat est repoussé sas cesse, le sans entrave au lieu d'assumer.

Voilà et ça c'est scandaleusement immoral, au plus haut point. " J'ai le droit de faire du fric et du profit, c'est mon intérêt, et de mon intérêt de faire des films pornos, je satsifait le besoin de milliers de gars/nanas en chaleur devant leur écran
comme si y aurait pas ça en anarchie, vu que tout est libre, et sur la morale, je connais des putes, elles ont été elevés dans des communautés hippies. T'est un sans morale tros'.

il mériterait bien de se faire casser la gueule et toutes ces dents et limite une castration chimique, juste pour montrer l'exemple.
c'est le genre de solutions molles qui fait qu'on est là.
Torture pour la torture, ça me parait logique. C'est pas les supplices moyenageux qui manquent.
Il faut instaurer une terreur repressive telle que les deviants prefereraient se couper les couilles eux mêmes car on les traquera jusque dans les toilettes.
evidemment touts les juifs sont deviants.
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Message par Itt Ven 14 Mai - 15:39

Evidemment ... Quand tu te rend compte que y' a plus de papier après que t'ai fait popo c'est de la faute des juifs aussi j'imagine ?
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Message par Troska Ven 14 Mai - 15:44

B14 a écrit:si c'est pas due à un viol ou un inceste, c'est plutot normal hein.
ça n'a rien de normal. J'appelle ça foutre sa vie en l'air.
Encore une fois, si tu veux te donner du plaisir, y a des moyens de contraceptions, on peux pas dire que ça n'existe pas, m'enfin !
Non, etre enceinte à 13 ans, parce que j'ai pu regarde un film porno et que je vie dans une pornocratie, non merci.
Le sexualité, ça s'apprend, c'est l'éducation que doit donner les parents et non les multinationales tourneuse de porno.

comme si y aurait pas ça en anarchie
Avec l'abolition de l'argent ? Je vois pas comment, c'est un fait.
La morale, c'est quelque chose qui existe, je m'en bas royalement les couilles des communautés hippies, c'est toujours mieux que les camps de la mort des idiots NS aux States, si tu veux mon avis.
Je ne vais pas dire que ça n'existerais plus, mais la différence, c'est que d'une l'argent n'existera plus et qu'il faut changer la condition féminine, radicalement. Alors non, je le dit, dans un socialisme Libertaire, il n'y a pas d'esclavage ni de marchandisation de corps. Que ça te plaise, ou non.

Il faut instaurer une terreur repressive
J'suis d'accord.
La chasse est ouverte.
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Message par B14 Ven 14 Mai - 16:01

Itt a écrit:Evidemment ... Quand tu te rend compte que y' a plus de papier après que t'ai fait popo c'est de la faute des juifs aussi j'imagine ?
Euh ça m'arrive pas. Je sais vivre sans PQ. (j'ai pas dit que je m'essuyais pas hein, mais du papier t'en a partout, pas obligé d'aller acheter des rouleaux commercialisé, tu as le ouest-france). Toi par contre je sais pas.

y a des moyens de contraceptions
à 13 ans ? t'est un grand malade !

etre enceinte à 13 ans, parce que j'ai pu regarde un film porno
c'est vrai qu'on devient enceinte en regardant un porno. Je crois bien être parmi les derniers a avoir connu lesplaisirs de la chair avant de voir un porno, ça rend taré ce truc là.

l'éducation que doit donner les parents
je vais même pas deballer un paragraphe theorique pour te montrer a quel point t'es bête, seulement un fait : 60% des viols dans l'enfance sont fait par les parents.
C'est l'Etat oui, tout dans l'Etat, rien en dehors.
Das HitlerJugend.
L'envers du porno Hitleryouth

camps de la mort des idiots NS aux States,
t'as fumé quoi ?
pourtant faut bien en faire kek chose des pedos et cie.

il n'y a pas d'esclavage ni de marchandisation de corps.
je t'ai dit precedemment que y a pas besoins de fric pour ça, il a bon dos, c'est la mentalité du "jouir sans entraves" qui fait ça.
l'esclavage moderne c'est dans la tête, il n'y a plus de chaines depuis un siècle ou 2.
être libre dans sa tête passe par une dictature franche et assumé.
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Message par Troska Ven 14 Mai - 16:28

B14 a écrit:à 13 ans ? t'est un grand malade !
Pas à 13 ans spécifiquement.
Surtout quand on est jeune et dans l'adolescence, y a moyen pour que dalle d'avoir des moyens de contraceptions.
y en a meme qui le font gratis, donc bon ..

c'est vrai qu'on devient enceinte en regardant un porno.
Oui et non. Disons que le mec puceau qui regarde ça, va vouloir faire ça avec sa petite copine ou une autre nana de son age, persuadé que le sexe, c'est " ça ".
Tout bonnement honteux.

60% des viols dans l'enfance sont fait par les parents.
C'est un fait, mais je refuse pour ma part, que l'Etat ou des connards s'occupent de mon gosse. Moi je l'éduquerais suivant ma méthode, et ce n'est pas l'Etat, ni l'école publique, qui me fera changer d'avis.
Les parents sont aussi névrosés que les gosses, dans la société actuelle, c'est bien qu'il y a un problème. C'est pas l'Etat qui va régler ça, bien au contraire, vu qu'il en est incapable.
" Tant que l'Etat existe, pas de liberté ; quand régnera la liberté, il n'y aura plus d'Etat "
J'emmerde les organisations de jeunesses au passage, surtout quand elles sont étatico-abrutissantes.

pourtant faut bien en faire kek chose des pedos et cie.
Je parlais des camps d'entraiment aux States.
Les autres camps, c'est tout aussi débile.

être libre dans sa tête passe par une dictature franche et assumé.
Drole de façon de voir la Liberté.
Pas pour moi, mais on en a déjà discuté. Liberté + Liberté = ++ de Liberté
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Message par B14 Ven 14 Mai - 17:02

Surtout quand on est jeune et dans l'adolescence, y a moyen pour que dalle d'avoir des moyens de contraceptions.
y en a meme qui le font gratis, donc bon ..
ça devrait être interdit (la contraception) tout simplement. Au lieu de guerir la maladie on cache ses symptomes. Et ça pemet d'operer un genocide.

Oui et non. Disons que le mec puceau qui regarde ça, va vouloir faire ça avec sa petite copine ou une autre nana de son age, persuadé que le sexe, c'est " ça ".
Tout bonnement honteux.
sont quand même grave, pour croire ça faut quand même être sacrement predisposé à la connerie, on peut pas tout rejetter sur le seul porno.

C'est un fait, mais je refuse pour ma part, que l'Etat ou des connards s'occupent de mon gosse. Moi je l'éduquerais suivant ma méthode, et ce n'est pas l'Etat, ni l'école publique, qui me fera changer d'avis.
Tant mieux, on te demandera pas ton avis.

Les parents sont aussi névrosés que les gosses, dans la société actuelle, c'est bien qu'il y a un problème. C'est pas l'Etat qui va régler ça, bien au contraire, vu qu'il en est incapable.
hier j'avais vu une video de parents qui font de leurs gosses de même pas 8 ans des "lolittas" en minijupe-soutif et tout, les parents sont de gros pedos, il faut eduquer d'abord les parents. Et ça seul un systeme exterieur a la famille le peu.

" Tant que l'Etat existe, pas de liberté ; quand régnera la liberté, il n'y aura plus d'Etat "
tant mieux, je hais la liberté.

J'emmerde les organisations de jeunesses au passage, surtout quand elles sont étatico-abrutissantes.
tu sais, le concepteur des hitlerjugend etait limite anar, il voulait ue les gosses s'epanouissent par eux même, lapedagogie moderne, etc. C'est moins nevrosant que les scouts qui eux sont plus totalitaires (oui je l'ai dit, j'ai osé et c'est vrai).

Je parlais des camps d'entraiment aux States.
et quoi ?

Les autres camps, c'est tout aussi débile.
c'est une solution geniale, tout dans les camps, rien en dehors, j vois vraiment pas ce qu'on peut reprocher à ce systeme.

Drole de façon de voir la Liberté.
Pas pour moi, mais on en a déjà discuté. Liberté + Liberté = ++ de Liberté
actuellement on est mentalement prisonnier, la prison est dans notre tête, on suit nos pensées, on les controle. Dans une dictatur franche (pr opposition à l'hypocrite qu'est la democratie) les gens ont le droit de penser librement, c'est les derives qui sont sanctionnés.
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Message par Itt Ven 14 Mai - 18:17

tu sais, le concepteur des hitlerjugend etait limite anar, il voulait ue les gosses s'epanouissent par eux même, lapedagogie moderne, etc. C'est moins nevrosant que les scouts qui eux sont plus totalitaires (oui je l'ai dit, j'ai osé et c'est vrai).

Les mêmes jeunes épanouis que Hitler à envoyer se faire trucider quand Berlin était assiégé ? Faire de braves petits soldats fidèles au reich, peut être émancipés de certaines choses, mais de choses décidés par le pouvoir en place ... Comparer ça à la pédagogie libertaire, c'est limite insultant.

tu as le ouest-france

Faut quand même l'acheter le ouest france ! Enfin bref ...
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Message par B14 Ven 14 Mai - 20:45

je l'ai tout les jours depuis 4 ans, c'est gratos pour les etudiants.

Faire de braves petits soldats fidèles au reich, peut être émancipés de certaines choses, mais de choses décidés par le pouvoir en place ... Comparer ça à la pédagogie libertaire, c'est limite insultant.
C'etait la jeunesse la plus saine qui ait jamais existé. Et se "faire trucider" est un honneur, mourir pour son Europe et aller au Valhalla, il n'y a rien de plus elevé. On on a une jeunesse avec des valeurs, ou pas.
C'est sur votre pedagogie, elle n'existe pas.

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Message par Itt Ven 14 Mai - 21:10

Et ils n'était bien sûr absolument pas endoctrinés, jeunesse hitlérienne y' a pas du tout de parti pris bien sûr, ils étaient tout à fait libre de penser et pouvait discuter librement de n'importe quel sujet avec leur enseignants ...


C'est sur votre pedagogie, elle n'existe pas.

On préfère laisser l'enfant se construire en lui donnant les outil pour réfléchir, s'émanciper, se cultiver selon sa volonté. Contrairement à toi qui veux les faire penser comme toi, parce que t'a décidé que ta politique était la seule opinion possible.
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Message par B14 Ven 14 Mai - 21:47

Et ils n'était bien sûr absolument pas endoctrinés, jeunesse hitlérienne y' a pas du tout de parti pris bien sûr, ils étaient tout à fait libre de penser et pouvait discuter librement de n'importe quel sujet avec leur enseignants ...
Pas besoin d'endoctriner qui que ce soit puisqu'on a raison. Inculquer des valeurs, une discipline, un mode de vie, guider la vision, en revanche c'es le strict minimum.
Aujourd'hui peut on parler librement des juifs, des monotoheismes, de la lutte des classes, des races, des pedes, du caital, des guerres fratricides, de la WW2 et du NS et des details troublants de la chouina ? Non. Alors quels sujets ne pouvaient ils aborder ? Paf. Un NS est quelqu'un qui pose trop de questions au contraire.

On préfère laisser l'enfant se construire en lui donnant les outil pour réfléchir, s'émanciper, se cultiver selon sa volonté. Contrairement à toi qui veux les faire penser comme toi, parce que t'a décidé que ta politique était la seule opinion possible.
Non, ça revient à ce que j'ai dit ci dessus. Et c'est exactement comme ça que se definnisait la HitlerJugend.
Vous en revanche vous ne donnez aucun outil puisque faut pas ci fait pas ça ....
Pas ma faute si j'ai raison. De quel droit la votre serait elle mieux que la mienne ?
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Message par Troska Ven 14 Mai - 21:55

vous ne donnez aucun outil puisque faut pas ci fait pas ça ....
On donne aucun outil, vu que c'est à l'enfant de se construire son propre parcours, en quelque sorte.
Education émancipatrice : développement de l'autonomie, de la responsabilité, du compromis individuel et communautaire et de la faculté d'autogestion et considération de la liberté comme le droit le plus essentielle de chaque personne.

" L’éducateur a l’obligation de ne pas perdre de vue, un seul instant, que c’est lui qui se doit à l’enfant, et non l’enfant à lui ; qu’il est fait pour l’enfant et non l’enfant pour lui ; qu’il ne doit marchander ni son temps ni sa peine ; qu’il doit être moins soucieux de ses convenances personnelles, de sa tranquillité, de sa satisfaction, de ses intérêts propres que ceux de l’enfant que, si faible, si chétif, si désarmé que soit l’enfant, celui-ci doit être, à ses yeux, un adulte en croissance, une personnalité en formation dont il a la charge.
Sébastien Faure "
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Message par Itt Ven 14 Mai - 22:03

Aujourd'hui peut on parler librement des juifs, des monotoheismes, de la lutte des classes, des races, des pedes, du caital, des guerres fratricides, de la WW2 et du NS et des details troublants de la chouina ? Non. Alors quels sujets ne pouvaient ils aborder ? Paf. Un NS est quelqu'un qui pose trop de questions au contraire.

Je défend pas le système actuel, je déteste la pédagogie qu'on pratique dans nos école. J'aimerai presque t'avoir comme camarade de classe te voir démonté leur vision du nazisme (juste pour rire). Quand t'a un rpof qui dit "Les vilains capitalistes bouhhh" (de manière ironique pour se foutre de la gueule de je sait plus qui) à une classe de terminale, tu commence à te poser des questions.
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Message par B14 Ven 14 Mai - 23:16

Ah oui mes cours de term c'etait la foire, la prof savais plus ou se mettre, quand je demontais les incoherences point par point. A la fin de l'année elle a craqué genre "va t'encarter au NSDAP mais fous moi la paix".
Le pire truc qui m'as fait bondir c'est quand une saleté de prof bourge a dit "les nazis, les anarchistes et les communistes tut ça c'est pareil, c'est la dictature du desordre, le socialisme meurtrier"
bouh le socialisme.

Là y a plus rien a repondre, a part molotover sa maison.
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Message par Itt Sam 15 Mai - 13:24

Morceaux choisis d'histoire, genre cette semaine on a parler des paysans ukrainiens qui refusaient la collectivisation (vers 1930), sans préciser ce qui s'y était passer 10 avant et 2 ou 3 ans après. Ca ferait désordre de parler des anars, l'holodomor je comprend même pas pourquoi on en dit quedal :s
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