Pétrole : la fête est finie
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Pétrole : la fête est finie
Richard Heinberg commence par rappeler une évidence : l’énergie n’est pas une ressource parmi d’autres. C’est celle qui rend possible l’utilisation des autres. Sans énergie, tout l’édifice de la société industrielle est voué à s’effondrer.
La fin des hydrocarbures bon marché pourrait donc sonner le glas de notre mode de développement.
Son propos mérite d’être étudié. Nous ne nous prononcerons pas sur sa justesse scientifique. Visiblement, c’est un travail sérieux. Mais nous ne sommes pas compétents pour juger jusqu’où il est sérieux. En revanche, ce qui est certain, c’est que ce propos éclaire les préoccupations qui doivent, aujourd’hui, être partagées par les dirigeants de l’économie occidentale.
Accrochez-vous, ça dépotte !
*
Thèse 1 : c’est la fin du pétrole bon marché, à court terme
Le Marché est un mauvais régulateur des prix du pétrole, parce que :
- plus l’exploitation augmente, plus la ressource se raréfie,
- plus la ressource se raréfie, plus elle devrait être précieuse,
- et cependant plus l’exploitation augmente, plus le prix baisse.
Conclusion : le Marché est une mécanique antiéconomique, s’agissant des prix de l’énergie, parce que ses mécanismes sur un postulat faux, à savoir le caractère inépuisable de l’énergie.
Nous vivons donc depuis des décennies dans une sorte d’immense hallucination collective, provoquée par l’inadéquation des mécanismes du Marché avec les réalités économiques à moyen terme.
L’exploitation du pétrole, partie de quasiment rien en 1900, est montée jusqu’à 30 000 millions de barils par an actuellement. D’ici à 2060, elle va retrouver un niveau presque nul, selon une courbe à peu près rectiligne : - 2 % par an, sur 50 ans. Les éléments collectés par Richard Heinberg l’amènent à formuler l’hypothèse suivante : le pic d’extraction va se produire pendant la décennie 2010, sauf découverte (très peu probable maintenant) de nouveaux grands champs pétrolifères exploitables. Ce calendrier est décalé de quelques années si l’on admet les estimations des champs pétrolifères par les grandes compagnies (estimations que Heinberg, comme la plupart des spécialistes, estime fortement gonflées dans une optique de manipulation des marchés), mais pas fondamentalement modifié. De toute manière, la fin du pétrole bon marché est certaine à l’horizon 2020, la fin du pétrole tout court à l’horizon 2060. Les coûts d’extraction, eux, explosent déjà depuis 15 ans (x 2), du fait de l’épuisement des gisements les plus facilement exploitables. La tendance actuelle indique une division par 2 des nouvelles découvertes tous les 10 ans.
La fin du pétrole, ça commence vraiment. C’est un fait acquis. La date exacte du « pic » ne peut pas être déterminée, puisqu’une exploitation intensive des puits peut la retarder de quelques années. Mais c’est pour bientôt. Très bientôt.
Thèse 2 : il n’y aura pas d’énergie de substitution comparable
Le pétrole représente aujourd’hui 36 % de l’énergie consommée dans le monde. Quand cette manne va disparaître, la quantité d’énergie utilisable va baisser. Il n’y aura pas de « miracle » : la civilisation industrielle va buter sur une limite qu’elle ne pourra dépasser.
Les énergies de substitution permettront sans doute d’amortir en partie le choc. La disparition progressive du pétrole ne va pas entraîner une réduction de 36 % de la facture énergétique mondiale. Mais il y aura une baisse significative (alors que depuis le début de l’ère industrielle, tout le développement est appuyé sur la croissance permanente de la consommation d’énergie).
Les énergies renouvelables ? Faisons le bilan.
- Le pétrole de schiste ? Toutes les tentatives, jusqu’ici, n’ont abouti au mieux qu’à un rendement dérisoire (le coût énergétique d’extraction de la ressource est presque équivalent à l’énergie produite).
- Le gaz naturel ? Dans certaines limites, il est possible de l’utiliser comme substitut au pétrole (conversion des véhicules, chauffage, etc.). Il y a là possibilité de différer de quelques années les conséquences du pic pétrolier – mais, c’est à noter, pas partout de la même manière : l’Amérique a peu de gaz naturel, et le transport de cette ressource énergétique est difficile à grande échelle et à court terme (manque de terminaux pétroliers, complexité des acheminements à grande distance ou transocéaniques). En ce sens, le pic pétrolier va rebattre les cartes de l’énergie en faveur de l’Eurasie (ressources sibériennes), et en défaveur de l’Amérique. Le gaz naturel sera en partie une énergie de transition pour l’Europe – mais pas pour les USA (voilà qui nous permet sans doute de mieux comprendre l’obsession américaine du pétrole).
- Le charbon ? Les réserves sont importantes (plusieurs siècles au rythme actuel), mais elles seront de plus en plus difficiles à extraire, dégradant le bilan énergétique de ce combustible déjà, intrinsèquement, moins performant que le pétrole. Heiberg estime que le charbon commencera à devenir beaucoup moins rentable et bon marché dans 30 ans. Il peut donc constituer une énergie relais jusqu’en 2040 – mais pas dans tous les domaines : le charbon, de par sa nature solide et son rendement, est difficilement substituable au pétrole dans de nombreux cas (véhicules, par exemple – le charbon liquéfié existe, mais il présente un bilan énergétique très médiocre). Plus grave : les conséquences environnementales de la consommation du charbon sont désastreuses, c’est une énergie très polluante. Sa substitution massive au pétrole entraînerait un désastre écologique certain.
- Le nucléaire ? En théorie, c’est une énergie de substitution possible, puisqu’il reste au moins 40 ans de ressources (connues) au rythme de consommation actuel. Mais en théorie seulement. Les centrales de nouvelles générations, capables de recycler le combustible, assurent certes des réserves presque inépuisables. Mais les coûts sont très lourds, en particulier du fait des investissements de sécurité nécessaires (manipulation du plutonium). C’est ce qui explique que la France, le Japon et la Grande-Bretagne, qui ont testé cette solution, l’aient abandonné en cours de route (Superphénix n’a fonctionné qu’un an sur dix ans d’ouverture). Les centrales classiques ont un meilleur rendement, mais elles produisent de grandes quantités de déchets radioactifs. La multiplication des centrales entraînant celle des déchets, et les coûts de retraitement étant très élevés, une substitution du nucléaire au pétrole semble peu envisageable.
- L’éolien ? C’est une énergie relativement propre, renouvelable et, même si elle engendre des nuisances (sonores en particulier), infiniment moins dangereuse que le nucléaire. Mais elle ne pourra jamais représenter, compte tenu des disponibilités exploitables et des contraintes techniques, plus de quelques % de la consommation énergétique. En outre, pour exploiter ce potentiel, il faudrait disposer, d’ici à 2030, d’un parc dont l’installation paraît impossible (une éolienne fonctionne longtemps et de manière rentable, mais elle coûte cher à installer). L’éolien n’est pas une énergie relais : ce sera, au mieux, un moyen d’atténuer en partie les conséquences de la fin du pétrole.
- Le solaire ? Les cellules photovoltaïques sont de plus en plus performantes. Il est possible qu’à long terme, après un programme d’équipement poursuivi sur des décennies, le solaire devienne une source d’énergie vraiment importante. Mais cela ne résoudra probablement pas le pic pétrolier : d’abord le coût d’un tel programme est tel qu’il ne peut être conduit que sur une très longue période. Ensuite les quantités d’énergie produites ne représenteront, sauf à très, très long terme, que quelques % de la consommation énergétique actuelle. Comme l’éolien, le solaire n’est pas une énergie relais, mais un simple matelas de confort, qui peut atténuer le choc énergétique, sans l’annuler.
- L’hydrogène ? En théorie, il est possible de créer de l’énergie non polluante, avec l’hydrogène. Le problème, c’est que le coût énergétique de production de l’hydrogène est supérieur à la quantité d’énergie dégagée par sa combustion. La seule utilisation possible de l’hydrogène serait comme instrument de stockage de l’énergie produite par le solaire, ou toute autre énergie en elle-même non stockable.
- L’hydroélectrique ? Comme le solaire et l’éolien, il ne saurait constituer un substitut au pétrole. En revanche, comme eux, il peut fournir un matelas permettant d’amortir le choc (en particulier grâce à la généralisation du micro-hydroélectrique, exploitant les petits cours d’eau).
- Le géothermique ? Piste négligeable : 1 % de la consommation, guère plus. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une énergie renouvelable : les champs exploitables sont limités, et leur exploitation les vide de leur potentiel.
- L’énergie marée motrice et la houle ? Piste négligeable, là encore : le rendement énergétique est très bon, mais les sites permettant une exploitation importante sont très peu nombreux. Quelques pour mille de la consommation mondiale.
- Les agrocarburants ? Théoriquement, c’est une source importante. Mais en pratique, comme chaque hectare consacré aux agrocarburants manquera à la production alimentaire, développer massivement les agrocarburants impliquerait la condamnation de milliards d’êtres humains à la famine.
- L’énergie de fusion ? – C’est la vraie question. En théorie, si la fusion à chaud (200 millions de degrés) est un jour disponible, l’humanité disposera d’une source d’énergie illimitée. Le problème, c’est que les spécialistes considèrent que cette source d’énergie ne sera pas disponible avant très longtemps, sauf percée technologique soudaine et inattendue. La fusion, si elle est un jour possible, arrivera après le gap énergétique du XXI° siècle.
La conclusion est claire : l’humanité va devoir gérer, pendant une période qui s’étalera probablement de 2010 à 2060, une réduction de sa facture énergétique.
A une période qui sera, aussi, celle où le boom démographique achèvera de produire ses effets.
Thèse 3 : les sociétés industrielles sont extrêmement vulnérables à une rupture, même marginale, de leur approvisionnement énergétique
Depuis 1970, la croissance du PIB des économies développées a été constamment corrélée à la consommation de pétrole, le taux croissance étant en gros égal à taux d’augmentation de la consommation + 2 % (note : vu la manière dont nos taux de croissance sont calculés, cela veut dire que la croissance réelle est à peu près égale à l’augmentation de la facture énergétique). La seule exception se situe au début des années 80, quand le développement massif de l’énergie nucléaire permet d’amener cet écart à + 4 %.
Le gap énergétique 2010-2060 va donc impliquer, très probablement, une importante décroissance. Tout le problème sera de savoir si nous saurons gérer cette décroissance intelligemment (produire mieux et plus utile en produisant moins), ou si nous allons continuer à gaspiller de l’énergie pour produire des choses inutiles, voire nuisibles.
Malheureusement, explique Heinberg, il est très probable que nous ne saurons pas produire mieux et utile. Notre système économique repose implicitement sur la prolongation de la croissance : c’est la condition sine qua non du financement de l’énorme dette collective accumulée depuis des décennies. Si la croissance craque, le financement de cette dette devient impossible, et les faillites se multiplient. Conclusion : le gap énergétique n’est pas gérable dans le cadre du système capitaliste.
Heinberg en déduit que, puisqu’à son avis nous ne sortiront pas de ce système, le gap énergétique va provoquer une intensification des luttes à tous les niveaux (entre entreprises, entre nations), pour s’approprier des ressources de plus en plus rares, et indispensables dans une optique financière. Ce sera vrai non seulement pour l’industrie, mais aussi pour l’agriculture, désormais très gourmande en énergie (mécanisation, engrais industriels). La conclusion logique de ce mécanisme sera la dégradation constante du niveau de vie des pauvres (inflation sur les prix industriels) – jusqu’à leur extermination « douce » (réduction des rations alimentaires).
Les Etats-Unis, étant donné la structure de leur société, seront en première ligne de cette évolution. Peu de transports en commun : une catastrophe s’il n’est plus possible de rouler en automobile. Des distances énormes, un recours systématique à l’avion : impossible sans kérosène. Plus profondément, toute la « civilisation » américaine est industrielle. A la différence des vieux pays, qui possèdent une tradition antérieure à l’industrialisme et peuvent, dans une certaine mesure, la réactiver, les USA perdront leur substance même le jour où, faute d’énergie, les lumières de leurs villes s’éteindront.
La seule porte de sortie, sous-entend Heinberg, est la guerre, qui permettra de réserver les ressources à une minorité, et de jeter un pont jusqu’à la possible survenue de nouvelles technologies (énergie de fusion, en particulier).
Dans cette optique, il n’est pas anodin qu’il nous présente un graphique sur l’impact démographique de la déplétion pétrolière. Selon ce graphique, la population mondiale avoisinera 7 milliards en 2020. Ensuite, elle retombera, en un demi-siècle, à 3,5 milliards (- 1 % par sur cinquante ans, mais pas de manière régulière).
A bon entendeur…
http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=459:petrole-la-fete-est-finie--r-heinberg&catid=48:ecnomie&Itemid=55
La fin des hydrocarbures bon marché pourrait donc sonner le glas de notre mode de développement.
Son propos mérite d’être étudié. Nous ne nous prononcerons pas sur sa justesse scientifique. Visiblement, c’est un travail sérieux. Mais nous ne sommes pas compétents pour juger jusqu’où il est sérieux. En revanche, ce qui est certain, c’est que ce propos éclaire les préoccupations qui doivent, aujourd’hui, être partagées par les dirigeants de l’économie occidentale.
Accrochez-vous, ça dépotte !
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Thèse 1 : c’est la fin du pétrole bon marché, à court terme
Le Marché est un mauvais régulateur des prix du pétrole, parce que :
- plus l’exploitation augmente, plus la ressource se raréfie,
- plus la ressource se raréfie, plus elle devrait être précieuse,
- et cependant plus l’exploitation augmente, plus le prix baisse.
Conclusion : le Marché est une mécanique antiéconomique, s’agissant des prix de l’énergie, parce que ses mécanismes sur un postulat faux, à savoir le caractère inépuisable de l’énergie.
Nous vivons donc depuis des décennies dans une sorte d’immense hallucination collective, provoquée par l’inadéquation des mécanismes du Marché avec les réalités économiques à moyen terme.
L’exploitation du pétrole, partie de quasiment rien en 1900, est montée jusqu’à 30 000 millions de barils par an actuellement. D’ici à 2060, elle va retrouver un niveau presque nul, selon une courbe à peu près rectiligne : - 2 % par an, sur 50 ans. Les éléments collectés par Richard Heinberg l’amènent à formuler l’hypothèse suivante : le pic d’extraction va se produire pendant la décennie 2010, sauf découverte (très peu probable maintenant) de nouveaux grands champs pétrolifères exploitables. Ce calendrier est décalé de quelques années si l’on admet les estimations des champs pétrolifères par les grandes compagnies (estimations que Heinberg, comme la plupart des spécialistes, estime fortement gonflées dans une optique de manipulation des marchés), mais pas fondamentalement modifié. De toute manière, la fin du pétrole bon marché est certaine à l’horizon 2020, la fin du pétrole tout court à l’horizon 2060. Les coûts d’extraction, eux, explosent déjà depuis 15 ans (x 2), du fait de l’épuisement des gisements les plus facilement exploitables. La tendance actuelle indique une division par 2 des nouvelles découvertes tous les 10 ans.
La fin du pétrole, ça commence vraiment. C’est un fait acquis. La date exacte du « pic » ne peut pas être déterminée, puisqu’une exploitation intensive des puits peut la retarder de quelques années. Mais c’est pour bientôt. Très bientôt.
Thèse 2 : il n’y aura pas d’énergie de substitution comparable
Le pétrole représente aujourd’hui 36 % de l’énergie consommée dans le monde. Quand cette manne va disparaître, la quantité d’énergie utilisable va baisser. Il n’y aura pas de « miracle » : la civilisation industrielle va buter sur une limite qu’elle ne pourra dépasser.
Les énergies de substitution permettront sans doute d’amortir en partie le choc. La disparition progressive du pétrole ne va pas entraîner une réduction de 36 % de la facture énergétique mondiale. Mais il y aura une baisse significative (alors que depuis le début de l’ère industrielle, tout le développement est appuyé sur la croissance permanente de la consommation d’énergie).
Les énergies renouvelables ? Faisons le bilan.
- Le pétrole de schiste ? Toutes les tentatives, jusqu’ici, n’ont abouti au mieux qu’à un rendement dérisoire (le coût énergétique d’extraction de la ressource est presque équivalent à l’énergie produite).
- Le gaz naturel ? Dans certaines limites, il est possible de l’utiliser comme substitut au pétrole (conversion des véhicules, chauffage, etc.). Il y a là possibilité de différer de quelques années les conséquences du pic pétrolier – mais, c’est à noter, pas partout de la même manière : l’Amérique a peu de gaz naturel, et le transport de cette ressource énergétique est difficile à grande échelle et à court terme (manque de terminaux pétroliers, complexité des acheminements à grande distance ou transocéaniques). En ce sens, le pic pétrolier va rebattre les cartes de l’énergie en faveur de l’Eurasie (ressources sibériennes), et en défaveur de l’Amérique. Le gaz naturel sera en partie une énergie de transition pour l’Europe – mais pas pour les USA (voilà qui nous permet sans doute de mieux comprendre l’obsession américaine du pétrole).
- Le charbon ? Les réserves sont importantes (plusieurs siècles au rythme actuel), mais elles seront de plus en plus difficiles à extraire, dégradant le bilan énergétique de ce combustible déjà, intrinsèquement, moins performant que le pétrole. Heiberg estime que le charbon commencera à devenir beaucoup moins rentable et bon marché dans 30 ans. Il peut donc constituer une énergie relais jusqu’en 2040 – mais pas dans tous les domaines : le charbon, de par sa nature solide et son rendement, est difficilement substituable au pétrole dans de nombreux cas (véhicules, par exemple – le charbon liquéfié existe, mais il présente un bilan énergétique très médiocre). Plus grave : les conséquences environnementales de la consommation du charbon sont désastreuses, c’est une énergie très polluante. Sa substitution massive au pétrole entraînerait un désastre écologique certain.
- Le nucléaire ? En théorie, c’est une énergie de substitution possible, puisqu’il reste au moins 40 ans de ressources (connues) au rythme de consommation actuel. Mais en théorie seulement. Les centrales de nouvelles générations, capables de recycler le combustible, assurent certes des réserves presque inépuisables. Mais les coûts sont très lourds, en particulier du fait des investissements de sécurité nécessaires (manipulation du plutonium). C’est ce qui explique que la France, le Japon et la Grande-Bretagne, qui ont testé cette solution, l’aient abandonné en cours de route (Superphénix n’a fonctionné qu’un an sur dix ans d’ouverture). Les centrales classiques ont un meilleur rendement, mais elles produisent de grandes quantités de déchets radioactifs. La multiplication des centrales entraînant celle des déchets, et les coûts de retraitement étant très élevés, une substitution du nucléaire au pétrole semble peu envisageable.
- L’éolien ? C’est une énergie relativement propre, renouvelable et, même si elle engendre des nuisances (sonores en particulier), infiniment moins dangereuse que le nucléaire. Mais elle ne pourra jamais représenter, compte tenu des disponibilités exploitables et des contraintes techniques, plus de quelques % de la consommation énergétique. En outre, pour exploiter ce potentiel, il faudrait disposer, d’ici à 2030, d’un parc dont l’installation paraît impossible (une éolienne fonctionne longtemps et de manière rentable, mais elle coûte cher à installer). L’éolien n’est pas une énergie relais : ce sera, au mieux, un moyen d’atténuer en partie les conséquences de la fin du pétrole.
- Le solaire ? Les cellules photovoltaïques sont de plus en plus performantes. Il est possible qu’à long terme, après un programme d’équipement poursuivi sur des décennies, le solaire devienne une source d’énergie vraiment importante. Mais cela ne résoudra probablement pas le pic pétrolier : d’abord le coût d’un tel programme est tel qu’il ne peut être conduit que sur une très longue période. Ensuite les quantités d’énergie produites ne représenteront, sauf à très, très long terme, que quelques % de la consommation énergétique actuelle. Comme l’éolien, le solaire n’est pas une énergie relais, mais un simple matelas de confort, qui peut atténuer le choc énergétique, sans l’annuler.
- L’hydrogène ? En théorie, il est possible de créer de l’énergie non polluante, avec l’hydrogène. Le problème, c’est que le coût énergétique de production de l’hydrogène est supérieur à la quantité d’énergie dégagée par sa combustion. La seule utilisation possible de l’hydrogène serait comme instrument de stockage de l’énergie produite par le solaire, ou toute autre énergie en elle-même non stockable.
- L’hydroélectrique ? Comme le solaire et l’éolien, il ne saurait constituer un substitut au pétrole. En revanche, comme eux, il peut fournir un matelas permettant d’amortir le choc (en particulier grâce à la généralisation du micro-hydroélectrique, exploitant les petits cours d’eau).
- Le géothermique ? Piste négligeable : 1 % de la consommation, guère plus. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une énergie renouvelable : les champs exploitables sont limités, et leur exploitation les vide de leur potentiel.
- L’énergie marée motrice et la houle ? Piste négligeable, là encore : le rendement énergétique est très bon, mais les sites permettant une exploitation importante sont très peu nombreux. Quelques pour mille de la consommation mondiale.
- Les agrocarburants ? Théoriquement, c’est une source importante. Mais en pratique, comme chaque hectare consacré aux agrocarburants manquera à la production alimentaire, développer massivement les agrocarburants impliquerait la condamnation de milliards d’êtres humains à la famine.
- L’énergie de fusion ? – C’est la vraie question. En théorie, si la fusion à chaud (200 millions de degrés) est un jour disponible, l’humanité disposera d’une source d’énergie illimitée. Le problème, c’est que les spécialistes considèrent que cette source d’énergie ne sera pas disponible avant très longtemps, sauf percée technologique soudaine et inattendue. La fusion, si elle est un jour possible, arrivera après le gap énergétique du XXI° siècle.
La conclusion est claire : l’humanité va devoir gérer, pendant une période qui s’étalera probablement de 2010 à 2060, une réduction de sa facture énergétique.
A une période qui sera, aussi, celle où le boom démographique achèvera de produire ses effets.
Thèse 3 : les sociétés industrielles sont extrêmement vulnérables à une rupture, même marginale, de leur approvisionnement énergétique
Depuis 1970, la croissance du PIB des économies développées a été constamment corrélée à la consommation de pétrole, le taux croissance étant en gros égal à taux d’augmentation de la consommation + 2 % (note : vu la manière dont nos taux de croissance sont calculés, cela veut dire que la croissance réelle est à peu près égale à l’augmentation de la facture énergétique). La seule exception se situe au début des années 80, quand le développement massif de l’énergie nucléaire permet d’amener cet écart à + 4 %.
Le gap énergétique 2010-2060 va donc impliquer, très probablement, une importante décroissance. Tout le problème sera de savoir si nous saurons gérer cette décroissance intelligemment (produire mieux et plus utile en produisant moins), ou si nous allons continuer à gaspiller de l’énergie pour produire des choses inutiles, voire nuisibles.
Malheureusement, explique Heinberg, il est très probable que nous ne saurons pas produire mieux et utile. Notre système économique repose implicitement sur la prolongation de la croissance : c’est la condition sine qua non du financement de l’énorme dette collective accumulée depuis des décennies. Si la croissance craque, le financement de cette dette devient impossible, et les faillites se multiplient. Conclusion : le gap énergétique n’est pas gérable dans le cadre du système capitaliste.
Heinberg en déduit que, puisqu’à son avis nous ne sortiront pas de ce système, le gap énergétique va provoquer une intensification des luttes à tous les niveaux (entre entreprises, entre nations), pour s’approprier des ressources de plus en plus rares, et indispensables dans une optique financière. Ce sera vrai non seulement pour l’industrie, mais aussi pour l’agriculture, désormais très gourmande en énergie (mécanisation, engrais industriels). La conclusion logique de ce mécanisme sera la dégradation constante du niveau de vie des pauvres (inflation sur les prix industriels) – jusqu’à leur extermination « douce » (réduction des rations alimentaires).
Les Etats-Unis, étant donné la structure de leur société, seront en première ligne de cette évolution. Peu de transports en commun : une catastrophe s’il n’est plus possible de rouler en automobile. Des distances énormes, un recours systématique à l’avion : impossible sans kérosène. Plus profondément, toute la « civilisation » américaine est industrielle. A la différence des vieux pays, qui possèdent une tradition antérieure à l’industrialisme et peuvent, dans une certaine mesure, la réactiver, les USA perdront leur substance même le jour où, faute d’énergie, les lumières de leurs villes s’éteindront.
La seule porte de sortie, sous-entend Heinberg, est la guerre, qui permettra de réserver les ressources à une minorité, et de jeter un pont jusqu’à la possible survenue de nouvelles technologies (énergie de fusion, en particulier).
Dans cette optique, il n’est pas anodin qu’il nous présente un graphique sur l’impact démographique de la déplétion pétrolière. Selon ce graphique, la population mondiale avoisinera 7 milliards en 2020. Ensuite, elle retombera, en un demi-siècle, à 3,5 milliards (- 1 % par sur cinquante ans, mais pas de manière régulière).
A bon entendeur…
http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=459:petrole-la-fete-est-finie--r-heinberg&catid=48:ecnomie&Itemid=55
Sylphide- Messages : 174
Date d'inscription : 25/02/2010
Re: Pétrole : la fête est finie
Sylphide a écrit:Richard Heinberg
encore un
commence par rappeler une évidence : l’énergie n’est pas une ressource parmi d’autres. C’est celle qui rend possible l’utilisation des autres. Sans énergie, tout l’édifice de la société industrielle est voué à s’effondrer.
Le petrole n'est qu'une energie parmi d'autres ...et la plus debile d'entre elles.
La fin des hydrocarbures bon marché pourrait donc sonner le glas de notre mode de développement.
Pas trop tôt.
Nous ne nous prononcerons pas sur sa justesse scientifique.
Je ne vais pas me gener pour demonter ce tissu d'aneries
Nous vivons donc depuis des décennies dans une sorte d’immense hallucination collective, provoquée par l’inadéquation des mécanismes du Marché avec les réalités économiques à moyen terme.
. Depuis que les pheniciens ont inventé le libre echange plutot.
L’exploitation du pétrole, partie de quasiment rien en 1900,
.Comme par hasard là ou le materialisme a commencé a apparaitre vie la technologie degeneré.
est montée jusqu’à 30 000 millions de barils par an actuellement. D’ici à 2060, elle va retrouver un niveau presque nul, selon une courbe à peu près rectiligne : - 2 % par an, sur 50 ans. Les éléments collectés par Richard Heinberg l’amènent à formuler l’hypothèse suivante : le pic d’extraction va se produire pendant la décennie 2010, sauf découverte (très peu probable maintenant) de nouveaux grands champs pétrolifères exploitables.
Faux, j'ai eu des entretiens avec des exploitants de ces champs, il en reste encore beaucoup, mais des plus profonds qu'on vient de decouvrir recemment, et dont l'exploitation impossible avant, est bien plus complexe et couteuse a mettre en place, mais toujours rentable, ces champs prendront le relai apres epuisement des autres..
Thèse 2 : il n’y aura pas d’énergie de substitution comparable
Le pétrole représente aujourd’hui 36 % de l’énergie consommée dans le monde. Quand cette manne va disparaître, la quantité d’énergie utilisable va baisser. Il n’y aura pas de « miracle » : la civilisation industrielle va buter sur une limite qu’elle ne pourra dépasser.
Les énergies de substitution permettront sans doute d’amortir en partie le choc. La disparition progressive du pétrole ne va pas entraîner une réduction de 36 % de la facture énergétique mondiale. Mais il y aura une baisse significative (alors que depuis le début de l’ère industrielle, tout le développement est appuyé sur la croissance permanente de la consommation d’énergie).
.Le petrole a été une erreur, certe on aurait pas pu passer directement de charbon/vapeur à eolienne/nucleaire/solaire/thermique, on a fait l'erreur de prendre ça comme energie pour toujours, alors qu'on savait bien qu'elle n'etait pas inepuisable, au lieu de la concevoir comme une energie de relais, mais depuis les années 60, alors que les energies nouvelles existent, on a continué avec le petrole, parce que les lobbies ont pris le relai, et la masse debile n'as eu aucune conscience de celà a part quelques avangardiste (dont mon grand pere qui a innové dans le thermique)..
- Le pétrole de schiste ? Toutes les tentatives, jusqu’ici, n’ont abouti au mieux qu’à un rendement dérisoire (le coût énergétique d’extraction de la ressource est presque équivalent à l’énergie produite).
Si les technologies s'etaient arreté a un probleme de rendement, on serait toujours a l'age de pierre ......
Plus grave : les conséquences environnementales de la consommation du charbon sont désastreuses, c’est une énergie très polluante. Sa substitution massive au pétrole entraînerait un désastre écologique certain.
.Ca fait deja 6 siècles que la planète est irremediablement pollué, il faut arreter avec cette connerie des rouges pedohiles de dire que la catastrophe est a venir, elle est arrivé il y a 6 siècles, et au lieu de reparer les degats on continue a s'enfoncer..
- L’éolien ? C’est une énergie relativement propre, renouvelable et, même si elle engendre des nuisances (sonores en particulier),
.Celle là dans le genre debile, avez vous deja été pres d'une eolienne .... on devrait mettre un balai dans tout ceux qui propagent cette absurdité, et plein de trisomiques qui la propagent sans l'avoir verifié .
Sinon je dis ça a tout hasard, mais les couts de masse sont moins cher unitairement ....avant on avait des moulins a vent, et ça fonctionnait tres bien.
- Le solaire ? Les cellules photovoltaïques sont de plus en plus performantes. Il est possible qu’à long terme, après un programme d’équipement poursuivi sur des décennies, le solaire devienne une source d’énergie vraiment importante. Mais cela ne résoudra probablement pas le pic pétrolier : d’abord le coût d’un tel programme est tel qu’il ne peut être conduit que sur une très longue période.
.Même remarque sur les couts, si tout le monde s'equipait de solaire, ça reviendrait moins cher que une television..
- L’hydrogène ? En théorie, il est possible de créer de l’énergie non polluante, avec l’hydrogène. Le problème, c’est que le coût énergétique de production de l’hydrogène est supérieur à la quantité d’énergie dégagée par sa combustion. La seule utilisation possible de l’hydrogène serait comme instrument de stockage de l’énergie produite par le solaire, ou toute autre énergie en elle-même non stockable.
.Même remarque que precedemment, la technologie est en train d'evoluer..
- L’hydroélectrique ? Comme le solaire et l’éolien, il ne saurait constituer un substitut au pétrole. En revanche, comme eux, il peut fournir un matelas permettant d’amortir le choc (en particulier grâce à la généralisation du micro-hydroélectrique, exploitant les petits cours d’eau).
.L'hydroelectrique est deja moins cher que le petrole, je dis ça comme ça .... mais evidemment si on gobe les mensonges des lobbies petroliers.
- Le géothermique ? Piste négligeable : 1 % de la consommation, guère plus. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une énergie renouvelable : les champs exploitables sont limités, et leur exploitation les vide de leur potentiel.
.Connerie, la geothermie permettrait d'alimenter des villes entières..
- L’énergie marée motrice et la houle ? Piste négligeable, là encore : le rendement énergétique est très bon, mais les sites permettant une exploitation importante sont très peu nombreux. Quelques pour mille de la consommation mondiale.
.Quelle belle blague, a part cette affirmation sans preuves, l'inverse me parait evident avec toutes les côtes qu'il y a, avant on avait des moulins a eau, et ça marchait tres bien, j'ai d'ailleur connu l'un des derniers meunier a eau voire le dernier .
- Les agrocarburants ? Théoriquement, c’est une source importante. Mais en pratique, comme chaque hectare consacré aux agrocarburants manquera à la production alimentaire, développer massivement les agrocarburants impliquerait la condamnation de milliards d’êtres humains à la famine.
.En plus, c'est encore plus polluant que le petrole, et bousille les moteurs même theoriquement adapté, encore que là il peut s'agir d'un coup des lobbies petrolier..
La conclusion est claire : l’humanité va devoir gérer, pendant une période qui s’étalera probablement de 2010 à 2060, une réduction de sa facture énergétique.
.Conclusion debile car deja elle ne tient pas compte de la reduction monstrueuse des couts qu'engendrerait une mise en application publique, ni de futurs progres technologiques a venir (les plans existent deja depuis une decennie, dans les coffre forts des compagnies petrolières) et surtout, le futur etant de diversifier ces energies, il faut être mongolien pour ne penser qu'a une energie universelle, mais plutot plusieurs adaptés suivant les besoins et les possibilités, si prises une par une elles ont leurs qualités et leurs defauts, toutes ensembles on arrive au futur du tout energie propre.Si on sera dans la merde, ce sera uniquement dus aux lobbies petroliers. .
A une période qui sera, aussi, celle où le boom démographique achèvera de produire ses effets.
. .Il faut eliminer 93% de la population d'urgence.
Tout le problème sera de savoir si nous saurons gérer cette décroissance intelligemment (produire mieux et plus utile en produisant moins), ou si nous allons continuer à gaspiller de l’énergie pour produire des choses inutiles, voire nuisibles.
.Avec le NS oui, sans non..
Malheureusement, explique Heinberg, il est très probable que nous ne saurons pas produire mieux et utile. Notre système économique repose implicitement sur la prolongation de la croissance : c’est la condition sine qua non du financement de l’énorme dette collective accumulée depuis des décennies. Si la croissance craque, le financement de cette dette devient impossible, et les faillites se multiplient. Conclusion : le gap énergétique n’est pas gérable dans le cadre du système capitaliste.
.A mort ces notions marxo-monotheiste de progres et ces notions bourgeoise de capitalisme..
Heinberg en déduit que, puisqu’à son avis nous ne sortiront pas de ce système, le gap énergétique va provoquer une intensification des luttes à tous les niveaux (entre entreprises, entre nations), pour s’approprier des ressources de plus en plus rares, et indispensables dans une optique financière. Ce sera vrai non seulement pour l’industrie, mais aussi pour l’agriculture, désormais très gourmande en énergie (mécanisation, engrais industriels). La conclusion logique de ce mécanisme sera la dégradation constante du niveau de vie des pauvres (inflation sur les prix industriels) – jusqu’à leur extermination « douce » (réduction des rations alimentaires).
Ca arrange bien les protocoles celà .....
Les Etats-Unis, étant donné la structure de leur société, seront en première ligne de cette évolution. Peu de transports en commun : une catastrophe s’il n’est plus possible de rouler en automobile. Des distances énormes, un recours systématique à l’avion : impossible sans kérosène. Plus profondément, toute la « civilisation » américaine est industrielle. A la différence des vieux pays, qui possèdent une tradition antérieure à l’industrialisme et peuvent, dans une certaine mesure, la réactiver, les USA perdront leur substance même le jour où, faute d’énergie, les lumières de leurs villes s’éteindront.
.Là bas au moins, ils ont des tas d'illuminés qui ont vu venir le coup depuis un siècle et demi, si leur société s'effondrera, ils auront des guides, pas nous en europe..
La seule porte de sortie, sous-entend Heinberg, est la guerre, qui permettra de réserver les ressources à une minorité, et de jeter un pont jusqu’à la possible survenue de nouvelles technologies (énergie de fusion, en particulier).
..Quel sera cette minorité ? IL ne tient qu'à nous que ca soit les representants aryens, sinon ça sera les protocolistes.
Dans cette optique, il n’est pas anodin qu’il nous présente un graphique sur l’impact démographique de la déplétion pétrolière. Selon ce graphique, la population mondiale avoisinera 7 milliards en 2020. Ensuite, elle retombera, en un demi-siècle, à 3,5 milliards (- 1 % par sur cinquante ans, mais pas de manière régulière).
.On est deja a 7 milliards depuis plusieurs mois de une, et de 2, rien n'empechera la demographie galopante des ethnies a fecondité inbridable..
B14- Messages : 1173
Date d'inscription : 08/03/2010
Re: Pétrole : la fête est finie
Oui depuis que cheetah a donné sa première banane à Tarzan aussi...Depuis que les pheniciens ont inventé le libre echange plutot.
Il y a le Groenland aussi, qui nous permettra de tenir une cinquantaine d'année en plus...ce sera un désastre, mais ils le feront...Faux, j'ai eu des entretiens avec des exploitants de ces champs, il en reste encore beaucoup, mais des plus profonds qu'on vient de decouvrir recemment, et dont l'exploitation impossible avant, est bien plus complexe et couteuse a mettre en place, mais toujours rentable, ces champs prendront le relai apres epuisement des autres..
Je croyais que c'était les phéniciens ? Bon explique, il s'est passé quoi il y a 6 siècle pour que le planète soit subitement polluée ? Déforestation pour construire les armadas ou autres mégastructures ? Que ce soit sous Colbert ou même sous Napoléon III, toutes les forêts ont subit des phases de replantation, des forêts ont même été crée spécialement pour les activités militaires comme la fôret de (chênes) Tronçais ou encore la majeure partie de la forêt des Landes (quoiqu'elle a été plus conçue pour contenir la dune du Pylat et pour l'assainissement de la région).Ca fait deja 6 siècles que la planète est irremediablement pollué, il faut arreter avec cette connerie des rouges pedohiles de dire que la catastrophe est a venir, elle est arrivé il y a 6 siècles, et au lieu de reparer les degats on continue a s'enfoncer..
Quoi d'autres ? La poudre ? Un effet minime sur l'environnement, rien de comparable avec la pollution engendré durant la révolution industriel, les deux guerres et la révolution technologique de l'après-guerre.
D'autant plus que les éoliennes sont soumises au contrainte géographique et climatique, et que lorsque le vent manque, la rotation des hélices est appuyé par un moteur qui consomme plus que ce que produit l'éolienne...Celle là dans le genre debile, avez vous deja été pres d'une eolienne .... on devrait mettre un balai dans tout ceux qui propagent cette absurdité, et plein de trisomiques qui la propagent sans l'avoir verifié .
Sinon je dis ça a tout hasard, mais les couts de masse sont moins cher unitairement ....avant on avait des moulins a vent, et ça fonctionnait tres bien.
On a Raël et Paco Rabanne, nous.Là bas au moins, ils ont des tas d'illuminés qui ont vu venir le coup depuis un siècle et demi, si leur société s'effondrera, ils auront des guides, pas nous en europe..
Bref, moi je suis pour que l'on concentre nos efforts sur le nucléaire qui est l'énergie propre la plus sure et rentable pour le moment. Les nouveaux réacteurs coûtent certes chers à mettre mais son rentabiliser entre 40 et 80 ans. Et alors ! Il faut savoir agir à long terme plutôt que de toujours rester sur le "nous" à court terme.
Les déchets ne sont qu'un demi-problème. Nous saurons bien un jour les réutiliser (autre que dans des bombes, évidemment...) et pour l'heure, nous savons les conserver dans zones dans lesquels ils ne puissent nuire. Il faudra toutefois penser à plus sécuriser ces zones là...
Il faut également se concentrer sur le solaire qui est très certainement, l'énergie la plus propre puisque n'ayant aucun impact sur l'environnement (hormis le paysage), ni même les conditions climatiques. Cette technologie a un potentiel de développement encore énorme, n'hésitons pas investir dés maintenant.
Dernière édition par Baptiste le Mer 17 Mar - 15:04, édité 1 fois
Re: Pétrole : la fête est finie
Comme je l'ai dit, le mieux est de faire dans le mixage des différentes possibilités.Baptiste a écrit:Oui depuis que cheetah a donné sa première banane à Tarzan aussi...Depuis que les pheniciens ont inventé le libre echange plutot.
C'est ça, marre toi.
Il y a le Groenland aussi, qui nous permettra de tenir une cinquantaine d'année en plus...ce sera un désastre, mais ils le feront...
Oui, ils ne se generont pas.
Je croyais que c'était les phéniciens ?
tres drôle.
Bon explique, il s'est passé quoi il y a 6 siècle pour que le planète soit subitement polluée ? Déforestation pour construire les armadas ou autres mégastructures ? Que ce soit sous Colbert ou même sous Napoléon III, toutes les forêts ont subit des phases de replantation, des forêts ont même été crée spécialement pour les activités militaires comme la fôret de (chênes) Tronçais ou encore la majeure partie de la forêt des Landes (quoiqu'elle a été plus conçue pour contenir la dune du Pylat et pour l'assainissement de la région).
Quoi d'autres ? La poudre ? Un effet minime sur l'environnement, rien de comparable avec la pollution engendré durant la révolution industriel, les deux guerres et la révolution technologique de l'après-guerre.
Tout simplement l'exploitation agricole, avant on avait encore des forêts, de l'eau pure poissonneuse, c'est vers 1450 que ça a basculé, sans evenements ou cause precise, juste la balance qui est passé de l'autre côté. Je croyais qu'on enseignait encore ça en histoire geo ....mais visiblement, les preoccupations ecologiques sont purement electoral, fiscal et marketing. Ceci dit en effet, je me suis gouré, mon ethnocentrisme m'as joué un tour, j'aurais du dire que "l'europe etait irremediablement pollué" mais le reste du monde non, les ameriqueset l'afrique etaient encore vierge de salissures humaines.
D'autant plus que les éoliennes sont soumises au contrainte géographique et climatique, et que lorsque le vent manque, la rotation des hélices est appuyé par un moteur qui consomme plus que ce que produit l'éolienne...
Ca reste globalement rentable.
On a Raël et Paco Rabanne, nous
on est dans la merde ...
Bref, moi je suis pour que l'on concentre nos efforts sur le nucléaire qui est l'énergie propre la plus sure et rentable pour le moment. Les nouveaux réacteurs coûtent certes chers à mettre mais son rentabiliser entre 40 et 80 ans. Et alors ! Il faut savoir agir à long terme plutôt que de toujours rester sur le "nous" à court terme.
Les déchets ne sont qu'un demi-problème. Nous saurons bien un jour les réutiliser (autre que dans des bombes, évidemment...)
Oh ben il faudra bien regler le probleme d'Israel ...
et pour l'heure, nous savons les conserver dans zones dans lesquels ils ne puissent nuire. Il faudra toutefois penser à plus sécuriser ces zones là...
Mouif ...
Il faut également se concentrer sur le solaire qui est très certainement, l'énergie la plus propre puisque n'ayant aucun impact sur l'environnement (hormis le paysage), ni même les conditions climatiques. Cette technologie a un potentiel de développement encore énorme, n'hésitons pas investir des maintenant.
Et puis il y a encore des tas de pistes inexplorés, ... Deja selon moi on pourrait ne plus avoir a se chauffer avec le systeme de la chaleur terrestre ...
B14- Messages : 1173
Date d'inscription : 08/03/2010
Re: Pétrole : la fête est finie
Tu n'as pas donné d'explications...out simplement l'exploitation agricole, avant on avait encore des forêts, de l'eau pure poissonneuse, c'est vers 1450 que ça a basculé, sans evenements ou cause precise, juste la balance qui est passé de l'autre côté. Je croyais qu'on enseignait encore ça en histoire geo ....mais visiblement, les preoccupations ecologiques sont purement electoral, fiscal et marketing. Ceci dit en effet, je me suis gouré, mon ethnocentrisme m'as joué un tour, j'aurais du dire que "l'europe etait irremediablement pollué" mais le reste du monde non, les ameriqueset l'afrique etaient encore vierge de salissures humaines.
Re: Pétrole : la fête est finie
Ce qu'il faut savoir, c'est que si le nucléaire est si diabolisé, c'est par ce qu'il permettrait au pays les moins développé d'acquérir une certaine autonomie. Il permet l'enracinement, donc la civilisation et ce qui en découle. Il n'est pas étonnant de voir que les verts fassent des scores si prodigieux, et que le gouvernement se voit ravi de son ascension. La classe mondialiste s'en frotte les mains.Bref, moi je suis pour que l'on concentre nos efforts sur le nucléaire qui est l'énergie propre la plus sure et rentable pour le moment. Les nouveaux réacteurs coûtent certes chers à mettre mais son rentabiliser entre 40 et 80 ans. Et alors ! Il faut savoir agir à long terme plutôt que de toujours rester sur le "nous" à court terme.
Les déchets ne sont qu'un demi-problème. Nous saurons bien un jour les réutiliser (autre que dans des bombes, évidemment...) et pour l'heure, nous savons les conserver dans zones dans lesquels ils ne puissent nuire. Il faudra toutefois penser à plus sécuriser ces zones là...
Encore une fois totalement d'accord. Les panneaux solaires peuvent même être fabriqué assez facilement de manière artisanale (par un connaisseur bien entendu), sans que cela revienne trop cher, et tout bénéfique pour l'environnement.Il faut également se concentrer sur le solaire qui est très certainement, l'énergie la plus propre puisque n'ayant aucun impact sur l'environnement (hormis le paysage), ni même les conditions climatiques. Cette technologie a un potentiel de développement encore énorme, n'hésitons pas investir des maintenant.
Sylphide- Messages : 174
Date d'inscription : 25/02/2010
Re: Pétrole : la fête est finie
On aura plus de soleil d'ici là (mode cynique on).
B14- Messages : 1173
Date d'inscription : 08/03/2010
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