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Message par Baptiste Mer 30 Juin - 17:55

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La droite est un objet politique non identifiable. Plus on s'efforce de la cerner, plus elle se dérobe. Plus on tente de la définir, plus elle se révèle rebelle aux définitions. On a pu dire que la philosophie de droite est spontanément organiciste, ou qu'elle " consiste à affirmer que l'homme n'est pas un être immédiatement parfait, quil doit être éduqué, qu'il doit être formé" (Claude Rousseau), ou encore qu'elle conduit à reconnaître l'existence d'un ordre extérieur au jeu conscient des actions humaines, qui viendrait en limiter la portée ou les aspirations. Mais à peine a-ton avancé ces propositions qu'on voit se multiplier les exceptions. Les résultats sont si peu convaincants qu'il paraît impossible de trouver aux différentes familles " de droite " un dénominateur commun, qu'on pourrait ensuite utiliser comme le critère d'un clivage gauche-droite.

René Rémond, distinguant le légitimisme, l'orléanisme et le bonapartisme, division discutable à bien des égards, n'a lui-même pas été capable de les réunir sous un critère commun. Ni l'orléanisme ni le bonapartisme n'ont d'ailleurs été des droites lors de leur apparition. Le libéralisme est à l'origine une pensée de gauche, le bonapartisme un centrisme autoritaire-jacobin, l'orléanisme un compromis entre l'Ancien Régime et la Révolution. La filiation entre ces familles et les héritiers actuels n'est pas moins problématique : les continuités à droite ne sont jamais très nettes.

La pluralité des droites encourage des typologies mais décourage les synthèses. Tout paraît par exemple opposer libéraux et contre-révolutionnaires. Et pourtant, ce sont tous deux des providentialismes, qui affirment que l'homme ne saurait par lui-même constituer l'ordre social en fonction d'un plan. Mais cette " horreur de la volonté" (Stéphane Rials), qui rabat la politique sur l'approbation consciente d'une nécessité représentée de façon transcendante (la Providence) ou immanente (la " main invisible " du marché) ne se retrouve nullement dans le bonapartisme et le nationalisme, dont le volontarisme accentué contraste au contraire avec l'anti-volontarisme contre-révolutionnaire (de Maistre) comme avec l'anti-constructivisme libéral (Hayek).
Aucun thème n'appartient de fondation à la droite ou à la gauche. Toutes les notions abstraites (égalité, hiérarchie, liberté, autorité, ordre, mouvement, conservation, progrès, etc.), toutes les attitudes (optimisme, rigorisme, dogmatisme, individualisme, etc.), que l'on a tenté de répartir entre la gauche et la droite n'ont cessé de traverser tous les camps. La droite n'a pas moins défendu la liberté que la gauche, laquelle ne s'est pas montrée moins sensible aux dérives autoritaires ou dictatoriales que la droite. Le nationalisme, le racisme sont nés à gauche avant de passer à droite, tout comme l'écologie et la décentralisation sont nées à droite avant de passer à gauche. L'ordre moral est historiquement à droite, mais la conception morale du monde est à gauche. Sous la Monarchie de Juillet, c'est la droite qui est pacifiste, et la gauche belliqueuse et nationaliste. En 1880, c'est Jules Ferry qui multiplie les expéditions coloniales que dénonce Déroulède. Joseph de Maistre prône le " sentiment " contre le rationalisme des Lumières, mais Maurras voue à la raison classique un culte qu'il oppose pareillement au " sentimentalisme " d'un Rousseau.

La droite apparaît ainsi comme un lieu politique inévitable, mais à contenu éminemment variable. Il y a toujours une droite et une gauche, mais ce ne sont jamais les mêmes. Raoul Girardet résume la situation quand il écrit : " En cent cinquante ans, la France a connu simultanément des droites autoritaires et des droites libérales, des droites fidèles aux grands principes de 1789 et des droites les tenant en sainte abomination, des droites socialement conservatrices et des droites réformistes, des droites girondines ou fédéralistes. Des droites cléricales et des droites voltairiennes, des droites impérialistes ou des droites anticolonialistes. Des droites militaristes et des droites pacifistes ".

Mais aujourd'hui c'est surtout de misère de la droite qu'il faudrait parler. On a d'un côté une droite parlementaire, d'inspiration centriste et modérée, qui a longtemps manifesté sa répugnance à s'avouer pour telle, à tel point que se défendre d'être de droite, étiquette présumée péjorative, apparaissait comme le critère même de l'appartenance droitière. Cette droite là, désormais, n'hésite plus à se dire de droite, mais pour en donner quelle image ? Un ralliement massif aux idées libérales se heurte au désir d'une large partie de son électorat de voir restaurer des valeurs traditionnelles. Elle n'a ni mémoire ni symbolique qui lui soient propres. Elle n'a ni contre-tradition ni histoire singulière à opposer à la gauche. C'est une droite situationnelle, qui se borne à tenter d'infléchir une évolution qu'elle constate sans avoir de modèle alternatif à lui opposer.

A côté d'elle on trouve une droite radicale, souvent désertée par l'intelligence et le talent, et dont l'implosion programmée du parti de la principauté de Saint-Cloud a récemment encore donné la juste mesure. Cette droite a cessé depuis des decennies de formuler des idées nouvelles. Vivant dans ses souvenirs et cultivant ses nostalgies, elle se contente de recycler indéfiniment les mêmes articles consacrés aux mêmes auteurs, tout en restant aveugle devant le siècle qui vient.

Dans le même temps, le clivage droite-gauche perd chaque jour un peu plus de sa signification. L'attitude vis-à-vis de la religion, de la modernité ou du progrès sont devenus des critères inopérants pour distinguer droite et gauche. Il en va de même, de plus en plus, de l'origine sociale : la gauche elle-même ne prétend plus représenter le peuple, mais se méfie plutôt de lui. La pensée critique a été remplacée par l'acceptation du marché, la théorie marxiste a perdu tout prestige avec l'effondrement du bloc communiste, l'anticolonialisme a cédé la place à une critique du Tiers-Monde jugé lui aussi " décevant ", et la crise de l'Etat-Providence, qui n'a pas su freiner la montée du chômage, a fait naître le doute sur la possibilité d'instaurer un ordre social plus juste grâce à une redistribution des ressources par la puissance publique. La droite était censée regarder vers le passé, la gauche vers l'avenir. Mais de quel côté est aujourd'hui l'archaïsme, de quel côté la modernité, à un moment où la France dynamique se veut plus que jamais libérale, tandis que la France statique réclame le maintient des avantages acquis ? L'émergence d'une " troisième gauche " a déjà mis fin au tête-à-tête entre socialisme et libéralisme. S'affirmer de droite sans autre précision n'indique plus rien. On assiste aujourd'hui à une redistribution générale de tous les éléments de la carte politico-idéologique.

Ce numéro d'Eléments s'efforce de dresser à partir du présent une cartographie des droites. Quatre galaxies principales s'y dessinent, qu'on peut périodiser historiquement : une galaxie libérale, qui se forme dès la fin du XVIIe siècle, une galaxie contre-révolutionnaire, qui apparaît en réaction aux idées de 1789, à la fin du XVIIIe siècle, une galaxie nationaliste, qui surgit avec l'instauration définitive de la République, à la fin du XIXe siècle, et une galaxie aux contours plus imprécis, à la fois fédéraliste et régionaliste, personnaliste et communautarienne, dont il n'est pas interdit de penser qu'elle se met en place en cette fin de XXe siècle, en liaison avec la crise de l'Etat-nation et la fin de la modernité. La Nouvelle Droite a l'ambition d'y contribuer.

Robert de Herte, Eléments n°94, février 1999.
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Message par Troska Mer 30 Juin - 19:40

J'aime bien ce texte, sincèrement.
Il est temps qu'on arrête une fois pour toute de parler de goche et de droate et qu'on se base sur d'autres critères : Nationalisme, Patriotisme, Alter-mondialiste, Internationalisme, Étatiste etc etc ..
Parce que cette vieille division qui date de la RF, c'est dépassé. J'ai beau ne pas aimer le système des partis américains, mais là on ne parle pas de gauche et de droite, on parle de démocrate et de républicains avec diverses tendances à l'intérieur. On se fait pas chier à savoir si on est de droite ou de gauche, on sait quelles sont nos idées. Perso, étant anarchiste, je suis à l'extrême gauche de Staline quand il est en colère et qu'il a des envies de purges du parti. ( Very Happy )
Non sérieusement, je suis à l'opposé de tout ça, je suis hors du système parlementarisme et de plus, j'aime pas me définir, car je me limiterais et c'est le contraire de la pensée anarchiste. Bref ..

comme avec l'anti-constructivisme libéral (Hayek).
Hayek pourrait t'intéresser sincèrement, car il est très attaché à tout ce qui touche à la tradition et il me semble, qu'il fait partie des Libertarien qui sont en faveur d'une monarchie.

tout comme l'écologie et la décentralisation sont nées à droite avant de passer à gauche
Euh, t'es vraiment sur ?
T'a des preuves de ce que tu avances ? Je suis curieux quand même.

mais la conception morale du monde est à gauche
C'est quoi une conception morale " de gauche " ?

la théorie marxiste a perdu tout prestige avec l'effondrement du bloc communiste
Dois-je rappeler qu'on a jamais autant écoulé de livre de Marx depuis le début de la crise ?
Alors théorie marxiste qui perd de son prestige .. Wink

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Message par Baptiste Ven 2 Juil - 2:51

on parle de démocrate et de républicains avec diverses tendances à l'intérieur
A la base, c'est le schéma étatiste, fédéraliste. Aujourd'hui, on parle surtout de deux partis qui se sont mis d'accord sur les grands lignes mais s'opposent, assez démogagiquement le plus souvent, sur des détails liés à des nécessités électorales. En soit, ce pourrait être un des mes idéaux, le bipartisme (plutôt multipartisme restreint dans mon opinion) opposant fasciste républicain et nationaliste monarchiste (entre autres).

c'est le contraire de la pensée anarchiste
En refusant d'être à contre-courant de la pensée anarchiste, tu ne l'es déjà plus, anarchiste...Smile

Euh, t'es vraiment sur ?
T'a des preuves de ce que tu avances ? Je suis curieux quand même.

Pour l'écologie, je suppose qu'il fait le lien avec les mouvements Volkisch et le nationalisme romantique allemand, où même français où la nature, via le paganisme entre autres, tient une place importante. Il faut bien se douter que sa conception de l'écologie n'est pas celle des partis écolos.

Pour la décentralisation, cela me parait assez probant puisque les premiers libéraux étaient monarchistes.

C'est quoi une conception morale " de gauche " ?
Droit de l'hommisme, quête civilisatrice et universaliste, aujourd'hui cosmpolitisme, nomadisme, pacifisme et plein d'autres mots en -ismes, je suppose.

Dois-je rappeler qu'on a jamais autant écoulé de livre de Marx depuis le début de la crise ?
Alors théorie marxiste qui perd de son prestige ..
Il faut voir la qualité des lecteurs...
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Message par Troska Ven 2 Juil - 13:06

Tout de suite, allez.
Faut pas avoir la haine non plus, Marx est une lecture à avoir comme une autre, je dirais que c'est l'un des auteurs à lire pour comprendre la base de l'économie, avec Smith et Ricardo, les " Classiques " quoi.
Puis, il existe de très bonne vulgarisation de Capital par exemple, faites par Carlo Cafiero. Lire Marx, c'est pas la panacée, mais c'est sur que c'est trop rouge pour vous.

A la base, c'est le schéma étatiste, fédéraliste
Oui, mais c'est encore en vigueur aujourd'hui dans les " principes ". Les Républicains sont Etatiste, alors que les Démocrates sont Fédéraliste. D'ailleurs, le Sud était démocrate, c'est pour ça qu'il a fait scission avec l'Union, qui centralisait le pays.
C'est pareil pour le Texas en 1836, c'était parce que Santa Anna centralisait tout sur Mexico et que les pionniers, aventuriers ou Texans n'y voyaient que la ruine et une impossibilité de s'enrichir et de faire du commerce tranquillement. ( Enfin, c'est global, si l'indépendance du Texas a foiré en grande partie, c'était parce que les insurgés n'étaient pas d'accord sur la nature du Texas : République libre, Région autonome intégré au Mexique, rattachement aux States etc etc .. )

Mais pour moi, dans mon optique, il pourra toujours y avoir des partis politiques, mais ils n'auront plus le rôle qu'ils ont actuellement : Ce sera des centres de discussion, rien de plus. Ils ne monopoliseront plus le pouvoir et on aura plus besoin d'eux pour accéder a pouvoir et prendre des décisions dans le pays, vu qu'on le fera nous même, de manière locale.

En refusant d'être à contre-courant de la pensée anarchiste
" C’est difficile à expliquer, l’anarchie.. Les anarchistes eux-mêmes ont du mal à l’expliquer. Quand j’étais au mouvement anarchiste chacun avait de l’anarchie une idée tout à fait personnelle. C’est d’ailleurs ce qui est exaltant dans l’anarchie : c’est qu’il n’y a pas de véritable dogme. C’est une morale, une façon de concevoir la vie, je crois.. " Brassens.

Il n'y a pas de dogme anarchiste, c'est bien ça le problème. Je peux faire ce que je veux en fait, je peux imaginer l'anarchie comme je veux, puisqu'il y a une base commune ( fin du capitalisme, de l'exploitation, de la domination, entraide, partage, autogestion etc etc ) mais il n'y a pas forcément les même manière d'y arriver. Je pense que c'est ce qui fait que l'anarchisme, n'est pas une idéologie, parce que rien n'est fixe comme dans toutes les autres pensées. On est libre, c'est à nous de créer l'anarchie, de manière spontanée et non pas en suivant des préceptes à la lettre. C'est ce qui m'attire le plus finalement, car il y a autant d'anarchies possible, que d'anarchistes. C'est la Liberté en fait.

Il faut bien se douter que sa conception de l'écologie n'est pas celle des partis écolos.
Je le sais très bien, mais dire que la droite à le monopole des luttes écologistes, voilà quoi.
Quid des luddistes par exemple ? Des mouvements anti-industriel ? Qui sont en majeur partie mené par des gars comme Réclus, Tolstoi, Thureau, Bakounine ou Kropotkine .. Cette vieille croyance que la droite a été la première à protégé la nature, voilà quoi. Surtout à la vitesse à laquelle elle la massacré, je me permet de rire.
Pour ce qui est de la décentralisation, c'est pareil j'ai envie de dire. Toute la gauche a toujours voulu ( en France ) avoir un Etat fort pour protéger et permettre une redistribution. mais encore une fois, c'est la droite institutionnel, social-traitre. Que ce soit les marxistes, post-gauchistes ou autre, il y a toujours eu une volonté de détruire l'Etat.

plein d'autres mots en -ismes, je suppose.
D'accord, je comprend mieux.
Mais vous êtes autant universaliste que la gauche les gars, vous êtes des constructivistes. Vous voulez imposer votre manière de voir et de penser aux autres, de la même manière que nos républicains sont allez colonisé l'Afrique. Vous valez pas mieux, je vous rassure, vous méritez les même coups de bâtons ..

nomadisme, pacifisme
Je vois pas en quoi le fait d'être nomade puisse te faire quelque chose.
Et je suis pacifiste également, ça te gêne ? Evidemment, je le suis que avec ceux de ma classe sociale le reste ..

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Là c'est une autre histoire .. Smile
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Message par Baptiste Sam 3 Juil - 0:34

Tout de suite, allez.
Je plaisantais et j'ai lu un peu de Marx.

Oui, mais c'est encore en vigueur aujourd'hui dans les " principes ". Les Républicains sont Etatiste, alors que les Démocrates sont Fédéraliste. D'ailleurs, le Sud était démocrate, c'est pour ça qu'il a fait scission avec l'Union, qui centralisait le pays.
C'est pareil pour le Texas en 1836, c'était parce que Santa Anna centralisait tout sur Mexico et que les pionniers, aventuriers ou Texans n'y voyaient que la ruine et une impossibilité de s'enrichir et de faire du commerce tranquillement. ( Enfin, c'est global, si l'indépendance du Texas a foiré en grande partie, c'était parce que les insurgés n'étaient pas d'accord sur la nature du Texas : République libre, Région autonome intégré au Mexique, rattachement aux States etc etc .. )
Beaucoup d'exemples démontrent que les Démocrates ont quelques peu leurs idéaux fédéralistes et libéraux les exemples les plus célèbres le New Deal de Roosevelt, le Fair Deal de Truman ou même la présidence Obama qui n'a pas marqué la fin de l'hyperprésidentialisme, bien au contraire.

Je peux faire ce que je veux en fait, je peux imaginer l'anarchie comme je veux, puisqu'il y a une base commune
On peut faire la même chose avec le nationalisme, je le fais d'ailleurs puisque je m'inspire de différents courants en retravaillant certaines idées et en proposant des nouvelles. Ça ne concerne pas seulement l'anarchie ou quelconque idéologie mais davantage la façon dont tout personne pense sur ce que à quoi elle a adhéré.

Toute la gauche a toujours voulu ( en France ) avoir un Etat fort pour protéger et permettre une redistribution. mais encore une fois, c'est la droite institutionnel, social-traitre. Que ce soit les marxistes, post-gauchistes ou autre, il y a toujours eu une volonté de détruire l'Etat.
D'où le fait que la décentralisation est à l'origine de droite, la décentralisation permettant de défaire l'État de certaines de ses compétences et d'accorder à des corps intermédiaires, les plus souvent des collectivités territoriales, une certaine autonomie. Etant un goût prononcé pour les paradoxes, je suis pour un modèle colberto-fédéraliste voire physio-colbertiste, en clair un Etat fort dans ses pouvoirs régaliens et sa mission de protection et pérennisation de l'intérêt général et national mais une large autonomie accorder aux corps intermédiaires dont les régions. En somme, une version de l'idéal monarchiste maurassien.

Cette vieille croyance que la droite a été la première à protégé la nature, voilà quoi. Surtout à la vitesse à laquelle elle la massacré, je me permet de rire
Gauche comme droite ont soutenu l'industrialisation. La défense de la nature n'est probablement d'aucun bord puisque résultant d'une certaine sensibilité vis à vis des merveilles de la nature et d'une longue vue de l'esprit sur l'avenir, le long-terme, notre avenir et celui de notre descendance.

Mais vous êtes autant universaliste que la gauche les gars, vous êtes des constructivistes. Vous voulez imposer votre manière de voir et de penser aux autres, de la même manière que nos républicains sont allez colonisé l'Afrique. Vous valez pas mieux, je vous rassure, vous méritez les même coups de bâtons ..
Concernant la colonisation, je pense que nous n'aurions jamais du y aller mais qu'une fois là-bas nous aurions du y rester. D'ailleurs, beaucoup d'africains regrettent du temps de la colonisation et même de l'apartheid...

Ensuite, pour ma part, je souhaite avant tout imposer aux Français puisque Nationaliste, non pas aux Européens, puisque ni fasciste ni partisan d'un ensemble européen "un et indivisible", encore moins aux peuples du monde, puisque non-universaliste. Par contre, je soutiendrai les groupes d'autres pays ayant les mêmes visées que les miennes. Mon universalisme réside seulement dans des espérances de rayonnement de la France, de sa culture, de son prestige.

Je vois pas en quoi le fait d'être nomade puisse te faire quelque chose.
Nomadisme signifie ne pas avoir de domicile fixe. En tant que nationaliste, tu comprendras que cela me fasse quelque chose. D'ailleurs, toi qui est partisan de la constitution de communauté, être nomadiste n'est pas tellement de ton intérêt. Pour le reste, je ne suis pas contre une certaine forme de semi-nomadisme qui constituerait à se déplacer au travers des richesses, des merveilles culturelles et naturelles de France et d'Europe, en somme dans une logique identitaire et vertueuse.

Et je suis pacifiste également, ça te gêne ? Evidemment, je le suis que avec ceux de ma classe sociale le reste ..


« Depuis un quart de siècle surtout, le monde souffre de deux grands maux. Le pangermanisme et le pacifisme. Les deux sont des formes de la folie. La seconde est plus dangereuse que la première parce qu'elle est moins visible. En réalité, le plan allemand de domination universelle est manifestement si insensé que sa réalisation aurait pu et dû être arrêtée dès les premières tentatives de Berlin. S'il n'en a pas été ainsi, les pacifistes en sont responsables. Pour n'avoir voulu ni voir, ni entendre, ni agir en temps utile, les pacifistes sont les principaux responsables de la guerre. Ils le sont aussi de sa prolongation. Durant la Grande Guerre,« les pacifistes ont contribué longtemps à empêcher l'attaque par Salonique. Par suite, l'effort de la guerre a été concentré sur le front ouest où les Allemands étaient les plus forts. Les pacifistes ont, ainsi, fait sacrifier des millions d'hommes » André Chéramade, la clé du monde et de la victoire. L'histoire enseigne...
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Message par Troska Sam 3 Juil - 13:19

Baptiste a écrit: le New Deal de Roosevelt
C'est tout le contraire, puisque le New Deal, c'est du keynésianisme sans vouloir l'être ouvertement. De toute façon, les States se veulent être un pays le plus libéral possible, pourtant l'Etat a toujours jouer un rôle important dans leur balance de paiements par exemple. Je ne parle même pas des impôts également, William Godwin avait fait remarque que " Si la moitié des américaines refusaient de payer leur impôts, l'Etat serait en faillite ! "
Comme modèle libéral, j'ai vu mieux. Et quand on me parle de Reagan et de Thatcher pour un modèle (ultra-)libéral, les deux Etats des deux pays n'ont jamais été aussi présents dans le PIB du pays et aussi présent économiquement que socialement. Bref, tout ça pour dire qu'il y a des idéaux qui sont beau derrière, mais que dans l'application, c'est pas du tout ça. Le States sont une fédération, mais une fédération qui reste vachement centralisé autour de Washington.

On peut faire la même chose avec le nationalisme
Si c'était le cas, je serais nationaliste. Or, tu notes que ce n'est pas le cas.
Trop étouffant et dégoulinant de haine pour moi cette chose. Je me sens plus oppressé par un mec avec un drapeau Français ou Algérien, que un mec avec un drapeau rouge perso.

En somme, une version de l'idéal monarchiste maurassien.
Je sais qu'elle est ton idéal, avec l'autorité en haut et les libertés en bas et tu sais que ça ne me dérangerait pas, tant que tu laisses l'initiative locale aux collectivités de choisir leur mode de fonctionnement. Mais imaginons que à la base, il y a une forte concentration de communistes et d'anarchistes et que ceux-ci décident de se couper de l'autorité de l'Etat : Il fait quoi l'Etat ? Il envois l'armée, il rétablit l'ordre à l'ancienne en tirant sur la foule ?
C'bien ce qui me gêne avec l'Etat, c'est que c'est une bureaucratie qui se conduit comme une mafia et qui vient foutre sa merde partout, sous prétexte d'utilisé publique. Si on est cohérent, on se débarrasse de l'Etat et on vie en panarchie. C'est l'idéal le plus méta-politiquement souhaitable pou tous et toutes.

La défense de la nature n'est probablement d'aucun bord puisque résultant d'une certaine sensibilité vis à vis des merveilles de la nature et d'une longue vue de l'esprit sur l'avenir, le long-terme, notre avenir et celui de notre descendance.
Je suis parfaitement d'accord. C'est pour ça que je hais profondément les écolos, comme si il n'y avait que eux qui savaient comment défendre la nature et de la meilleure façon possible. Ils se conduisent presque comme des dictateurs par moment, c'est ça qui me fait le plus peur. Ce qu'ils ne veulent pas comprendre, c'est que pour que l'écologie triomphe, faut arrêter le consumérisme, le gaspillage et le productivisme : Donc abolir le capitalisme et sa logique libérale de profit et le côté social-démocrate du consumérisme Keynésien. Et on pourra mieux protéger la nature.

D'ailleurs, beaucoup d'africains regrettent du temps de la colonisation et même de l'apartheid...
Pour la colonisation, je suis d'accord, beaucoup regrettent la France.
Mais pour l'apartheid, tu peux me filer un lien, un témoignage, quelque chose parce que bon, je veux bien que l'homme blanc soi bien et tout, mais regretter l'apartheid, je pense pas que ce soit le plus judicieux à faire.
Surtout que l'apartheid n'est pas mort officiellement, l'un des grands pontes de l'Eglise Sud-Africaine ( Son nom m'échappe ) à dit lui-même que il y a une injustice de plus de deux cents ans envers les noirs et les blancs et on aimeraient que ça se règle en dix ans. C'est pas comme le mur de Berlin à la limite, y a toujours une séparation, mais elle a été " courte " par rapport à l'apartheid ou la traite des noirs en Afsud par exemple. On ne balayes pas une injustice parce qu'on veut qu'elle disparaisse, c'est trop simple pour être une réalité. Va encore falloir du temps et on sera sans doute pas là pour le voir.

Ensuite, pour ma part, je souhaite avant tout imposer aux Français
Voilà, donc tu imposes ton point de vue aux autres. Donc t'es constructivistes et tu vaux pas mieux que Ferry et les Opportunistes.
De quel droit tu peux imposer quelque chose aux Français ? Quelle est ta légitimité ?

D'ailleurs, toi qui est partisan de la constitution de communauté, être nomadiste n'est pas tellement de ton intérêt.
Qu'est ce qui m'empêche d'aller d'une communauté à une autre ? Rien.
C'est dans mon intérêt de voyager, je me ferais bien chier sinon.

Pour ce qui est du pacifisme ça me fait bien marrer.
C'est de la faute aux pacifistes si il y a eu Verdun ! Mon Dieu ! Pitoyable ..
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Message par Baptiste Sam 3 Juil - 16:00

C'est tout le contraire, puisque le New Deal, c'est du keynésianisme sans vouloir l'être ouvertement
Oui donc une certaine forme d'étatisme, nous sommes d'accord.

Si c'était le cas, je serais nationaliste. Or, tu notes que ce n'est pas le cas.
Parce que notre classement des choses importantes n'est pas le même, que nous n'accordons pas le même intérêt ni même la même définition de l'individu, des libertés etc. Je dis seulement que faire du syncrétisme au sein du nationalisme et tout à fait possible, au même titre que tu le fais au sein de l'idéologie anarchiste.

Comme modèle libéral, j'ai vu mieux. Et quand on me parle de Reagan et de Thatcher pour un modèle (ultra-)libéral
Ce sont deux régimes néo-conservateur, combinant libéralisme et conservatisme, selon que les intérêts des Etats Unis. C'est un peu la même politique que pratique La Russie aujourd'hui, bien que je préfère l'appeler national-libéralisme.

tu laisses l'initiative locale aux collectivités de choisir leur mode de fonctionnement
Ce sera bien le cas : une monarchie au niveau national, la libre-organisation politique au sein des provinces et des localités. Le rôle du pouvoir national sera d'émettre les grandes lignes, de veiller à ce que le mode d'organisation ne soit pas néfaste ni à l'intérêt des habitants de la collectivités, ni à l'unité et à la prospérité de la Nation. Dés lors que ces deux grands principes seront respectés, les collectivités conserveront leur autonomie acquise. A contrario, le pouvoir central pourra intervenir à des degrés différents selon la gravité de l'acte ou des actes de la collectivité concernée.

Il fait quoi l'Etat ? Il envois l'armée, il rétablit l'ordre à l'ancienne en tirant sur la foule ?
Tout dépendra de l'ampleur du mouvement et des revendications. Sur ce point, la République a enseigné beaucoup de choses notamment l'arrestation des chefs. S'il s'agit de sortir de la communauté nationale alors oui l'armée pourra être envoyer. Pour le reste, communistes, anarchistes ou autres, si le pouvoir central ne remplit ses rôles, les deux plus importants étant la défense de la Nation et du Peuple alors il sera de la responsabilité de tout mouvement de se révolter contre le gouvernant en place. Néanmoins, cette révolte ne devra remettre en cause ni l'unité de la Nation, ni les intérêts des contrées de France et de leur population (en somme du Peuple), ni celle du modèle monarchique. Dans le cas des communistes ou des anarchistes, à défaut de vous battre pour la Nation, il sera de votre devoir de vous battre pour le Peuple. Un Roi anarchiste, ça le fait, non ? Smile

Je suis parfaitement d'accord. C'est pour ça que je hais profondément les écolos, comme si il n'y avait que eux qui savaient comment défendre la nature et de la meilleure façon possible. Ils se conduisent presque comme des dictateurs par moment, c'est ça qui me fait le plus peur. Ce qu'ils ne veulent pas comprendre, c'est que pour que l'écologie triomphe, faut arrêter le consumérisme, le gaspillage et le productivisme : Donc abolir le capitalisme et sa logique libérale de profit et le côté social-démocrate du consumérisme Keynésien. Et on pourra mieux protéger la nature.
L'écologisme social-libéral et anti-raciste sera très certainement le prochain grand régime totalitaire. Je n'ai pas tellement d'arguments face à cette affirmation, seulement quelques suppositions et ressentiments du fait des pratiques et des comportements politiques de la mouvance écologiste et de ceux qui l'entretiennent, les climatologues et autres scientifiques de la même branche entre autres.

Mais pour l'apartheid, tu peux me filer un lien, un témoignage, quelque chose parce que bon, je veux bien que l'homme blanc soi bien et tout, mais regretter l'apartheid, je pense pas que ce soit le plus judicieux à faire.
Une image par exemple pour commencer :

La droite introuvable Awb20w10

Il est écrit sur les deux panneaux : "Le parti Afrikaaner (parti suprémaciste blanc) était meilleur que le parti Noir / Nous votons pour une meilleure vie, pas pour pire. Nous vivons comme des animaux"

Surtout que l'apartheid n'est pas mort officiellement
C'est certain, c'est aujourd'hui même un apartheid triple aujourd'hui : entre blancs et noirs, entre noirs et blancs, entre noirs riches et noirs pauvres. Le problème est que l'ANC a détruit toute l'économie mise en place par les Afrikaaners. Aujourd'hui, un tiers des sud-africains blancs vivent en dessous du seuil de pauvreté. Beaucoup de blancs ont été évincés de leur poste et remplacés par des Noirs, pas toujours qualifiés.

Un documentaire là-dessus : https://www.dailymotion.com/video/xcjnvb_l-afrique-du-sud-apres-mandela_news#from=embed?start=318

Je suis convaincu que le nombre n'est pas un déterminant de la légitimité de tel peuple à vivre sur telle terre. Or les Blancs, bien que mineurs, ont fait l'Afrique du Sud et qu'elle se défait sans eux.

Pour le reste, rassurons-nous, ce qui passe actuellement en Afrique du Sud, préfigure ce qui passera chez nous dans les décennies à venir...Les riches dans des villes bunkers, les pauvres s'entretuant. Dans les deux cas, pauvres ou riches, ils auront raison de faire ce qu'ils font. J'ai hâte...

Voilà, donc tu imposes ton point de vue aux autres. Donc t'es constructivistes et tu vaux pas mieux que Ferry et les Opportunistes.
De quel droit tu peux imposer quelque chose aux Français ? Quelle est ta légitimité ?
Une dictature quelque soit est une étape nécessaire vers la monarchie. Ce sera une période de régence que j'espère de type fasciste, sans le côté européiste. Il faut arrêter toute sa niaiserie qui conduit à penser qu'un modèle de société peut être mis en place sans force, sans imposition. Il faut bien prendre conscience qu'en face il y a un régime qui impose, bloque et détruit tout élément perturbateur et dangereux pour lui-même. L'armée, la police, la justice, la finance, le pouvoir, tout est à eux. Imposer quelque chose est déjà très difficile alors se masturber sur quelconque choix personnel est une erreur grave qui ne conduira qu'à de vaines utopies d'autant plus si l'on prend également en compte le caractère de l'homme moderne, ce mouton économique. Le genre humain est divisé en trois catégories : ceux qui imposent, ceux qui obéissent et les intermédiaires. Ceux qui imposent doivent le faire en vertu des intérêts de ceux qui obéissent. Ceux qui obéissent doivent être capable de maintenir ou de défaire ceux qui imposent selon que leurs intérêts soient remplis ou non. Les intermédiaires, quant à eux, sont imposant et obéissant.

Pour ce qui est du pacifisme ça me fait bien marrer.
C'est de la faute aux pacifistes si il y a eu Verdun ! Mon Dieu ! Pitoyable ..
La paix s'impose, comme tout chose. La paix c'est en premier lieu la guerre. Qu'aurait fait une France avec un Jaurès à sa tête face à un Empire allemand qui souhaitait mettre en pièce la France une bonne fois pour toute ?
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Message par Troska Dim 4 Juil - 11:52

Aucune idée, mais on peut toujours spéculer. Vous lmme faites de beaux discours sur l'Europe, les peuples blancs, la judéo-chrétienté, mais en 1914, vous seriez allez donc vous battre en première ligne quitte à foutre vos idées à la poubelle ? C'est de l'hypocrisie, tout comme les socialistes qui se sont engagés à la mort de Jaurès. Souvenez vous de Zimmerwald, des refus de montée en première ligne, des grèves et de l'Internationale dans les tranchées.

l'idéologie anarchiste
Le problème, c'est que pour moi, il n'existe pas d'idéologie anarchiste. On a beau parler d'anarchisme, mais c'est une tentative de classement qu'on a fait des auteurs suivant ce qu'ils pensaient. C'est ce qui me dérange, c'est qu'il faut absolument qu'on case tous ceux qui pensent dans une case, alors que précisément, l'anarchisme, c'est tout le contraire, car il n'y a pas un mouvement stable et des dogmes qu'il faut suivre à la lettre. C'est pour ça que parler " d'idéologie " est un non sens total pour moi, surtout dans ce cas de figure. Pourquoi vouloir classer l'anarchisme, alors que c'est un non-sens total ?

Ce sont deux régimes néo-conservateur,
Oui, mais moi je me marre, car Larry Flint avait foutu une belle merde à cette époque. cheers

une monarchie au niveau national, la libre-organisation politique au sein des provinces et des localités
C'est bien antinomique ce que tu me dis là et c'est bien ce qui me parait complètement impossible à réaliser.
Comment coordonner des communes Libres et autonomes, si elles décident de se regrouper dans une fédération qui dit merde au pouvoir central ? Je te dis pas la merde et ta monarchie, elle va se faire renverser ou même bien pire, elle sera pas écouté car la base en aura rien à foutre de ce qu'elle peut émettre. Et évidemment, le gentil pouvoir central viendra, il tirera, il fera 20 000 morts et il repartira, fustigeant le complot judéo-maçonnique, très aimé par les gauchistes qui veulent cracher sur la Patrie.
bref, trop d'approximation, trop de zones d'ombres. Ce serait l'anarchie, mais dans son sens commun, c'est à dire une belle merde et une guerre entre le gouvernement central et le reste du pays.

Néanmoins, cette révolte ne devra remettre en cause ni l'unité de la Nation, ni les intérêts des contrées de France et de leur population (en somme du Peuple), ni celle du modèle monarchique
Oui, donc en gros, pas de révolte possible. C'est marrant ce semblant de Liberté qui est donné, juste pour faire croire qu'on peux être Libre. On ne peux rien remettre en cause, on ne peux rien dire, on ne peux rien penser, car direct, on est un ennemi du peuple et de la Nation. Et surtout, on ne peux pas remettre en cause le modèle monarchiste .. on tombe vraiment très bas là nan ? Chacun reste à sa place et pour le reste, pries que le gouvernement soit de bonne humeur pour qu'il te fasses pas la peau. D'une, les anars 'en battent de l'unité de la Nahahahahahation, l'intérêt de la France n'est pas que leur intérêt, mais l'intérêts de tous et toutes et le summum, c'est que on a vu que la monarchie est un régime faible, surtout quand on sait que ce régime corromps plus qu'il ne sert les intérêts de tout à chacun. Mais on en a déjà discuté de toute manière, sur la faiblesse de la monarchie et de son non retour en France.

Les riches dans des villes bunkers, les pauvres s'entretuant. Dans les deux cas, pauvres ou riches, ils auront raison de faire ce qu'ils font. J'ai hâte...
Merci pour le lien en tout cas, y a toujours des nostalgiques de toute façon, surtout du temps du colonialisme.
Mais on peut comprendre ce qu'il se passe en Afsud assez facilement. Mais je dois quand même te rappeler que 78 % des terres appartiennent encore aux propriétaires blancs ? Qu'il continue d'avoir une ségrégation dans les principaux lieux publics ? L'ANC qui mène une politique tout aussi raciste et xénophobe que les anciens Afrikaaners, ce n'est pas une solution, surtout que les blancs je comprend qu'ils en aient un peu plein le cul et qu'ils commencent à avoir recours à l'auto-défense. Autre truc flagrant : Les noirs regardant à majorité le foot alors que les blancs regardent le rugby. Un des mecs fait " Je m'en fou du foot, y a que des noirs qui jouent ". Il oublie que le pays est à majorité noir et que il a rien à faire ici, historiquement parlant et qu'il peut partir retourner chez ses potes du WP en Europe. Bref, l'extremisme appelle l'extremisme ..

Il faut arrêter toute sa niaiserie qui conduit à penser qu'un modèle de société peut être mis en place sans force, sans imposition
Ce n'est pas ça qui me gêne, c'est que tu veux proner la dictature, mais que tu me parle de laisser une autonomie locale aux collectivités. Tu te contredis tout seul, c'est ça qui est fou. Si une région entière refuse le nouveau gouverne-ment, tu vas faire quoi, l'obliger à accepter ?
la différence entre toi et moi, c'est que quand dans mon optique, on aura pris et détruit le pouvoir, on collectivisera les entreprises et les lieux de vies et chacun pourra parler librement pour exposer ses idées et ses contres-idées. On peux très bien imaginer qu'il se forme des ilots royalistes, fascistes ou autre, ce sera à nous de montrer que notre système économique, sociale et politique est mieux que tout ce qui a pu se faire avant. La différence c'est que je n'impose pas mes points de vues, toi si.

Ceux qui imposent doivent le faire en vertu des intérêts de ceux qui obéissent
Et toi tu fais parti de ceux qui doivent imposer, tu es plus fort, plus intelligent que eux, c'est ça ?
Moi je veux ni intermédiaires, ni commandement, ni mouton. Je veux des individus qui se gèrent eux-même, sans qu'on vienne les faire chier. Comment ? Par l'action directe, par l'expérience et avant tout, par l'éducation, par les prises de paroles dans les assemblées populaire, de quartiers ou d'entreprises ou d'atelier de productions. C'est pas en continuant d'écraser les autres, que ça ira mieux. Chacun à le droit à une vie humaine, une vie qu'il peut diriger par lui-même. Je suis parfaitement d'accord sur le fait que l'individu actuel est un mouton, c'est donc à nous maintenant, de montrer que l'on peut prendre sa vie en main, sans qu'on nous donne des ordres et qu'on peux s'inventer nos règles et notre cadre de vie. Utopie ? Sans doute, mais je préfère ça que de de voir supporter le bagne de la liberté, tant que un homme sera jugé, condamné, réprimandé et commandé.
Il est temps de mettre les cercles sur les A !



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Message par Baptiste Dim 4 Juil - 15:53

Aucune idée, mais on peut toujours spéculer. Vous lmme faites de beaux discours sur l'Europe, les peuples blancs, la judéo-chrétienté, mais en 1914, vous seriez allez donc vous battre en première ligne quitte à foutre vos idées à la poubelle ? C'est de l'hypocrisie, tout comme les socialistes qui se sont engagés à la mort de Jaurès. Souvenez vous de Zimmerwald, des refus de montée en première ligne, des grèves et de l'Internationale dans les tranchées.
Premièrement hélléno-chrétienne, deuxièmement je ne suis pour l'Europe que dans une moindre mesure. La France d'abord. Non pas que je méprise les autres peuples européens mais que le contexte actuel m'oblige en premier lieu à penser France plus qu'Europe bien que parfois je me laisse à penser qu'une victoire des forces de l'Axe allié à l'URSS aurait été préférable puisque nous aurions eu l'Eurorussie, blanche et européenne, bien que quelque peu épurée, rien n'aurait par la suite empêcher de mettre en place un régime plus doux notamment vis à vis des slaves. Hitler voulait l'Europe, De Gaulle La France. Aujourd'hui, la France n'existe plus qu'administrativement, et l'Europe n'est qu'un ensemble ploutocratique. Ce qui me dérange dans ce genre de réflexion, pro-européenne d'une certaine manière, est quelle place pour la France et plus généralement les nations véritables dans ce schéma là. Pour ma part, je ne suis pas fasciste même si j'y trouve des convictions convergentes et que je m'accommoderai d'un tel régime, mais avant tout patriote et nationaliste français. En 1914, je serai aller me battre côté français, ceci dit, je n'aurais pas eu le choix. En 1940, les choses auraient été probablement différents puisque le contexte mondial, en terme idéologique (entre autres) si je puis dire, l'étant aussi.

Pourquoi vouloir classer l'anarchisme, alors que c'est un non-sens total ?
Tu t'obstines pourtant à ne pas reconnaitre l'anarchisme de droite. En somme, c'est déjà le classer à gauche tout en refusant de la classer autre part. De plus, on peut établir certaines caractéristiques de l'anarchisme qui diffèrent ensuite selon que l'on soit libertaire ou autre chose.

C'est bien antinomique ce que tu me dis là et c'est bien ce qui me parait complètement impossible à réaliser.
Comment coordonner des communes Libres et autonomes, si elles décident de se regrouper dans une fédération qui dit merde au pouvoir central ? Je te dis pas la merde et ta monarchie, elle va se faire renverser ou même bien pire, elle sera pas écouté car la base en aura rien à foutre de ce qu'elle peut émettre. Et évidemment, le gentil pouvoir central viendra, il tirera, il fera 20 000 morts et il repartira, fustigeant le complot judéo-maçonnique, très aimé par les gauchistes qui veulent cracher sur la Patrie.
bref, trop d'approximation, trop de zones d'ombres. Ce serait l'anarchie, mais dans son sens commun, c'est à dire une belle merde et une guerre entre le gouvernement central et le reste du pays.
C'est pourtant ce qui s'est passé à des degrés différents pendant 18 siècles même si je vais à la facilité en disant cela. L'image de l'absolutisme est biaisé par le fait que l'on a assimilé à du césarisme et tout ce qu'on veut bien mettre dedans. Seulement absolutisme veut dire indépendant, souverain. Contrairement à aujourd'hui, où la souveraineté de la Nation française est exclusivement liée à celle du peuple, ceci découlant du principes des nationalités, durant la monarchie, la Nation était en premier lieu incarné par le Roi, premier citoyen de France. Ce qui n'empêche que les provinces étaient autonomes du moment qu'elle payait leurs redevances et ne s'opposer pas à la couronne de France.
Et c'est bien ce paradoxe, entre centralisme royal et fédéralisme qui fait la nature de l'Etat français que l'on retrouve d'ailleurs dans une moindre mesure dans sa forme actuelle bien que ce ne soit que quelques bribes administratives, financièrement lourdes pour les régions, et qu'elle n'accorde qu'un semblant d'autonomie au province. Pourtant, à la base, il était bien dans l'idée des révolutionnaires de former un Etat totalement unitaire, sans délégation ou mandat de pouvoir et de compétence à quelconque autre institutions décentralisés. Ils en ont très vite revenu en formant de nouvelles entités administratives, ces dernières étant néanmoins toujours liées au pouvoir central d'une façon ou d'une autre. Bref, tout ça pour dire que ce que ma vision de l'État n'est finalement qu'une version développée de l'État unitaire décentralisée.
Sinon, ce n'est pas de communes libre ou autonomes qu'il s'agit mais de provinces autonomes. Ensuite, chaque province orchestrera sa propre décentralisation. Quant aux répressions, elles n'ont jamais été si violentes et lourdes en victimes que du temps des Républiques qu'elles soient démocrates ou fascistes. Sous la monarchie, les révoltes venaient essentiellement de l'aristocratie provinciale ou locale, rarement du peuple. Le Roi envoyait alors ses troupes pour veiller à l'unité du territoire. Pour ce qui est des jacqueries, ce sont les seigneuries ou les parlements (quant il y en avait) qui s'en occupaient, et appeler éventuellement les troupes royales pour défaire les révoltes. Quoiqu'il en soit, cela reste des affaires de la Province, donc de la communauté et non du pouvoir central, bien que ce dernier soit en droit d'agir en toute province. Pour le reste, je t'accorde que ça reste à travailler, il faudrait que je rassemble l'ensemble des idées émises.

Oui, donc en gros, pas de révolte possible
Une révolte qui se fait parce que les intérêts de la Province ou de la Nation sont en danger ne remet pas en cause les intérêts de la Province ou de la Nation ni tout le reste, bien au contraire. Bien entendu, ça ne se fera pas à coup de lois par-ci, par-là mais davantage dans les moeurs. Comme tu l'as noté, ce sont les hommes qui devront être remis en cause et non la monarchie ou, surtout, la Nation. La monarchie n'est pas intouchable et pourra être remplacer par une période de régence dont la tâche sera de rétablir une monarchie plus saine.

Mais je dois quand même te rappeler que 78 % des terres appartiennent encore aux propriétaires blancs ? / Il oublie que le pays est à majorité noir et que il a rien à faire ici, historiquement parlant et qu'il peut partir retourner chez ses potes du WP en Europe.
Les Noirs soint moins chez eux que les Blancs. Ces derniers sont tout de même les premiers habitants (tout du moins dans ce que l'on sait de l'histoire) de l'Afrique australe. Ce sont eux qui ont construit le pays. Les tribus noires étaient surtout au Nord et sont arrivées suite à l'invasion de leur territoire par d'autres tribus noires, pour faire simple. Je maintiens que le nombre ne donne qu'une légitimité moindre face à l'héritage et à l'histoire d'un pays.
Pour le reste, les ségrégations actuelles sont de quatre natures : blancs contre noirs, noirs contre blancs, riches contre pauvres, pauvres contre riches. Pour ma part, je suis favorable à la dislocation de l'Afrique du Sud en deux territoires.

Tu te contredis tout seul
Plutôt que je m'explique mal. La monarchie, le fédéralisme, la démocratie locale etc sera mise en place après une période de dictature devant permettre, en somme refaire le chemin arrière, c'est à dire repasser par une république forte et autoritaire, type fasciste, replaçant l'homme patriote, vertueux, travailleur et intellect au centre de la société, retrouver l'attachement aux racines, valeurs et traditions françaises, plus la mise en place d'un système socio-économique et financier rejetant le consumérisme et le système de l'argent-dette (en somme, l'argent virtuel) - et crois-moi que sur ce point, les élites actuelles ne se laisseront pas faire...bonjour les assassinats en tout genre...ce a quoi il faudra répondre par la force également - l'entrain pour la famille, l'attache à la terre et à la nature, à l'artisanat et aussi tout un programme de nationalisations dans des domaines vitaux, la reformation de tout un système corporatif etc etc, le tout devant permettant le rétablissement d'un système national-monarchiste, qui lui, n'aura rien d'une dictature.
Je n'ai y jamais pensé mais à la limite, passer de l'anarchie à la monarchie, plutôt que de la dictature à la monarchie, peut être envisageable, bien que je doute que cela t'enchante...Smile

on collectivisera les entreprises
Les élites actuelles vont adorer...Crois-moi, si ça se fait, vous vous rendrez très vite compte de la nécessité de l'isolement et de l'emploi de la force face à certains obstacles pas forcément humain ou physique mais le plus souvent moraux, culturels etc. Alors, par contre, si tu me sors que ce sera une révolution internationale et blablabla, là je ne te suis plus du tout. Il est déjà difficile de réunir 5 clampins pour un camp sauvage en Suisse, alors une révolution internationale...

Et toi tu fais parti de ceux qui doivent imposer, tu es plus fort, plus intelligent que eux, c'est ça ?
Peut être intermédiaire, je ne sais pas...pour leur je ne suis rien, seulement un obéissant qui grogne. Pour le reste, tu sais ce que j'en pense. Utopique et contre-nature. De plus, pour que quelque chose soit utopique, il faut se donner la peine d'essayer de le faire et concrètement. Quid de ce que nous avons fait ?

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Message par Troska Lun 5 Juil - 13:18

Baptiste a écrit: En 1914, je serai aller me battre côté français, ceci dit, je n'aurais pas eu le choix.
Bah oui, ça je n'en doute pas des masses, ne t'inquiète pas. Mais je comprend mieux maintenant ta démarche et ta façon d'exprimer les choses, faut que j'arrive à m'en sortir entre ceux qui veulent une forte Europe, ceux qui veulent une forte France etc etc .. j'ai tendance à mettre tout le monde dans le même sac, car c'est les même rêves et envie d'unité que certaines cherchent temps à retrouver, depuis Napoléon voir de Hitler, mais je laisse entre parenthèses Hitler. Ce que je note, c'est que beaucoup me disent que cette guerre entre voisins et frères Européens est la faute des " Juifs, Francs-Maçon, Communistes et surtout, leur allié capitaliste " et que, c'était un génocide préparé pour épurer les blancs ( aussi, soyons fou ).
De toute façon en 1914, la guerre arrangeait plus les revanchard de 1870 et les industrieux, qui pourraient écouler leur armes et faire un bénéfice de malade dessus. Je ne pense pas que le paysan de la Dordogne ou le docker de Hambourg avaient vraiment envie de cette guerre, surtout en 1914.

En 1940, les choses auraient été probablement différents puisque le contexte mondial, en terme idéologique (entre autres) si je puis dire, l'étant aussi.
Oui, je sais que tu serais allez serrer la main du Maréchal et que tu aurais enterré la République pour rétablir le prestige de la France et " Donner de ta personne à la France pirat " (sic) pour le bien de tous, et surtout le bien des allemands, qui venaient nous libérer des vilains juifs et francs-maçons de 1936, allié du Front Populaire. Enfin non, car il me semble que une partie de l'extrême droite française était anti-allemande et surtout, n'avait pas accepté la mise au ban de la souveraineté Française. La Rocque finalement, je l'aime bien ( un peu seulement ).

Tu t'obstines pourtant à ne pas reconnaitre l'anarchisme de droite.
Car c'est un non sens stupide, voilà quoi.

En somme, c'est déjà le classer à gauche tout en refusant de la classer autre part.
Ni de gauche, ni de droite : Nous sommes à l'écart de cette polarité.
La théorie anarchiste, c'est la Liberté encore et toujours.
Autogestion, démocratie directe, propriété privée supprimée ( mais possession ; définition différente ), absence de moyens de repression, de coercition, absence d'Etat donc ..
Mais il y a un principe commun " personne ne m'emmerde, j'emmerde personne ". Liberté, autonomie, responsabilité, respect.
C'est l'anarchie dans ces grandes lignes, si on met de côté les tendances qui peuvent exister à l'intérieur.

la Nation était en premier lieu incarné par le Roi, premier citoyen de France.
C'est surtout parce que le paysan de la Dordogne lui, il on lui donnait pas les moyens de savoir ce que pouvait être l'idée d'une " Nation ". Je ne dis pas qu'il n'aimait pas le Roi ou autre, on lui donnait pas les moyens de pouvoir bâtir sa propre idée de la nation. Il n'y avait que le Roi et comme j'ai pu le lire dans un livre sur les débuts des mouvements nationalitaires et nationalistes, le Roi était trop coupé du peuple pour être à lui seul la seule manière d'imprégner l'imaginaire populaire. L'Allemagne n'a jamais connu de convergence " nationale " et pourtant, ils ont fait une nation sans se baser sur un roi, mais sur un passé glorieux ( Que ce soit la résistance face à Napoléon ou la victoire contre les Romains à la bataille du Teutonbourg ). Le Roi ne suffisait plus, et il ne suffisait surtout plus aux bourgeois, qui avaient besoin de trouver un moyen de " représenter " la Nation, sans a voir à se le coltiner tous les quatre matins. L'idée de Nation s'est accéléré avec les moyens d'éducation et surtout, dans les mouvements populaires de révoltes diverses.

il était bien dans l'idée des révolutionnaires de former un Etat totalement unitaire, sans délégation ou mandat de pouvoir et de compétence à quelconque autre institutions décentralisés.
Disons que, on va dire merci au jacobinisme pour avoir foutu une telle merde. Si il y a eu un Etat fort et unitaire, c'est parce qu'il fallait chercher l'unité face à l'extérieur " Sauvez la Patrie ! " et donc il a fallut réprimer tous ceux qui étaient contre et avoir un Etat centralisé, ça aide pour mettre en place ses basses manoeuvres. Le choix de la démocratie directe s'est posé, il faut le dire, mais ce n'était pas dans l'intérêt des nouveaux maitres de la France de laisser le pouvoir leur filer entre les doigts, alors que le régime venait à peine d'être crée. C'est plus politique que idéologique selon moi, puis c'est à la base de la pensée Républicaine : " La République est une et indivisible " c'est à dire, on impose, on tire dans le tas et si t'es pas content => Répression.
Finalement, la République ne s'est jamais vraiment fait chier à trouver des compromis, elle a toujours préféré mettre en joue plutôt que de parler avec les minorités régionales ou autre. Car, on ne peux pas reprocher à la monarchie par exemple, d'avoir voulu conserver cette autonomie locale et la spécificité culturelle. Actuellement, on nous clame des " citoyens du monde " alors que le but est de créer un être unique et uniforme. C'est pas ma conception du " citoyen du monde " sachant que je suis pour que les cultures coexistent et continuent de vivre localement. Merci au libéralisme et au capitalisme surtout, de vouloir briser les éléments de solidarité naturelle pour plus facilement nous atteindre.

Pour le reste, je t'accorde que ça reste à travailler, il faudrait que je rassemble l'ensemble des idées émises.
Tu as au moins le mérite d'allez au bout de ta réflexion, je ne pense pas que je puisse t'en vouloir pour ça.
Le problème dans la fin de ton explication, c'est que le fédéralisme doit partir de la base ( la commune ) pour arriver à une forme plus haute et complexe, qui peut être une assemblée de régions ou de provinces. Ce que je veux dire, c'est que les prises de décisions se font de bas en haut et non de haut en bas.
La Commune X demande que la livraison de bois soit plus rapide et surtout, que ce soit de meilleur qualité => Fédération des bûcherons en discutent localement avec les communes alentours lors d'un conseil de communes => On mandate plusieurs individus pour aller discuter au niveau de la région pour savoir comment organiser une meilleure livraison, une meilleure coupe et que cela puisse satisfaire les producteurs et les consommateurs de bois => On peux imaginer que à un niveau au dessus, on règle définitivement ce problème en envoyant des mandatés vérifiés que les nouvelles mesures sont bien mises en places.
Je sais que c'est schématique, mais on peut imaginer que cela se passe de cette façon, pour mettre une meilleure prise de position de la base, qui émet et qui ne reçoit plus simplement des directives et qui doit les appliquer parce que un groupe de ploutocrates leur dit qu'il faut faire comme ça et surtout pas autrement.

ce sont les hommes qui devront être remis en cause et non la monarchie ou, surtout, la Nation.
Comme si la Monarchie était le régime politique par excellence ..
Non mais on tourne en rond, tu donnes le droit à des gars de faire du bruit et de se faire réprimer ensuite, parce que la Nation et la Monarchie sont intouchable ( Comment et pourquoi d'ailleurs ? Je me demande, c'est trop simple ).
bref, encore une fois, tu imposes un modèle, tu ne laisses pas le choix de reconnaitre ou non la " nahahahahtion " ou la " Monahahahahaharchie " et de mettre un autre système en place ( Collectivistes, autogestion, démocratie directe etc etc .. )

Pour ma part, je suis favorable à la dislocation de l'Afrique du Sud en deux territoires.
Moi je suis pour que les blancs dégagent tout simplement. AU moins c'est clair, c'est net et c'est précis.
Qu'on laisse l'ANC foutre la merde, on verra bien que à un moment, ils devront prendre une solution pour sesortir de la merde et ils pourront pas dire que c'est que de la faute aux blancs.

c'est à dire repasser par une république forte et autoritaire, type fasciste
Et ça se dit contre la république, mais c'est près à s'en servir pour assouvir ses désirs, qui ne sont pas ceux des autres ( Forcément .. )
Si je refuse de reconnaitre ta dictature, j'ai le droit de faire sécession avec mes potes et de faire une ZAT ? Very Happy

L'homme patriote
Tu vas me forcer à être patriote ?

travailleur
J'aime pas bosser pour rien.
Tu vas me forcer à travailler pour rien ?

valeurs et traditions françaises
Et si je n'ai pas envie de reconnaitre tes valeurs et ta tradition, tu vas aussi me forcer à l'adopter et la conserver ?
Non mais ça devient grave, de quel droit tu viens me dire qu'elles doivent être mes valeurs de vies ?
Je suis hédoniste je te le rappel, le reste je m'en moque pas mal.

plus la mise en place d'un système socio-économique et financier rejetant le consumérisme et le système de l'argent-dette (en somme, l'argent virtuel)
Sans remettre en cause la propriété privées de moyens de productions ?
C'est remplacer un système capitaliste, par un Capitalisme d'Etat. Wahou, c'est un énorme changement de régime, wouhou. On ne se fera plus aliéné par des bourgeois, pas par l'Etat encore plus directement.

passer de l'anarchie à la monarchie
Je t'en prie. Toi et tes potes pouvez monarchiser votre morceau de terre et mettre en place votre monarchie, tant que vous n'obligez pas les autres à rentrer dedans ( surtout moi, là ça me ferait bien chier ).
Puis passer de l'anarchie à la monarchie, tu m'expliques comment tu vas faire ? Tu vas croire que les gens vont renoncer à leur liberté, à leur nouvelle façon de s'intégrer à la vie pour un roi et un régime poussiéreux ? Sérieusement .. c'est se moquer de la gueule du monde.

si tu me sors que ce sera une révolution internationale et blablabla,
C'est le but à atteindre. L'autogestion se veut exportatrice et internationale.
Mais on peut commencer à collectiviser ici et aux alentours, mettre en place une phase de transition ( qui visera à se protéger des ennemis de l'extérieur et de l'intérieur ). Il faudra du temps, je ne prétend pas que la révolution embrasera le monde comme ça, en claquant des doigts. On prendre notre temps et on se défendra aussi longtemps que possible et tant que cela sera nécessaire. On passera à la question Internationale plus tard.

Utopique et contre-nature.
Oui, j'oubliais que les Espagnols ne sont pas des humains, et que les Ukrainiens sont des mangeurs d'enfants.
Ce n'est en rien Utopique et contre Nature et j'en donne la preuve : Tu sais ce qui ce passe au Chiapas depuis 20 ans maintenant ? Voilà ce qu'est l'utopie et ta fameuse " contre-nahahahahturité " : Des gens qui s'organisent sur une région, en autonomie parfaite et totale, en collectivisant les terres, en redistribuant, sans autorité, sans hiérarchie et avec une force armée pour se protéger ( EZLN ). Bref, c'est largement faisable, faut juste le vouloir.
C'est du concret ça, alors arrête de balancer le mot utopie à toutes les sauces.
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Message par Baptiste Lun 5 Juil - 15:58

ta façon d'exprimer les choses, faut que j'arrive à m'en sortir entre ceux qui veulent une forte Europe, ceux qui veulent une forte France etc etc .. j'ai tendance à mettre tout le monde dans le même sac, car c'est les même rêves et envie d'unité que certaines cherchent temps à retrouver, depuis Napoléon voir de Hitler, mais je laisse entre parenthèses Hitler
- D'un côté, le fascisme, partisan d'un nationalisme accompli devant aboutir à une autre nationalisme, européen celui-ci, au dessus de tout patriotisme qu'il soit français, allemand, italien etc. En terme idéologique, c'est un nationalisme républicain socialiste, prônant l'avènement d'une aristocratie populaire et anti-bourgeoise. C'est aussi un césarisme fortement attaché au modèle politique antique qu'il s'agisse de l'Empire Romain ou des Cités grecques. En France, Barrès, Bardèche, Drieu la Rochelle, Brasillach, Déroulède ou encore Sorel, Valois etc sont les principaux théoriciens de ce modèle là. Le fascisme est le plus souvent anti-monothéisme puisque rattaché aux anciens cultes polythéistes et païens. Les ligues, la plupart issues du bonapartisme ou les groupes anarcho-royalistes et francistes, étaient fascistes. C'est aussi ce modèle que rejoindra beaucoup de socialistes et de communistes dans les années 30-40 de par les ponts idéologiques inexistants notamment sur l'Europe et le socialisme. Pour conclure en un mot sur ce modèle là, la fascisme c'est l'extrême-centre puisque, idéologiquement, c'est la République radicale (radical au sens extrême) qui s'allie à la Monarchie.

- De l'autre côté, le nationalisme français, plus compliqué puisque d'inspirations doctrinales diverses donnant une multitude de sous-courants ne serait-ce pour commencer par la division entre légitimistes et orléanistes, bien que c'est dernier et pour la plupart rejoint les troupes républicaines modérées. Par ses sources d'inspiration, on trouve aussi bien du socialisme de par l'attachement lié à une certaine forme de démocratie locale et au corporatisme (qu'on retrouve dans le fascisme) que du libéralisme (d'autres préfèrent dire libertarianisme...je dis qu'on se touche sur des mots, moi) de par la reconnaissance du droit de propriété privée dans tous les domaines ne concernant ni les fonctions régaliennes de l'État ni celle de l'État provincial (alors que le fascisme sera davantage partisan d'un système collectiviste et de la nationalisation de tout bien). Le plus souvent monarchiste, partisan de la France des quatre Gaules, pas pour autant anti-Européen, mais davantage favorable à une alliance de fait rendu possible par une identité civilisationnelle commune. Contrairement au fasicsme qui est très attaché aux racines indo-européennes multiples, le nationalisme français se consacre davantage à l'héritage hellénique et à celui de l'Empire Romain Chrétien. Le nationalisme s'oppose aux grands marchands, banquiers et autres commerçants financiers, en somme au bourgeois traditionnel, préférant le paysan, l'artisan et surtout une certaine aristocratie bénéficiant des droits de droits d'hérédité. Dans ce dernier cas, on peut donc dire que contrairement au fascisme, le nationalisme français prône une aristocratie par le haut. Après, en terme de division, il y a aussi celles liés au christianisme même entre les ultramontains, les gallicans, les sédévacantistes, les catholiques de raison (donc non-pratiquant) etc. Parmi les théoriciens, on retrouve évidemment Maurras, Bainville, Drumont, Daudet, Pujo, Vaugeois, Boutang, La Tour du Pin, Bacconnier De Maistre, De Bonald etc.

Bon, cette distinction reste théorique et très restrictif car elle exclut le souverainisme et le socialisme patriote bien qu'on pourrait le premier dans la seconde catégorie et le second dans la première, là encore de manière restrictive. Je dis restrictive car beaucoup de mouvements et théoriciens s'inspirent des deux. Il y a des contres-révolutionnaires et révolutionnaires, des monarchistes et des républicains, dans les deux camps, par exemple. La plupart des mouvements dit d'extrême-droite s'inspirent des deux bords que ceux soit les Hussards, le poujadisme, Occident, le GUD puis les grandes années du Front et de ses succursales, ou même les Identitaires aujourd'hui, on distingue nous-mêmes assez mal le fascisme du nationalisme français dans nos convictions politiques. Pour ma part, c'est du 30% / 70%. Je rejette toute idée d'unité européenne à court terme. Les Nations d'abord. Je ne sais plus qui disait que les Empires ne sont pas éternels et qu'entre chaque chute et renouvellement, il y a toujours période où les Empires sont nécessairement disloqués en plusieurs Nations. Depuis, le XIXème siècle, les choses vont beaucoup plus vite qu'auparavant et les Empires se défont à des vitesses records. Ainsi, la première guerre mondiale a vu la fin des grands empires européens outre l'Angleterre. Puis la seconde guerre mondiale a été scelle des Nations avec les tentatives frustrées de reformation des grands empires européens. Seule la Russie y parviendra, l'Angleterre ayant lié sa gloire à celle des Etats Unis. Puis vint le temps de l'Union Européenne. De cet Empire jamais achevé, hormis pour les bourses du grand commerce et de la grande finance, je crois fermement que le Salut viendra des résurgences nationales, de la protection et de la pérennisation des Nations. Il se peut que l'Europe des Patries européennes mais en ces heures-ci, dans 400 ans peut-être. Le plus important est de recouvrer nos Patries, l'échelon européen étant beaucoup trop vaste pour une quelconque entreprise politique, civilisationnelle, vitale.
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Message par Baptiste Lun 5 Juil - 16:09

Oui, je sais que tu serais allez serrer la main du Maréchal et que tu aurais enterré la République pour rétablir le prestige de la France et " Donner de ta personne à la France " (sic) pour le bien de tous, et surtout le bien des allemands, qui venaient nous libérer des vilains juifs et francs-maçons de 1936, allié du Front Populaire. Enfin non, car il me semble que une partie de l'extrême droite française était anti-allemande et surtout, n'avait pas accepté la mise au ban de la souveraineté Française. La Rocque finalement, je l'aime bien ( un peu seulement ).
L'Action française était germanophobe et n'a cessé de dénoncer les dangers que représentait le retour d'une Allemagne nationaliste.
Je ne saurai dire véritablement ce que j'aurais fait durant cette guerre. Déblatérer sans avoir l'expérience de la chose est assez peu pertinent. Ma foi, il y a plusieurs suppositions. Peut être que j'aurais été un résistant pétainiste comme Holeindre ou Cochet. Peut être que j'aurais été Vychiste avec l'espoir que Pétain assurait seulement un régence permettant de chasser les Allemands et de rétablir une France monarchiste. Ou alors peut être que j'aurais virevolter selon les événements : De 40 à 42, pétainiste en soutien à Pétain et à sa révolution nationale ; De 42 à 44, résistant contre Laval et son collaborationnisme ; de 44 à 46, pétainiste contre la vague d'épuration, Nuremberg etc ; après 46 gaulliste ; après 62, nationaliste monarchiste comme aujourd'hui...

La théorie anarchiste, c'est la Liberté encore et toujours.
L'anarchiste de droite considérant que la vie est la première des libértés, peut-il être considéré comme anarchiste ?

Je répondrai au reste plus tard. Il faut que je sorte, il fait trop chaud...
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Message par Baptiste Mar 6 Juil - 18:42

Il n'y avait que le Roi et comme j'ai pu le lire dans un livre sur les débuts des mouvements nationalitaires et nationalistes, le Roi était trop coupé du peuple pour être à lui seul la seule manière d'imprégner l'imaginaire populaire.
Justement, il n'y avait pas que le Roi. Tous d'abord, il y avait déjà les seigneurs, vassaux du Roi. De plus, quand le Royaume de France a commencé à se constituer territorialement, sur une carte proche de celle d'aujourd'hui, autour du XIVème siècle donc, les cahiers de doléances et les Etats Généraux ont vu le jour permettant ainsi de remonter au pouvoir royal les requêtes populaires. De plus, les Rois passaient l'essentiel de leur règne à parcourir la France, quand ils n'étaient pas en guerre. J'en prends pour preuve les très nombreux châteaux ou forts construits et / ou agrandis partout en France pour héberger les Rois au cours de leur déplacement. Il faut également prendre en compte tout le système corporatif dont les composantes faisaient office de cercles de pression. Là encore, il faut comprendre que la démocratie ne s'exerce pas au niveau national mais à l'échelon local, corporatif et religieux. Pour reprendre les mots de Thiers : "Le roi n'administre pas, ne gouverne pas : il règne". En clair, il détient et exerce l'autorité suprême, la souveraineté d indépendamment (pouvoir absolu si tu préfères), néanmoins dans la stricte limite de ses fonctions régaliennes et de l'intérêt national, et soumis à la justice humaine et religieuse, le terme justice étant à concevoir non pas au sens restreint c'est à dire le juge, les tribunaux etc mais aussi la justice du Peuple, les révoltes par exemple en cas de désintéressement de l'intérêt national et général.

L'Allemagne n'a jamais connu de convergence " nationale " et pourtant, ils ont fait une nation sans se baser sur un roi, mais sur un passé glorieux.
Sans se baser sur un roi mais sur un Empereur, en somme toute, un monarque donc. Là encore, nous avons donc bien l'image de l'homme providentiel, si je puis dire, qui règne. D'ailleurs, si la construction de l'Allemagne a été finalisée si rapidement, contrairement à la France qui a mis près de huit à neuf siècles, c'est grâce à un fort autoritarisme de tendance jacobine puis impériale. C'est en cela que comparer la construction de la Nation française et de la Nation Allemande n'est pas judicieux. La France s'est faite sous le modèle monarchiste avec pour volonté de rétablir la France des quatre Gaules, dans un premier temps, une France latine (ou plutôt latinisée) et romaine, sous le paradoxe d'un Etat absolu et fédéral. Au contraire, l'Allemagne s'est formée sur un modèle pré-fasciste liant autoritarisme et centralisme, une union de républiques conduisant à l'Empire, une union permise par la reconnaissance d'un sang commun, celui de la "race" germanique.
Après, d'autres choses différent un peu mon propos, notamment le fait que la France, même sous la royauté, suit finalement un dessin impérial devant à la reformation de l'Empire romain chrétien. Toute grande nation européenne, que ce soit la France, l'Allemagne, la Russie, l'Autriche et même pourquoi pas l'Italie sous Mussolini, a suivit ce même schéma sauf les Anglais qui se sont efforcer, avec brio, de tenir le rôle de Carthage. C'est notamment ce qu'expose Zemmour dans Mélancolie française.
Dans les deux modèles, le cas du bourgeois est à traiter séparément. L'idée d'Empire bénéficie forcément au bourgeois marchand qui voit s'ouvrir de nouveau marché grâce à la libre-circulation dans les empires. Aujourd'hui, la mondialisation est un peu le nouvel empire du bourgeois marchand.

C'est plus politique que idéologique selon moi
Bien au delà de ça...C'est économique. Il suffit de voir où nous en sommes actuellement.

c'est que le fédéralisme doit partir de la base ( la commune ) pour arriver à une forme plus haute et complexe, qui peut être une assemblée de régions ou de provinces. Ce que je veux dire, c'est que les prises de décisions se font de bas en haut et non de haut en bas.
Oui bien sur, je l'explique d'ailleurs que libre à chaque province ensuite de former son modèle politique et administrative, le plus judicieux restant dans la plupart des cas la décentralisation. C'est déjà le cas dans le fédéralisme allemand ou le régionalisme espagnoles. Les Etats fédérés allemands et les communautés autonomes espagnoles sont eux-mêmes organisés de manière décentralisée. Outre cet exemple, les provinces ne seront pas des Etats fédérés mais plus des communautés autonomes.

Comme si la Monarchie était le régime politique par excellence
Évitons-nous de refaire le débat sur la fourmilière...Pour moi, je reste convaincu que la monarchie est la base de toute organisation animale donc humaine.

Moi je suis pour que les blancs dégagent tout simplement. AU moins c'est clair, c'est net et c'est précis.
Qu'on laisse l'ANC foutre la merde, on verra bien que à un moment, ils devront prendre une solution pour sesortir de la merde et ils pourront pas dire que c'est que de la faute aux blancs.
Les blancs sont chez eux...c'est quoi ta logique ? Les noirs sont supérieurs en nombre donc c'est à eux que revient l'Afrique du Sud ? Les blancs d'Europe devront-ils en faire autant quand les métèques, les noirs et les métissés seront majoritaires ?
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Message par Baptiste Mar 6 Juil - 19:23

Tu vas me forcer à être patriote ?
Toi non, c'est trop tard...Tes enfants, oui et crois-moi qu'ils en seront fiers ! Smile

J'aime pas bosser pour rien.
Tu vas me forcer à travailler pour rien ?
Là encore, tu réfléchis le travail dans sa version capitaliste, industriel, c'est à dire quelque chose de répété, aliénant, établi dans une logique de production continue, intensive et permettant l'établissement d'un système social, moral, culturel et économique consumériste et matérialiste. Pourtant, le travail c'est la vie. On ne jouit pas sans entrave, on ne jouit que par le travail, le vrai, celui qui assure nos besoins premiers et apporte vertus et qualités physiques, intellectuelles et spirituelles. On travaille à jouir mais malgré tout on ne fait qu'éprouver. Jouir c'est utopique.

Sans remettre en cause la propriété privées de moyens de productions ?
C'est remplacer un système capitaliste, par un Capitalisme d'Etat. Wahou, c'est un énorme changement de régime, wouhou. On ne se fera plus aliéné par des bourgeois, pas par l'Etat encore plus directement.
Avec la fin des choses que je cite, tu seras bien content d'avoir ton lopin de terre pour planter tes légumes sans qu'on vienne te les voler. Ce que je n'arrive pas à te faire comprendre et qu'il faut comprendre ma vision des choses dans son ensemble, c'est un tout et il ne faut surtout pas faire l'erreur de la penser dans le système actuel.
Ce que je propose est d'une certaine manière dramatiques puisque fini les salaires à 500, 1000, 2000, 3000 euros, finis les immenses rayons d'alcools, des bons petits plaisirs produits à la chaine, finis les belles maisons avec tout le confort minimum ou maximum, finis tout. Ce sera le retour de la labeur, de la labeur libre. Libre de travailler, de survivre ou de crever. Et pour ceux qui auront choisi les deux premières libertés mais qui ne s'en sortiront pas, les corporations, les instances religieuses et éventuellement les modèles sociaux provinciaux permettront de ne pas crever. Le retour de l'homme vrai : animal, politique, civilisé. Et non plus, cette espèce d'être hybride individualiste et économique, libre de rien, tout juste de vivre ou de mourir, mais se satisfaisant finalement des artifices de ce système économique faux et hypocrite. Ce système qui explosera comme je souhaite qu'il explose mais à condition d'être prêt, de ne pas être soumis à des élites à qui l'on devra tout. Mon modèle, au delà du nationalisme et du monarchisme, c'est celui d'être prêt face à l'avenir.
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Message par Troska Jeu 8 Juil - 13:42

Baptiste a écrit: C'est aussi ce modèle que rejoindra beaucoup de socialistes et de communistes dans les années 30-40 de par les ponts idéologiques inexistants notamment sur l'Europe et le socialisme. Pour conclure en un mot sur ce modèle là, la fascisme c'est l'extrême-centre puisque, idéologiquement, c'est la République radicale (radical au sens extrême) qui s'allie à la Monarchie.
Je dirais surtout que le fascisme, c'est l'étatisme des classes moyennes, pour paraphraser Hayek qui parle de socialisme. ( Mais le but du socialisme est une société sans Etat, donc bon )
Dimitrov a donné la meilleur définition de fascisme c'est, dit il, :
«la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins et les plus impérialistes du capital financier » (XIIIe Plénum du Comité Exécutif de l'Internationale Communiste, 1933.)

Le VIIe Congrès de l'Internationale Communiste a adopté cette définition scientifique du fascisme. Et Dimitrov a pu préciser :

« Le fascisme, c'est le pouvoir du capital financier lui-même. C'est l'organisation de la répression terroriste contre la classe ouvrière et la partie la plus révolutionnaire de la paysannerie et des intellectuels. Le fascisme en politique extérieure, c'est le chauvinisme sous sa forme la plus grossière, cultivant une haine bestiale contre les autres peuples. » (VIIe Congrès de l'Internationale Communiste, juillet 1935.)

Le fascisme allemand, a été soutenu par la bourgeoisie, car il permettait une concentration rapide des entreprises. En effet, la petite-bourgeoisie allemande avait pour objectif d'éliminer la petite-bourgeoisie juive ( très nombreuse à l'époque ) afin de survivre aux dégâts causés par la crise qui secouait le capitalisme à cette époque.
Soutenir le fascisme ( pour la bourgeoisie ), c'était renforcer son pouvoir et rien d'autre !
La définition précise du fascisme c'est l'Etat corporatiste. C'est dans ces termes que Mussolini définissait ce mouvement transnational lors des premiers éclats révolutionnaires de l'entre-deux guerre.
Il faut donc distinguer les mouvements révolutionaires pré-fascistes du phénomène proprement politique qu'on appelle "fascisme". Les proto-fascistes n'étaient pas si distincts des autres mouvements révolutionnaires qui sévissaient à l'époque, issus pour la plupart de la bourgeoisie déchue. C'est pourquoi on trouve souvent à cette époque une énergie révolutionnaire qui faisait passer du "rouge" au "brun" ou au "noir" dans le cas de l'Italie des années 20. Rappelons que Mussolini était issu des mouvances socialistes, hitler du parti travailleur (DAP) avant de rejoindre les mouvances nationalistes etc ..

Le fascisme s'est caractérisé par une méthode révolutionnaire opportuniste, disons terroriste pour faire dans l'anachronisme.
Tous les mouvements fascistes, de l'Espagne aux pays d'Europe centrale et orientale, ont utilisé les mêmes méthodes de révolution: tous sont partis de mouvements socialistes hétérodoxes et marginaux et tous se sont caractérisés par une absence de doctrine de la révolution. Seule semblait compter pour ces mouvements l'acquisition du plus large soutien possible parmi l'ensemble des classes sociales. c'est ainsi qu'on retrouve progressivement les basses couches de la bourgeoisie déçue, des mouvements ouvriers,puis les classes sociales traditionnellement conservatrices et enfin les soutien de la haute bourgeoisie, de la finance et de la grande industrie. Dans cette optique, le fascisme est un syncrétisme entre le socialisme, le nationalisme et le libéralisme. Par définition le pré-fascisme c'est une idéologie de la prise de pouvoir sans finalité apparente.

Pour moi, tout part de la dictature du prolétariat. Mais il faut allez plus loin, une ligne politique de classe purement révolutionnaire, ne fini pas en fascisme. Le problème finalement de tous ces mouvements a été la petite-bourgeoisie, incapable d'avoir une conscience politique et est souvent très réactionnaire ( Cf Manifeste du PC )
Les corporations sont un outil de conciliation de classes ( donc on pourrais penser que le fascisme n'est en faite pas capitaliste car il n'y a pas domination de classes ) mais dans la pratique dans l'Etat corporatiste italien par exemple, le patronat avait tout les pouvoirs dans les corporations et on évitaient de trop donner d'acquis aux travailleurs sous pretexte que sa freinerai la production ( si sa ce n'est pas une forme de capitalisme camouflé ..)
Le fascisme c'est l'expression des intérêts de la petite-bourgeoisie qui refuse les concentrations d'entreprises d'une part, et la collectivisation d'autre part. C'est un mouvement qui naît naturellement dans la société capitaliste.

Le nationalisme s'oppose aux grands marchands, banquiers et autres commerçants financiers, en somme au bourgeois traditionnel, préférant le paysan, l'artisan et surtout une certaine aristocratie bénéficiant des droits de droits d'hérédité.
On l'a vu en 1914 ..
Qui crevaient sur le front ? Les marchands d'armes, les banquiers et commerçant financiers, ou alors les paysans, ouvriers ? On a bien vu que le nationalisme est près à retourner sa veste comme c'est pas possible, jouant tour à tour la carte de la politique sociale ( amorcé après guerre par le bloc national ) et jouant tour à tour le jeu des grands banquiers et de la financer internationales,quand ça les arrangent. Le nationalisme, c'est une vieille survivance du modèle féodale, qui a évolué avec le capitalisme, rien de plus et rien de moins. Le nationalisme a comporté des régimes qui ont fait le strict contraire de ce que tu me dis là, pour ne citer que le cas du Chili de Pinochet ( adulé par les libéraux ) ou encore les Péron ( pour les amateurs de la troisième voie ). Dans une moindre mesure, l'URSS a toujours été très nationaliste, malgré le fait qu'il y est l'Internationale : Lors de la guerre, Staline n'a pas hésité à ressortir Nevski ou Koutouzov et à s'allier à l'Eglise pour rassurer la situation du pays. Ce que je veux dire, c'est que non seulement le nationalisme se cache et se dissimule sous des formes diverses, mais empêche surtout la fraternité prolétarienne au profit de la fraternité aristocratique et bourgeoise et crée de fait, une dictature nationale.
Je n'ai jamais vu de mouvement nationaux anti-bourgeois se mettre en place, malgré tout le discours de tous les nationalistes, patriotes ou encore identitaires : On me parle d'anti-capitalisme, d'anti-consumérisme, d'anti-mondialisme, de " pensée Libertaire " mais dans le concret, que dalle en fait. ( Quand je vois Novo' reprendre Fight Club, je me marre, sincèrement, c'est comme si je reprenais Charlemagne et je disais que c'était un anarco-communiste quand il a crée les villas ) Faites vos preuves les gars, faire les penseurs derrière un ordi, fustiger les vilains rouges et anarco-flics, ça va trente secondes. Du concret s'il vous plait, parce qu'on s'emmerde nous de notre côté à vous chercher. No Pasaran ! Pasaremos ? Vous étiez sans doute trop rapide, on vous a pas vu passer ..

je crois fermement que le Salut viendra des résurgences nationales, de la protection et de la pérennisation des Nations. Il se peut que l'Europe des Patries européennes mais en ces heures-ci, dans 400 ans peut-être.
Et dans mille ans, on vivra l'anarchie ( Cf Ferré ). Very Happy

Baptiste a écrit:L'Action française était germanophobe et n'a cessé de dénoncer les dangers que représentait le retour d'une Allemagne nationaliste.
C'est bien ce que j'ai dit plus haut. D'ailleurs l'AF a toujours fait chambre à part et à toujours montrer ses volontés contre-révolutionnaire et de retour à la monarchie, seule régime possible pour le bien de la nation. On peut facilement comprendre pour l'extrême droite était germanophobe et surtout frustré, sachant que les républicains ont insisté sur le fait de laisser tomber l'Alsace-Moselle et de se concentrer sur la prise de possessions outre-mer pour compenser cette perte. Bref, c'est parfaitement compréhensible, de plus l'Allemand c'est l'ennemi héréditaire, c'est celui qui a envahi en 1914, ceux qui ont coupés les mains des filles en Belgique etc etc.. ( On a toujours été fort pour la propagande en France n'empêche ).


Déblatérer sans avoir l'expérience de la chose est assez peu pertinent
Je te taquinais, rien de plus, je savais que tu allais partir au quart de tour, t'es prévisible.
Ce qui est sur, c'est qu'on se serait surement tirer sur la gueule, vu que moi j'aurai pris le camp de la résistance ( largement même, j'aurais été un stalinien fidèle à l'URSS, j'en suis sur )

L'anarchiste de droite considérant que la vie est la première des libértés, peut-il être considéré comme anarchiste ?
Il n'y a pas d'importance dans la Liberté, on en a déjà parlé.
La vrai Liberté, c'est celle de pouvoir s'associer librement et de ne devoir rien à personne, surtout si il se veut supérieur à moi ou autre. Ce qui me gêne c'est le terme droite, comme je l'ai déjà dit maintes et maintes fis, l'anarchie est hors de ce concept gauche/droite et dépasse les clivages existants. La base de la théorie anarchiste, c'est la liberté individuelle, l'association libre, la fin du capitalisme, de l'Etat, de la hiérarchie, de l'ordre moral et un anti-marxisme très farouche ( Chez Stirner, Bakounine ou encore Proudhon ). Un anarchiste vise la société sans pouvoir, sans Etat et surtout, il vise la Liberté et la considère comme la chose la plus importante qui puisse permettre de vivre avec les autres et de s'associer avec les autres.
L'anarco-capitalisme est quelque chose de typiquement américain, avec des gars comme Spooner ou Tucker par exemple, un idéal fédéraliste avec des petits propriétaires autonomes, sans Etat pour faire pression ou autre. L'anarchisme de droite, je considère que c'est simplement une " tendance " rien de plus, pour faire un peu le rebelle sans vraiment vouloir foutre en l'air les fondements pourris de la société. Cependant, je n'interdit à personne d'être anarcap ou anar' de droite, je trouve juste que c'est vraiment n'importe quoi avec l'anarchie, qui ne demande pas à être défini, mais à être mis en place et vécu au jour le jour.

Baptiste a écrit: les Etats Généraux ont vu le jour permettant ainsi de remonter au pouvoir royal les requêtes populaires.
Haha. Combien y a t-il eu d'Etats Généraux entre 1500 et 1789 ?
Rien que ça, c'est flagrant quand on regarde bien le nombre, comme si certains en avaient quelque chose à foutre des revendications populaires, y avait un pouvoir absolu, une aristocratie forte et une bourgeoisie qui se construisait un pouvoir : Et le peuple la dedans ? Nulle part .. Monarchie, meilleur régime pour le peuple, j'ai vu mieux hein.

De plus, les Rois passaient l'essentiel de leur règne à parcourir la France,
Tu ne m'apprends rien là, j'suis en FAC D'Histoire quand même hein, je sais que je suis un punk à chien aussi, mais de la à me prendre pour un idiot, ça va pas le faire.
C'est une vieille tradition qui remonte depuis les premiers Mérovingiens, un besoin de montrer qu'ils sont présents et qu'ils sont là et aussi un excellent moyen pour les locaux de montrer leur pouvoir et de favoriser les bons dires du roi.

En clair, il détient et exerce l'autorité suprême
Actuellement, sur quoi pourrait se baser le Roi pour justifier son pouvoir ?
Divin ? Héréditaire ? Le problème c'est que les gens sont ( moins ! ) cons qu'il y a 3 siècles et que ils acceptent de voter, plutôt que de revenir sous un Roi. Il va falloir que celui-ci démontre toute sa légitimité, face à une ripoublique qui depuis 230 ans, semble être incrusté dans tous les esprits comme le modèle pur et parfait, le summum de la démocrature.
Bref, moi ça m'intéresse beaucoup cette question, car si il fallait choisir un modèle anarco-royaliste et une république, mon choix serait vite fait.

c'est grâce à un fort autoritarisme de tendance jacobine puis impériale.
Je voulais parler du sentiment national, il n'a jamais existé dans le SERM, malgré qu'il y a est un Empereur, chaque Etats, Duchés ou autre, n'étaient pas forcément sur de bonnes longueurs d'ondes. Comme je l'ai dit, il a fallut aller chercher dans l'imaginaire populaire, un " sentiment national " pour que celui-ci se mette en place. Et d'ailleurs, le nationalisme allemand s'est retrouvé face à un choix qui aurait pur changer tout le cours de l'Histoire :
1/ La petite Allemagne économique, celle voulu par Bismarck pour favoriser l'échange et l'enrichissement et surtout, cette petite Allemagne a déjà un passé qui n'est plus à démontrer, avec la Prusse et ses illustres rois.
2/ La Grande Allemagne, celle qui devait réunir les Allemands et les Autrichiens, pour ne former que un tout, car les Autrichiens finalement, sont des voisins et presque des frères. Mais le refus rencontré fut celui de l'attitude des Autrichiens lors de la victoire face à Napoléon, amputant et déstabilisant le sentiment national nouveau et plus tard, en 1848, c'est les même Autrichiens qui sont revenu faire la police pour remettre le calme, car une Allemagne force le auraient sans doute mis dans l'embarras.
3/ Le Mittel-Europa, repris plus tard par les pangermanistes puis Hitler, qui visait à rassembler tous les peuples de races, d'origines, de langues et de proximité allemande pour lutter contre la barbarie russe ( Comme quoi Hitler, il a strictement rien inventé, cette peur du Russe rustre, voleur, qui fait peur, barbare, ça marche très bien et c'est pas nouveau, il a juste fallut rajouter que c'était un bolchevique mangeur d'enfants ), mais le problème était de savoir si tous les peuples avait peur de la Russie et si celle-ci ne serait pas préférable à une Allemagne trop gourmande. A l'opposé, les Russes n'étaient pas contre créer une réunion de tous les Slaves dans l'Empire Russe, voir même d'appuyer la création de la Yougoslavie ( Slaves du Sud ).

Bref, tout ça pour dire que le nationalisme allemand a de toute façon été très agressif et d'ailleurs, cette mentalité persiste chez les allemands : C'est une sale race de vainqueurs, de grandes gueules et qui se prennent pas pour des merdes. " Deutschland Uber Alles " si c'est pas un truc de mecs qui se sentent plus pisser .. ^^

C'est économique.
Aussi mais ça forme un tout on va dire, c'est politique-économique-idéologique : C'est un 1984 psychologique, comme dirait B', parce que c'est plus pervers que une repression physique directe qui fait vraiment mal, celle là se terre, se cache et agit dans l'ombre de la télé, de l'info et de l'endoctrinement fait dans les écoles ou les lieux d'éducations. On éduque plus à réfléchir, on enseigne à devenir un mouton qui aura un boulot, une famille et le reste, les technocrates s'en occuperont. Et certains trouvent normal. " Quiconque met la main sur moi pour me gouverner est un tyran et un usurpateur " Proudhon.

C'est déjà le cas dans le fédéralisme allemand ou le régionalisme espagnoles.
C'est limité, en aucun cas une régime peut devenir totalement nationaliste, une autre communiste, une autre anarchiste. Moi je suis pour la panarchie dans son sens stricte : Libre association des hommes suivant leur idéal politique. Il peut donc y avoir un Etat très restreint, mais qui laisse les anarchistes faire leurs communautés, les monarchistes aussi, les communistes, les libéraux etc etc ..
C'est ça l'autonomie totale, c'est un peu l'autodétermination de chacun et chacune suivant le modèle qui lui plait le plus. C'est un idéal je suis d'accord, mais ce serait quand même le mieux pour tout le monde.

je reste convaincu que la monarchie est la base de toute organisation animale donc humaine.
La monarchie a quoi ? 2500 ans d'existence ?
C'est quoi sur l'échelle de la vie humaine ? Rien du tout, donc c'est juste un pet dans l'histoire de l'Humanité. Je vais pas rappeler que les premières organisation humains étaient collectiviste et marchaient par coopération et ça, bien avant la monarchie. Ou comment avoir une vision tronqué de l'Histoire, c'est pas marrant.

Les blancs sont chez eux...c'est quoi ta logique ?
Ils ne sont pas chez eux, ils ont colonisés le continent Africains.
Si maintenant, des mecs viennent avec des drapeaux Algériens sur mon hotel de ville et proclame une république islamiste, moi je leur colle une bastos entre les deux yeux, c'est tout net.

Baptiste a écrit:Tes enfants, oui et crois-moi qu'ils en seront fiers ! Smile
Encore faut-il que je les laissent aller se faire endoctriner dans tes écoles, là ça risque d'être plus dur.
Tu vois, tu ne laisses aucune liberté aux autres : Tu es soit patriotes, ou alors t'es rien. Et après, ça me parle d'autonomie, d'indépendance 7..
Que des mots tout ça, rien de plus .. Wink

Pourtant, le travail c'est la vie.
Non, le travail est un besoin, rien de plus.

As-tu remarqué le principal point commun à Bastiat, de Bonald, Marx, Proudhon, Bakounine, Jaurès et tous les autres idéologues classiques de toutes écoles confondues ? Ce véritable culte forcené sacralisant le travail, la production en tant que fin en soi, la transformation systématique de la nature en matériau exploitable en suivant toujours l'adage déjà présent dans la Génèse "croissez et multipliez".
La croyance irrationnelle dans la valeur morale du progrès s'est elle aussi avérée être une véritable malédiction sociale dont nous subissons encore autant la tyrannie, sinon plus, qu'aux premiers jours des premiers travaux publics d'intérêts généraux, à l'origine de la civilisation.
Ce n'est pas l'organisation du travail qui est aliénante, c'est le travail lui-même !

Certains anarchistes proposent tout simplement de passer par le jeu, c'est-à-dire de concevoir le travail de manière ludique afin de ne jamais avoir à sombrer dans le schéma du travail aliéné, où même le temps de repos est en fin de compte dédié au travail (temps perdu à aller et venir entre son logis et son lieu de travail, à se reposer afin d'être en forme pour une nouvelle journée de labeur, ...).
Les jardiniers du dimanche s'éclatent dans leur jardin mais les paysans triment sur leur terre. Le mécanicien amateur s'éclate à remonter des moteurs tandis que l'ouvrier à la chaîne prends des anti-dépresseurs pour tenir le coup. etc.

Ce qu'il convient de prendre en compte à mon sens, en plus des questions traditionnelles portant sur la quantité de travail, son partage et sa répartition, c'est sa capacité à nous passionner et à garder notre intérêt constamment en éveil.
La division du travail, désormais extrêmement répandue, n'a fait historiquement que niveler les compétences par le bas et résumer l'occupation du travailleurs moyen à une vraie tournée de laitier ennuyeuse à mourir.
Hors ce n'est pas l'autogestion en elle-même, en tant que fin en soi du combat anarchiste, qui peut suffire à épargner au travailleurs le désintérêt qu'il porte à son activité. Je ne suis évidemment pas contre l'autogestion, au contraire même, mais je persiste à penser que le cadre d'une discussion portant sur le travail doit aussi comporter un volet conséquent dédié à la destruction du travail aliéné.

On ne jouit pas sans entrave
Ce n'est pas à toi de décider ça pour moi.
Je veux jouir sans entraves et ce n'est pas toi qui va m'en empêcher. Enfin essayes toujours, je pense que tu vas passer une sale quart d'heure et une bonne journée à l'hosto.
occupes toi de ta vie, moi j'ai déjà la mienne, merci bien.

Jouir c'est utopique.
Je vais sortir celle là à ma copine la prochaine fois qu'on a un rapport sexuel tiens. " Non chérie, je ne jouis pas, c'est utopique, tu es dans le faux "
Si elle me quitte a cause de tes conneries, tu vas t'en prendre une dans la gueule. Jouir n'a rien d'utopique au contraire, si on ne jouit pas de la vie, on fini par crever d'ennui. Encore une fois, ton problème c'est que tu définis les besoins et les envies des autres alors que cela ne te regarde pas camarade. Si j'ai envie de jouir sans entrave, ça me regarde. Si j'ai envie de passer une journée à boire et à me faire ma copine 36 fois dans la journée, ça ne regarde que moi.
Arrêtes de vouloir t'incruster dans la vie des autres, arrêtes de faire la police sans arrêt. Jouir n'est pas utopique, puisque l'essence de la jouissance, c'est la vie et la liberté de faire ce que l'on souhaite. C'est pas parce que tu n'arrives pas à t'épanouir que tu dois faire chier les autres.

tu seras bien content d'avoir ton lopin de terre pour planter tes légumes sans qu'on vienne te les voler.
Mais j'en aurais aussi un en anarchie, ne t'inquiète pas. Wink

finis les immenses rayons d'alcools,
T'es qui pour définir mes besoins ?

Ce sera le retour de la labeur, de la labeur libre. Libre de travailler, de survivre ou de crever.
Evidemment, on y croit tous. On ne sera pas lire de travailler, vu qu'on sera forcé, car le patronat et l'Etat nous y forcerons.
Je travaillerais pas, j'en ai rien à foutre. Et si ça te plait pas, on pourra s'expliquer .. Smile

Mon modèle, c'est celui d'être prêt face à l'avenir.
Egalement pour moi.
Nous verrons qui va être le plus rapide, donc bonne chance.
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Message par Baptiste Jeu 8 Juil - 15:39

« Le fascisme, c'est le pouvoir du capital financier lui-même. C'est l'organisation de la répression terroriste contre la classe ouvrière et la partie la plus révolutionnaire de la paysannerie et des intellectuels. Le fascisme en politique extérieure, c'est le chauvinisme sous sa forme la plus grossière, cultivant une haine bestiale contre les autres peuples. »
Oui, oui mais c'est très manichéen et finalement très républicain comme raisonnement : le socialisme et ses dérivés, ce sont les gentils, ceux du côté du peuple, de la liberté etc. Tout ce qui s'y oppose est un ennemi à la botte du capital, c'est un outil de subversion commun.
Pour le reste, je ne sais que dire. La guerre a surtout montré un Capital à la solde de l'État, notamment par de nombreuses nationalisations. Je ne sais pas qu'elle aurait été la situation si la guerre n'avait pas eu lieu. Après, je parle surtout du fascisme théorique, pas du fascisme appliqué, en somme, lié au contexte de guerre mondiale, et donc de la nécessité de financements importants et continus. N'oublions pas que ce sont les mêmes nourriciers qui ont financé toutes les factions de la seconde guerre mondiale. Donc, je ne sais pas.
Pour le reste, je suis assez d'accord sur le fait que le fascisme et plus largement tout le contexte d'anti-judaïsme de l'époque sont nés de la confrontation entre la petite et grande bourgeoisie chrétienne ou athée, contre la petite et grande bourgeoisie juive. Les petites classes moyennes et le prolétariat se sont retrouvés disloqués entre pro-juif et anti-juif. Et je crois que c'est de cette dernière opposition que sont faites les divisions au sein même du socialisme.

Mussolini était issu des mouvances socialistes, hitler du parti travailleur (DAP) avant de rejoindre les mouvances nationalistes etc ..
Et donc ? Socialisme et nationalisme sont incompatibles ?

Le reste, après...
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Message par Baptiste Sam 10 Juil - 15:44

On l'a vu en 1914 ..
Qui crevaient sur le front ? Les marchands d'armes, les banquiers et commerçant financiers, ou alors les paysans, ouvriers ? On a bien vu que le nationalisme est près à retourner sa veste comme c'est pas possible, jouant tour à tour la carte de la politique sociale ( amorcé après guerre par le bloc national ) et jouant tour à tour le jeu des grands banquiers et de la financer internationales,quand ça les arrangent.
Parce qu'en 1914, la France était sous dirigeance nationaliste ? Non, tout au plus quelques patriotes socialistes et les républicains de centre-droit se partager le pouvoir, notamment Poincaré ou Clémenceau. Mais bien loin de Drumont, de la Ligue de la patrie française où figura Barrès (entre autres), de la Ligue des patriotes menée par Déroulède et bien sur de l'Action Française des Maurras, Vaugeois et compagnie.

Le nationalisme a comporté des régimes qui ont fait le strict contraire de ce que tu me dis là, pour ne citer que le cas du Chili de Pinochet ( adulé par les libéraux ) ou encore les Péron ( pour les amateurs de la troisième voie ).
Pinochet n'était pas nationaliste. Plutôt un conservateur mise en place par les Etats Unis pour empêcher toute avancée soviétique en Amérique Latine. Le recyclage de certains dignitaires fascistes et national-socialistes suit exactement la même logique.
Quand à Péron et sa femme, c'est tout de même tout en un système corporatif et d'assurance sociale qui ont vu le jour sous leur règne. La commémoration de l'anniversaire de la mort de Péron réunit des centaines de milliers de personnes en Argentine, issus pour la plupart des classes populaires et moyennes. Le péronisme est comparable au boulangisme (et au fascisme) puisque ayant permis de faire une synthèse entre extrêmes de gauche et de droite.

Ce que je veux dire, c'est que non seulement le nationalisme se cache et se dissimule sous des formes diverses, mais empêche surtout la fraternité prolétarienne au profit de la fraternité aristocratique et bourgeoise et crée de fait, une dictature nationale.
Je n'ai jamais vu de mouvement nationaux anti-bourgeois se mettre en place, malgré tout le discours de tous les nationalistes, patriotes ou encore identitaires : On me parle d'anti-capitalisme, d'anti-consumérisme, d'anti-mondialisme, de " pensée Libertaire " mais dans le concret, que dalle en fait.
Plein emploi, nationalisation, mise en place de systèmes corporatifs, retour à la terre et aux marchés solidaires. Le problème dans ton explication étant qu'il n'y a jamais eu de régime nationaliste type maurrassien, hormis peut être sous Pétain donc difficile à juger puisque en période d'occupation. Il n'y a jamais eu de dessin d'une régence devant permettre le retour d'un système monarchique. Chaque dictature s'est installée comme un régime "éternel". Première erreur.
Deuxièmement, chaque fascisme n'a pas opéré de véritables renfermements autarciques, nécessaires sur le court ou moyen long terme, pour se défaire des influences et des pressions économiques et culturelles venant de l'étranger. Les régimes fascistes ont sur adapté les économies nationales selon des principes que l'on placerait aujourd'hui du côté néo-conservateur. En clair, l'idée n'est pas de détruire le capitalisme, seulement celui des juifs et des franc-maçons, mais d'être le capitalisme. De Napoléon à à Franco, tous les régimes types fascistes ont pratiqué cette forme d'impérialisme économique en pratiquant la politique du "la France en premier", "l'Italie d'abord" etc. Les Américains, les Russes et les Chinois ont pratiqué et pratiquent toujours cette même politique d'adaptation de la stratégie économique et diplomatique externe selon le contexte et en vertu de l'intérêt national. Dans un sens, cela fut leur deuxième erreur puisque conservant une certaine forme de capitalisme national pas suffisamment protégé de la financière et économique mondial. La troisième erreur étant d'avoir déléguer sa souveraineté financière à cette même clique.
Pour le reste, les fascismes n'ont pas assez dures pour pouvoir juger de leur bienfait. Le court-terme n'est intéressant que dans une moindre mesure. Le longue terme aurait permis de se faire une idée moins sombre de ces régimes là. Au même titre que les systèmes anarchiques qui ont vu le jour. Beaucoup trop court à pour en juger. Pour le reste, même sur de courte durée, l'histoire enseigne. S'il doit y avoir un prochaine régime nationaliste, il ne devra pas commettre les mêmes erreurs que ses prédécesseurs.

Haha. Combien y a t-il eu d'Etats Généraux entre 1500 et 1789 ? Rien que ça, c'est flagrant quand on regarde bien le nombre, comme si certains en avaient quelque chose à foutre des revendications populaires, y avait un pouvoir absolu, une aristocratie forte et une bourgeoisie qui se construisait un pouvoir : Et le peuple la dedans ? Nulle part .. Monarchie, meilleur régime pour le peuple, j'ai vu mieux hein
Une petite quarantaine et donc ? Dans mon idéal, l'essentiel de la politique au sein des parlements provinciaux, des corporations professionnelles et religieuses et au sein de la cour, en somme le Roi et ses conseillers. Dans cette optique là, la permanence d'un parlement national ne me semble pas d'un grand intérêt. Bon, après, un tous les huit ans n'est peut être pas l'idéal non plus. Rien n'empêche d'en faire un tous les ans plus d'autres en cas de nécessité ou de contexte particulier.
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Message par Baptiste Lun 12 Juil - 15:48

Actuellement, sur quoi pourrait se baser le Roi pour justifier son pouvoir ?
Tous d'abord, la question est, qui pour devenir Monarque ? Pour ma part, je rejette tous les prétendants des trois grandes dynasties qu'il s'agisse des Bourbons avec Louis XX, des Orléans avec Henri ou Jean, ou des Bonapartes avec Charles ou Jean-Christophe. Ses familles n'ont rien prouvé, pire on délaissait la tâche qui leur revenait, à savoir reprendre le trône de France, défendre la France et son peuple.
Pour moi, le futur monarque devrait tiré de ceux qui auront mené activement au grand changement. En quelques sortes, l'homme providentiel, celui de la grande révolte.
Pour le reste, je suis pour un régime semi-héréditaire sans droit d'ainesse. Le Monarque choisira son héritier parmi ses fils. Si ce fils poursuit le grand schéma entreprit par son père à savoir - donc , protection, prospérité, progrès et pérennité de la Nation française et de ses composantes - alors il sera légitime. S'il ne remplit plus cette fonction, ceci pouvant conduire à se portant contre les intérêts de la Nation et généraux alors il sera de la responsabilité des intermédiaires (chef de province, militaires, intellectuelles etc) et le Peuple lui-même, soit d'assurer la régence en l'attente d'une autre roi (dans le cas des intermédiaires) soit de destituer le Monarque au profit d'un autre issu de la même dynastie ou d'une nouvelle. Le premier cas constitue le schéma des périodes de règne des mauvais rois. Ces règnes là sont le plus davantage associés à ceux des ministres, de chefs de guerre ou même des dauphins que du Roi lui-même. La monarchie, ce n'est pas le monarque, c'est un ensemble hiérarchique qui trouve toujours un chef, un guide ou un ensemble d'hommes pour mener à bien les missions premières et nécessaires à la survie d'une Nation et de son Peuple. Le pouvoir n'est divin que lorsque qu'il tient sa légitimité de la vertu.

Il va falloir que celui-ci démontre toute sa légitimité, face à une ripoublique qui depuis 230 ans, semble être incrusté dans tous les esprits comme le modèle pur et parfait, le summum de la démocrature.
D'où la nécessité de repasser par un régime autoritaire afin de faire sortir la République des idéaux populaires. Je dis populaire car les idéaux de la clique intellectuelle dominante ont depuis longtemps dépassé le stade de la République. Ils lui préfèrent le Monde et la Finance.

Je voulais parler du sentiment national, il n'a jamais existé dans le SERM, malgré qu'il y a est un Empereur
Justement, il résidait en la personne même de l'Empereur, de même dans le cas de l'Empire Carolingien. C'est tout le problème des Empires. Ils ne durent pas et ne résident qu'en la personne d'un seul homme. Il était difficile pour un héritier de maintenir un Empire. Seul peut-être les Empires mésoaméricains et précolombiens y sont parvenus. Mais je n'ai pas beaucoup de connaissances là dessus. C'est le SERG sinon Wink

1/ La petite Allemagne économique, celle voulu par Bismarck pour favoriser l'échange et l'enrichissement et surtout, cette petite Allemagne a déjà un passé qui n'est plus à démontrer, avec la Prusse et ses illustres rois.
2/ La Grande Allemagne, celle qui devait réunir les Allemands et les Autrichiens, pour ne former que un tout, car les Autrichiens finalement, sont des voisins et presque des frères. Mais le refus rencontré fut celui de l'attitude des Autrichiens lors de la victoire face à Napoléon, amputant et déstabilisant le sentiment national nouveau et plus tard, en 1848, c'est les même Autrichiens qui sont revenu faire la police pour remettre le calme, car une Allemagne force le auraient sans doute mis dans l'embarras.
3/ Le Mittel-Europa, repris plus tard par les pangermanistes puis Hitler, qui visait à rassembler tous les peuples de races, d'origines, de langues et de proximité allemande pour lutter contre la barbarie russe ( Comme quoi Hitler, il a strictement rien inventé, cette peur du Russe rustre, voleur, qui fait peur, barbare, ça marche très bien et c'est pas nouveau, il a juste fallut rajouter que c'était un bolchevique mangeur d'enfants ), mais le problème était de savoir si tous les peuples avait peur de la Russie et si celle-ci ne serait pas préférable à une Allemagne trop gourmande. A l'opposé, les Russes n'étaient pas contre créer une réunion de tous les Slaves dans l'Empire Russe, voir même d'appuyer la création de la Yougoslavie ( Slaves du Sud ).
Le modèle du Mittel-Europa suit celui de la Grande Allemagne bien qu'avec d'autres visées expansionnistes. Dans les trois cas, il y a eu des propensions plus ou moins fortes impérialistes. L'Empire de Bismarck, le IIème Reich, a été celui de la guerre d'expansion, c'est un fait.

Deutschland Uber Alles " si c'est pas un truc de mecs qui se sentent plus pisser
"L'Allemagne d'abord". L'attitude des Nations qui n'ont pas oublié leurs désirs d'expansion, expansion qui n'est aujourd'hui plus qu'économique.

une famille
De moins en moins, concernant la famille...

La monarchie a quoi ? 2500 ans d'existence ?
C'est quoi sur l'échelle de la vie humaine ? Rien du tout, donc c'est juste un pet dans l'histoire de l'Humanité. Je vais pas rappeler que les premières organisation humains étaient collectiviste et marchaient par coopération et ça, bien avant la monarchie. Ou comment avoir une vision tronqué de l'Histoire, c'est pas marrant.
Les premiers monarques sont apparus avec les premières civilisations. Sumer, première des civilisations, moins 6000 ans avant Jésus Christ, était déjà un Etat monarchique. Plus proche de nous, les Cyclades, Minos, Mycène etc, toutes ces civilisations étaient organisées politiquement et socialement selon le schéma monarchique "primitif" d'une certaine manière. Et j'en passe. Sur le territoire français, c'est plus difficile à dire puisque au delà des Gaulois, on ne sait presque rien de l'organisation politique et social des premières villages et tribus. Même en dehors du Monarque, l'image du chef de tribu néandertalien, souvent le meilleur chasseur de la tribu, avec les femmes à la fabrication des habits et des petites tâches domestiques, les hommes à la chasse sont les prémices de ce schéma là.
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Message par Baptiste Mar 13 Juil - 13:15

Ils ne sont pas chez eux, ils ont colonisés le continent Africains.
Si maintenant, des mecs viennent avec des drapeaux Algériens sur mon hotel de ville et proclame une république islamiste, moi je leur colle une bastos entre les deux yeux, c'est tout net.
Oui mais là c'est totalement différent. L'installation des blancs en Afrique Australe diffère des autres étapes de colonisation de l'Afrique puisque ce territoire est longtemps resté vierge de toute présence humaine. Les premiers à s'y installer sont les Portugais qui établissent des ports et des comptoirs à partir du XVème siècle puis les Hollandais, Allemands, Français, Italiens et Anglais. Les Hollandais, suite à l'arrivée et à la guerre contre les Anglais, s'avanceront de plus en plus dans les terres. Au nord de l'Afrique Australe, du côté de l'actuelle Mozambique, Zimbabwe, Bostwana et Namibie s'affrontent les tribus. Ces affrontements obligeront certaines à reculer plus au sud et rentrer en confrontation avec les Blancs. Les épisodes du Grand Trek démontreront la légitimé des Boers à disposer de ce territoire en remportant à coup de 500 contre 40 000 (Blood River par exemple).

Tu vois, tu ne laisses aucune liberté aux autres : Tu es soit patriotes, ou alors t'es rien. Et après, ça me parle d'autonomie, d'indépendance 7..
La période de Régence, donc de dictature, ne sera pas une période de libertés, je n'ai jamais dit le contraire. Une fois que les esprits seront prêts pour la monarchie alors les libertés reviendront.

de Bonald
Louis de Bonald ? Il n'a rien écrit sur le travail. Par contre, je me rappelle d'une de ces citations que l'on peut assimiler aux thèses pro-décroissances : "Tout ce qui doit durer est lent à croître". Autre pensée, celle de François la Tour du Pin que j'apprécie tout particulièrement : "Le travail n'a pas pour but la production de richesses mais la sustentation de l'homme". Eau, pain, vin, vertu. L'homme est sustenté.

Certains anarchistes proposent tout simplement de passer par le jeu, c'est-à-dire de concevoir le travail de manière ludique afin de ne jamais avoir à sombrer dans le schéma du travail aliéné, où même le temps de repos est en fin de compte dédié au travail (temps perdu à aller et venir entre son logis et son lieu de travail, à se reposer afin d'être en forme pour une nouvelle journée de labeur, ...).
Ouais ! Jouons à cache-cache dans une usine nucléaire ! Very Happy
Plus sérieusement, je ne rejette ni la labeur, ni une vie éprouvante. Ce sont elles qui, vieux, nous rappelleront que nous avons vécu utile. Vivre pour jouer, autant crever de naissance et aller faire touche pipi avec les asticots.

La division du travail, désormais extrêmement répandue, n'a fait historiquement que niveler les compétences par le bas et résumer l'occupation du travailleurs moyen à une vraie tournée de laitier ennuyeuse à mourir.
La division traditionnelle du travail c'est en premier lieu celle du sexe, les femmes aux petites tâches, les hommes aux tâches dures. Il n'y a que le travail intellectuel qui s'ouvre aux deux bien qu'il est dangereux d'y faire entrer trop de femmes, certaines femmes...

Je veux jouir sans entraves et ce n'est pas toi qui va m'en empêcher. Enfin essayes toujours, je pense que tu vas passer une sale quart d'heure et une bonne journée à l'hosto.
C'est pourtant ma jouissance d'empêcher les autres. Tu poses des entraves à ma jouissance, fachistes !!

" Non chérie, je ne jouis pas, c'est utopique, tu es dans le faux "
Je me suis un peu touché pour celle-ci. Ça devait faire bien le moment où je l'ai lâché. Jouir, ça reste un plaisir de vieux, d'hommes et de femmes qui ont vécu. Qui es-tu et qu'as-tu fait pour mérité le droit de jouir sans entraves ?

Arrêtes de vouloir t'incruster dans la vie des autres, arrêtes de faire la police sans arrêt. Jouir n'est pas utopique, puisque l'essence de la jouissance, c'est la vie et la liberté de faire ce que l'on souhaite. C'est pas parce que tu n'arrives pas à t'épanouir que tu dois faire chier les autres.
Ce n'est pas à coup de loi ou de police que je changerai tout cela, mais à coup de moeurs. La propagande, l'école, le travail etc autant de moyens de remettre au centre de la société des moeurs saines. Tant pis pour les vieux branleurs et sodomiseurs soixante-huitard ou post-soixante-huitard qui, à l'aube de période difficile socialement, culturellement et économiquement, période de guerre peut-être, en sont encore à prôner la jouissance sans entraves.

Mais j'en aurais aussi un en anarchie, ne t'inquiète pas.
Pas de propriété privée, pas de lopins. J'irai chez toi te voler tes choux et tes carottes, et pour bien t'emmerder, je pisserai sur ce qui reste !

T'es qui pour définir mes besoins ?
Le futur directeur marketing de chez Eristoff... Very Happy

On ne sera pas lire de travailler, vu qu'on sera forcé, car le patronat et l'Etat nous y forcerons.
Paysans, artisans, compagnons, corporations et des marchands, je ne vois pas tellement de patrons au sens dégueulasse du terme. Le seul patron que tu pourrais avoir, ce sera le Roi ou un Seigneur lors de besoin en main d'eouvre pour des travaux de grands ampleurs.

Nous verrons qui va être le plus rapide, donc bonne chance.
Il y a surtout plus de chance que l'on crève à la même vitesse.
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Message par Troska Sam 17 Juil - 15:29

Je te repondrais a mon retour de Grece camarade.
Very Happy
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Message par Baptiste Sam 17 Juil - 15:48

Je paris qu'il va nous faire qu'il y est pour manifester...Very Happy
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Message par Troska Sam 17 Juil - 16:05

Tu crois que j`y suis pour faire quoi ?
Exarquia, le plus beau quartier autogere de tout Athenes.
Vive l`anarchie. Smile
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Message par B14 Sam 17 Juil - 17:10

tu autogere devant ton pc.
whaaa un quartier, attention, demain, une commune ! (et autant de chance que ça soit en bretagne qu'en grèce m'enfin)
bon, les 3/4 du monde auront changé de systeme dans le même temps.
B14
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Message par Itt Sam 17 Juil - 18:16

Raconte nous comment les NS s'organisent B14, raconte les grands projets NS réalisés ces dernières années !
Itt
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Message par Baptiste Sam 17 Juil - 19:22

Troska a écrit:Tu crois que j`y suis pour faire quoi ?
Exarquia, le plus beau quartier autogere de tout Athenes.
Vive l`anarchie. Smile

On m'a dit qu'avec les derniers événements en Grèce, les prix pour aller se faire dorer la pilule avait baissé... Rolling Eyes
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